Jésuites

« 1 / 2 Jesuites 1 Les jesuites constituent, avec les franciscains, le plus influent et le plus nombreux des instituts religieux catho- liques.

La Compagnie de Jesus (ou Societe de Jesus, S.J.) est profondement marquee par Ia puissante tradition d'aMion et d'ascese spirituelle imposee par son fondateur Ignace de Loyola et par son engagement dans le siècle. Les travaux de Ia 32e congregation generale de I'ordre (decembre 1974-mars 1975) font apparaitre que les jesuites ne partagent pas completement Ia conception que se fait Ia Curie romaine des fondements et des caracteristiques de Ia vie religieuse A notre epoque.

Its ne veulent pas etre les « gardes suisses » du Saint-Siege. 2 Fondee en 1539 par un soldat basque, ignace de Loyola, confirmee en 1540 par le pape Paul III, Ia Compa- gnie de Jesus, soumise a une tres stricte discipline, a connu de nombreuses vicissitudes.

Attaques,critiques A la fois par les autres ordres religieux et les gouver- nements qui leurreprochent leur ultremontanisme et leur monolithisme, les jesuites ont ete bannis 74 fols. En 1773, le pape Clement XIV va jusqu'a abolir l'ordre, de nouveau reconnu en 1814.

Actuellement, les jesuites sont revenus dans tous lee pays non communistes, meme en Suisse ou un article d'exceptlon figurant depuis 1874 dans Ia Constitution, n'est abroge qu'en 1974.

Les conno- tations pejoratives attachees au terme !name de jesuite sont le reflet d'une codeine crainte, et meme d'une haine suscitee par Ia puissance de la Compagnie, ses methodes et l'efficacite du combat qu'elle mehe « ad majorem Dei gloriam » pour, selon saint Ignace,« non seulement assurer le salut et le perfectionnement de ses membres, mais se donner intensement au salut et au perfection- nement du prochain 3 Le jesuite dolt « employer tous les moyens qu'il pourra avec Ia grace divine pour aider les Ames *.

Cette indiffe- rence aux meyene employes, memo s'ils sont honorables, Jésuites 1 Les jésuites constituent, avec tes franciscains, le plus influent et le plus nombreux des instituts religieux catho­ liques.

La Compagnie de Jésus (ou Société de Jésus, S.J.) est profondément marquée par la puissante tradition d'action et d'ascèse spirituelle imposée par son fondateur Ignace de Loyola et par son engagement dans le siècle.

Les travaux de la 32e congrégation générale de l'ordre (décembre 1974-mars 1975) font apparaître que les jésuites ne partagent pas complètement la conception que se fait la Curie romaine des fondements et des caractéristiques de la vie religieuse à notre époque.

Ils ne veulent pas être les « gardes suisses » du Saint-Siège.

2 Fondée en 1539 par un soldat basque, Ignace de Loyola, confirmée en 1540 par le pape Paul III, la Compa­ gnie de Jésus, soumise à une très stricte discipline, a connu de nombreuses vicissitudes. Attaqués, critiqués à la fois par les autres ordres religieux et les gouver­ nements qui leur reprochent leur ultramontanisme et leur monolithisme, les jésuites ont été bannis 74 fois.

En 1773, le pape Clément XIV va jusqu'à abolir l'ordre, de nouveau reconnu en 1814.

Actuellement, les jésuites sont revenus dans tous les pays non communistes, même en Suisse où un article d'exception figurant depuis 1874 dans la Constitution, n'est abrogé qu'en 1974.

Les conno­ tations péjoratives attachées au terme même de jésuite sont le reflet d'une certaine crainte, et même d'une haine suscitée par la puissance de la Compagnie, ses méthodes et l'efficacité du combat qu'elle mène « ad majorem Dei gloriam » pour, selon saint Ignace, « non seulement assurer le salut et le perfectionnement de ses membres, mais se donner intensément au salut et au perfection­ nement du prochain ».

3 Le jésuite doit « employer tous les moyens qu'il pourra avec la grâce divine pour aider les âmes ».

Cette indiffé­ rence aux moyens employés, même s'ils sont honorables, 2 / 2. »