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Johann Joachim Winckelmann (1717-1768)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Johann Joachim Winckelmann (1717-1768) Fils d'un pauvre cordonnier, il réussit malgré la misère à faire des études classiques complètes. Ce document contient 41 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


WINCKELMANN Johann Joachim. Archéologue allemand. Né le 9 décembre 1717 à Stendal (Prusse Saxonne), mort assassiné à Trieste le 8 juin 1768. Fils d’un cordonnier il fréquenta l’école de Salzwedel et le lycée à Berlin, puis continua ses études à Bâle et léna (théologie, médecine et sciences naturelles). De 1743 à 1748, il est correcteur à Seehauser (Vieille Marche); de 1748 à 1754, bibliothécaire du comte Bünau à Nöthnitz près de Dresde, où il devient l’élève d'Oeser. Là il rencontre l’archéologue Heyne entre autres, et s’oriente de plus en plus vers l ’étude des antiquités. En 1754, il se convertit au catholicisme; la même année, il devient bibliothécaire du cardinal Passionei. En 1755 il publie les Réflexions sur l’imitation des artistes grecs dans la peinture et la sculpture. Auguste III, électeur de Saxe et roi de Pologne, octroie alors à Winckelmann une pension de deux cents thalers pour continuer ses études à Rome. En 1757-1758, Winckelmann est bibliothécaire du cardinal-secrétaire d’État Archinto, puis secrétaire et conservateur de la galerie d’antiquités du cardinal Albani, enfin en 1763 président des antiquités et « Scriptor » de la Vaticane. C’est en occupant ces divers postes qu’il acquiert sa profonde connaissance des œuvres antiques, et grâce aux voyages qu’il effectue à travers l’Italie. Une série de communications et de publications d’un style tout nouveau rend compte de ses recherches. En 1760 paraît en français sa Description des pierres gravées du feu baron de Stosch, en 1762: Remarques sur l’architecture des Anciens, augmentées d’un compte rendu sur les temples de Paestum. La même année, après un voyage à Naples, il rend compte, dans deux ouvrages, de la découverte des trésors mis au jour à Pompéi et Herculanum. Puis, après quelques remarques sur les temples de la Sicile (1762), il donne un premier ouvrage de critique théorique : Dissertation sur la capacité de sentir le beau dans l’art et sur la pénétration de celui-ci [1763]. Tous les matériaux et les réflexions qu’il rassembla dans ses précédentes études et recherches servirent de base à la composition de son chef-d’œuvre, Histoire de l’art chez les Anciens (1764). En 1768, Winckelmann se rendît à Vienne où Marie-Thérèse le reçut avec de grands honneurs. Pendant son voyage de retour, il fut assassiné dans un hôtel de Trieste par un nommé Arcangeli, auquel il avait montré des pièces offertes par Marie-Thérèse. Son Histoire de l’art, qui témoigne non seulement de sa science considérable, exhaustive à l’époque de l’art grec, mais aussi de sa grande connaissance artistique et de la valeur de son jugement esthétique, fait de Winckelmann le fondateur de l’archéologie. De plus il enseigna à comprendre l’œuvre d’art selon des données intérieures. A partir de la plastique 'gréco-romaine, il entrevoit un idéal d’humanité épurée dans un équilibre harmonieux du corps et de l’âme. La « noble simplicité et la grandeur silencieuse » devinrent les caractéristiques « classiques » d’une humanité parfaitement accomplie. Chez Winckelmann les rapports avec l’Antiquité ne sont plus seulement une affaire d’érudition, mais une référence pour l’élaboration d’une connaissance esthétique réelle.

♦ « Son goût va toujours à cela seul qui est grand; il est semblable à Christophe Colomb, lorsqu'il n'avait pas encore découvert le Nouveau Monde mais que déjà pourtant il le portait en lui sous forme de pressentiment. En lisant Winckelmann, on n’apprend pas, on devient quelque chose. » Gœthe.

« Johann Joachim Winckelmann 1717-1768 Fils d'un pauvre cordonnier, il réussit malgré la misère à faire des études classiques complètes.

Une véritable passion pour l'Antiquité le possède, son Histoire de l'art antique est d'une importance capitale dans la genèse du classicisme allemand.. »

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