Johann Kaspar Lavater 1741-1801
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Johann Kaspar Lavater1741-1801Poète et philosophe, antirationaliste passionné, ses oeuvres sont empreintes d'une religiosité mystique et sentimentale. Ce document contient 118 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
LAVATER Johann Kaspar. Écrivain suisse d’expression allemande. Ne le 15 novembre 1741 à Zurich où il mourut le 2 janvier 1801. Il est une figure typique d’une époque complexe et pleine de contradictions de la culture allemande. Sa vie et ses œuvres reflètent le contraste entre l’âge de l’« Aufklärung » et celui du « Sturm und Drang ». En franchissant le Rhin, la raison se marque de religiosité piétiste, et les lumières passent chez les théologiens, qui découvrent de nouvelles manifestations de la sensibilité et de l’affectivité. Rationalisme et foi, platonisme et christianisme, humanisme et théocentrisme sont les termes que Lavater tenta, avec une grande délicatesse d’esprit, de concilier. L’évolution irrationaliste de ses dernières années témoigne de son inquiétude et de ses incertitudes. A Zurich, il respira l’atmosphère zwinglienne des études théologiques, et acquit le goût de l’esthétique d’après Bodmer, qui défendait le « merveilleux » et exaltait Milton et Klopstock. Plus tard, la lecture de Ch. Bonnet, de Leibniz et de Rousseau poussa Lavater vers une nouvelle conception religieuse, et son œuvre Vues sur l’Eternité , conçue en 1765 et publiée en 1768, en sera le fruit. Le repliement intérieur qui se révèle dans le Journal secret d’un observateur de soi-même (1771-1773) n’exclut pas une activité apostolique et civique. Lavater fit partie de la « Société helvétique » de Schinznach qui travaillait à une renaissance de la patrie, et les patriotes accueillirent avec enthousiasme ses Chants helvétiques (1767). En 1762, il dénonça le préfet Grebel pour abus de pouvoir et obtint sa destitution. Diacre de l’orphelinat de Zurich et, en 1775, pasteur de l’église Saint-Pierre, il acquit une grande renommée d’orateur. Il voyagea beaucoup en Allemagne et se lia d’amitié, dès 1773, avec Herder et Gœthe qui, de toutes ses œuvres, admirait surtout l’Art de connaître les hommes par la physionomie (1775-1778). Gœthe, avec Basedow, fit en sa compagnie un voyage sur le Rhin en 1774, et échangea avec lui une abondante correspondance, qui fut publiée par Hirzel sous le titre Lettres de Gœthe à Lavater [Gœthes Briefe an Lavater, 1833]. Mais leur amitié devait se refroidir pour aboutir à une rupture complète, après 1780, à cause de la position fidéiste de Lavater. Au début de la Révolution française, il prit parti pour elle, mais s’étant révolté contre le régime instauré en Suisse par les Français, il fut condamné et déporté a Bâle. Il a décrit cet épisode de sa vie dans l'Histoire détaillée de ma déportation qui parut en 1800. Revenu quelques mois plus tard à Zurich, il fut blessé à mort par un soldat de l’armée de Masséna qui assiégeait la ville.
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Johann Kaspar Lavater
1741-1801
Poète et philosophe, antirationaliste passionné, ses œ uvres sont empreintes d'une
religiosité mystique et sentimentale.
Ses Schweizer-Lieder (1767), ses chants chrétiens,
Hundert et Zweites Hundert christliche Lieder (1780), son poème en sept chants de Joseph von
Arimathia (1794) et plusieurs autres, lui donnent une place des plus honorables dans la
poésie lyrique et épique de son pays.
Ses Voyages et ses autobiographies sont intéressants,
mais la gloire lui est venue de ses nombreux livres de physiognomonie, traduits et
commentés en tous pays.
Lavater voyait une science nouvelle là où nous ne voyons
qu'études fragiles, mais la physiognomonie a eu longtemps des adeptes fort sérieux et
Goethe lui-même a été influencé par les théories de Lavater..
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