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JOHN LOCKE : ESSAI PHILOSOPHIQUE CONCERNANT L'ENTENDEMENT HUMAIN (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« LOCKE E ssai sur l'entendement humain 1690 « Supposons donc qu'au commencement l'âme est ( ...

) une table rase, vide de tous caractères, sans aucune idée, qu~e qu'elle soit.

Comment vient-elle à recevoir des idées?( ...

) À cela je réponds en un mot, de l'&pirience.

» (Jl, 1 ).

>Repères Avec l'Essai, John Locke (1632-1704) s'impose comme une figure majeure de l'empirisme anglo-saxon.

Loin de se réduire à la doctrine de la «table rase >>,cette œuvre inaugure surtout ce que Kant appellera plus tard le projet critique : réfléchir sur notre pouvoir de connaître et ses limites pour fixer les conditions de son bon usage.

Car la cible de Locke est moins le rationalisme que le dogmatisme sous toutes ses formes.

CEssai invente aussi une nouvelle méthode pour aborder le problème de la connaissance, en rupture avec l'esprit de système: l'enquête, basée sur la recherche et l'observation.

Aussi l'œuvre a-t-elle exercé une énorme influence sur les penseurs des Lumières, qui y trouveront à la fois une défense de la liberté de penser et une nouvelle manière de philosopher .

> Problématique CEssai se propose de rechercher «l'origine, la certitude et l'étendue de la connaissance humaine, en même temps que les fondements, les degrés de la croyance, de l'opinion et de l'assentiment>> (1, 1).

En examinant comment se forme notre connaissance, Locke s'interroge sur le rapport entre notre pensée et la réalité, nos idées et les choses : à quelle condition notre connaissance peut -elle être vraie ? > Thèses essentielles t la critique de l'innéisme Locke s'attaque à la thèse de l'innéisme, selon laquelle notre savoir et notre morale se fonderaient sur des principes innés, inscrits par Dieu dans notre esprit.

Il en réfute l'argument-dé, l'accord universel sur ces principes, qui ne prouve rien quant à leur caractère inné et n'a rien d'évident.

En réalité, ces principes reposent sur une combinaison d'idées très abstraites, qui nécessitent un apprentissage.

Si on les croit innés, c'est parce qu'ils nous • 72. »

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