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JOHN RAWLS : THEORIE DE LA JUSTICE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Corrigé envoyé par: Laure Lauriston Classe: TS3 Année: 2004-2005 Corrigé demandé en échange: Quelle conception de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? THÈME Comment définir une société juste ? Cette question est centrale dans les sociétés démocratiques.

Ellesaffirment pour principes de base la liberté et l'égalité.

Ces valeurs peuvent sembler largement incompatibles.Certains privilégient la liberté en insistant sur la diversité des capacités individuelles, sur les droitsimprescriptibles de l'individu.

L'État doit être pour eux le moins interventionniste possible malgré l'existence dephénomènes d'inégalité économique et d'exclusion sociale touchant parfois, ou par endroits de larges fractionsde la population.

D'autres, à l'inverse, privilégient l'égalité.

L'État doit selon eux jouer un rôle important.

Ils lechargent surtout d'intervenir dans la répartition des biens et des services, parfois aussi de développer desprogrammes jusque dans le domaine de la production, de l'économie, au risque de contrarier la libertéd'entreprendre et le développement économique.Pourtant les valeurs de liberté et d'égalité sont conciliables.

Il faut pour l'admettre avoir compris leursignification originelle dans les théories du Contrat social développé aux XVIIe et XVIIIe par Locke, Rousseau etKant.

Définir la juctice comme équité n'est ni un phénomène de mode ni chimérique.

C'est retrouver l'esprit deces maîtres penseurs qui les premiers ont tenté de concevoir un critère propre à juger de la conciliation de laliberté et de l'égalité. IDÉES PRINCIPALES • Le principe de base permettant la coopération sociale ne peut être ni le bien ni l'utile.

Ces concepts ont uncontenu différent pour chaque individu, leur signification individuelle ne peut en effet être transposée à lacollectivité.

Ce principe sera la justice.

Plaçons-nous dans l'hypothèse de « l'état de nature » imaginée par lesthéoriciens du Contrat social.

Il y a dans cette état, liberté de chacun et égalité de tous en raison del'appartenance de chacun à une même espèce.

Capacité de jugement et dignité morale, ces caractéristiquesessentielles font ressortir la nature contingente des inégalités de talents et du statut social.

Chaque individuest disposé à s'associer aux autres à condition que lui soient garanties liberté et égalité.

Dans cette « positionoriginelle » (nom que Rawls donne à l'état de nature), l'individu ne connaît ni ses aptitudes, ni ce que peut êtreson bonheur.

Il ignore la place qui pourrait être la sienne au sein de l'organisation sociale.

Il doit donc choisir leprincipe de base de la vie sociale à partir d'un «voile d'ignorance». • Ce principe est la justice comme équité; il comporte deux éléments.1) « Chaque personne doit avoir un droit égal au système le plus étendu des libertés de base égales pour tous».

Ces libertés de base sont les libertés politiques : droit de vote et d'occuper un poste public, libertés deconscience, d'expression et de réunion, protection contre l'oppression psychologique et l'agression physique,droit de propriété personnelle, protection contre l'arrestation et l'emprisonnement arbitraires.

On reconnaît làles droits naturels de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, elle-même tributaire d'unsiècle de réflexion britannique (Habeas Corpus, séparation des pouvoirs, etc.). 2) « Toutes ces valeurs doivent être réparties également, à moins qu'une répartition inégale de l'une ou detoutes ces valeurs ne soit à l'avantage de chacun »• Cette conception de la justice manifeste publiquement le respect de principe des hommes les uns pour lesautres.

En la partageant, ils garantissent les uns aux autres le sens de leur propre valeur.

Elle permetd'accepter des inégalités sociales et économiques dans la mesure où et sous la réserve qu'elles améliorent lesort des plus défavorisés et sont (par l'égalité des chances assurée par tous) attachées à des positions et àdes fonctions ouvertes à tous.• Ce principe permet de juger l'organisation sociale existante, de fournir un critère du rôle de l'État, parexemple dans le domaine de l'éducation :l'existence d'écoles privées est un facteur d'inégalités — leur existence est cependant conforme au principe deliberté.

Si des aides publiques, des bourses sont attribuées à ceux-là seulement, qui pour des raisonséconomiques ne pourraient autrement y accéder, alors cette inégalité profite aux plus défavorisés.

Dans ledomaine économique, certains peuvent observer que la liberté d'entreprendre et de commercer est contraire àleurs intérêts, et en conclure qu'il faut établir des interdictions, des limitations, des tarifs douaniers ou autresréglementations.

Mais si la liberté de commerce bénéficie en fait aux plus désavantagés, alors elle est justifiée.L'État doit simplement consacrer plus d'attention et de secours aux plus démunis, car ceux qui sont favoriséspar leur naissance ou avantagés par leurs dons naturels courent peu de risques de se retrouver en positiond'inégalité sociale et économique. • Malgré les traits individualistes de la théorie de la justice comme équité, ces principes fournissent un systèmede repères pour l'évolution des sociétés existantes.

L'espèce humaine forme une communauté dont chaquemembre peut et doit bénéficier des qualités et de la personnalité de tous les autres, telles que permettent deles exprimer des institutions libérales.. »

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