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JOHN STEINBECK

Publié le 06/12/2021

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Le film Les raisins de la colère a été réalisé en 1940 par le metteur en scène John Ford. Henry Fonda y interprète le rôle de Tom, le fils de la famille Joad. Celui-ci se rend progressivement compte qu'il est de son devoir de lutter contre les conditions de vie dégradantes imposées aux travailleurs migrants comme lui.

même a été sérieusement mise en danger durant quelque temps. C’est pourquoi il ne se déplaçait jamais seul afin de ne pas risquer de disparaître suite à un « accident » malheureux.

 

Le maccarthysme

 

Dans les années 1950, l’opposition au communisme est particulièrement farouche aux États-Unis. Un sénateur, Joseph MacCarthy fonde un comité parlementaire des activités antiaméricaines. Celui-ci devait démasquer et neutraliser tous les artistes, et en particulier les metteurs en scène, les acteurs et les comédiens, qui ne prenaient pas clairement position, dans le cadre de la guerre froide, en faveur des États-Unis, donc contre l’Union soviétique et le communisme.

 

Steinbeck n’hésite pas à prendre de gros risques en défendant le dramaturge Arthur Miller (né en 1915). Fbur ce dernier, la dépression avait été une catastrophe autant économique que morale. Dans ses pièces, comme Tous mes fils (1947) ou Mort d’un commis voyageur (1949), il dénonçait l’écroulement du rêve américain. Il n’a donc pas été surpris d’être dans le collimateur de MacCarthy Malgré la gravité de la situation, il a refusé de satisfaire aux exigences de cet organe politique. Sans jamais revenir sur ses convictions, il a également refusé de dénoncer des personnes qui auraient pu être accusées comme lui.

 

Steinbeck s’est alors indigné qu’aucun écrivain n’ait soutenu Arthur Miller. Dans un article qu’il a publié dans une revue littéraire, l'Esquire Magazine, il a notamment écrit : « Si nous nous étions battus depuis le début au lieu de nous enfuir, peut-être que ces choses n’arriveraient pas maintenant. » Steinbeck a prouvé que ses convictions ne se limitaient pas au domaine romanesque, mais s’appliquaient aussi à sa propre vie, et ce même au prix de risques importants.

« Arts et Culture JOHN \ STEINBECK \ Que ce soit dans sa vie ou dans ses romans, John Steinbeck s'est toujours senti proche des pauvres, des humbles et des persécutés.

Il a d'ailleurs mis son talent d'écrivain à leur service.

Aujourd'hui, il occupe une place bien méritée parmi les grands de la littérature contemporaine américaine, mais aussi mondiale.

� fun des plus célèbres écrivains américains, John Steinbeck, était plus à l'aise parmi les fermiers et les ouvriers que dans les salons littéraires.

Les héros qui peuplent ses romans sont d'ailleurs des pauvres et des opprimés, qui se bat­ tent quotidiennement pour leur survie.

Fidèle à ses principes, Steinbeck a toujours considéré la gloire et le succès comme une nui­ sance et un danger potentiel pour sa créativité.

Cela n'a pas empêché son chef-d'œuvre, Les rai­ sins de la colère, publié en 1939, de faire partie des meilleures ventes de livres de tous les temps.

Mais Steinbeck n'est pas seulement un défenseur des faibles, c'est aussi un formidable écrivain dont la sensibilité apparaît dans tous ses écrits.

Steinbeck a écrit en 1935, l'année où .....

il est devenu cél�)F0 grâce à son roman Tortilla Flat: «Je suis terrifié par la popularité.

Elle a ruiné tous ceux que je connais.

• ' Durant la g!ande dépression des années 1930 aux Etats-Unis, beaucoup de chômeurs, dépourvus de protection sociale, ne survivaient que grâce à la soupe populaire.

John Steinbeck est né le 27 février 1902 à Salinas, dans la vallée du même nom située en Californie .

Son père était comptable et sa mère institutrice.

Tous deux souha itaient qu'il de­ vienne un homme de loi, mais l'appel de l'écritu­ re a été plus fort que les pressions familiales.

Il poursuit cependant des études supérieures à l'université de Stanford, mais n'assiste qu'aux cours qui l'intéressent, c'est-à-dire la littérature, la technique rédactionnelle, l'histoire et les humanités (grec et latin).

Des débuts difficiles Pour subvenir à ses besoins, il occupe divers emplois : sur veillant, ouvrier en usine, dresseur de chevaux ou employé de bureau.

Certaines de ces expériences surgiront aux détours de ses futurs romans.

Elles lui ont permis d'étudier le sujet qui le fascine par-dessus tout : l'être humain.

Il met fin à ses études universitaires au bout de six ans, sans avoir obtenu de diplôme.

L'année suivante, Steinbeck occupe un poste de concierge dans une propriété de Californie.

Ce travail lui laisse le temps d'écrire et de réécrire flUIIIIL{iM Le monde communiste p.

879 La crise de 1929 p.

977 Les écrivains engagés p.

1225 Les États-Unis p.

1349 La littérature américaine p.

2227 Les grands réalisateurs p.

3483 son premier roman, La coupe d'or.

Il parvient à le faire publier en 1929, après sept refus des édi­ teurs ! C'est un roman d'aventures maritimes, retraçant d'une manière plus ou moins fidèle la vie de Henry Morgan, un des plus célèbres flibus­ tiers britanniques du XVII' siècle.

Jeune homme impétueux, Henry Morgan quitte sa famille à l'âge de quinze ans et s'engage dans la marine, dans le but de conquérir le monde.

Il y par vient et règne sans conteste sur la mer des Antilles.

Mais, au cours d'une aventure, il apprend qu'une femme à la beauté inégalée vit à Panama, il dé­ cide alors de conquérir cette ville réputée invin­ cible.

Il triomphe là où tout le monde a échoué.

Fburtant, il est méprisé par cette femme, ce qui le plonge dans le doute.

Il abandonne alors sa vie d'aventures et devient vice-gouverneur de la Jamaïque.

Dans le cadre de ses nouvelles fonc­ tions, il fait fusiller ses anciens compagnons.

Des amitiés exemplaires Steinbeck partage ces années difficiles avec sa première femme, Carol Henning.

Ils vivent alors dans un dénuement extrême et ont parfois à. »

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