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Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Ses agneaux, dans le pré plein de fleurs qui l'encense, Bondissent, et chacun, au soleil s'empourprant, Laisse aux buissons, à qui la bise le reprend, Un peu de sa toison, comme un flocon d'écume. Je passe; enfant, troupeau, s'effacent dans la brume; Le crépuscule étend sur les longs sillons gris Ses ailes de fantôme et de chauve-souris; J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière Chanter derrière m

Publié le 02/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Ses agneaux, dans le pré plein de fleurs qui l'encense, Bondissent, et chacun, au soleil s'empourprant, Laisse aux buissons, à qui la bise le reprend, Un peu de sa toison, comme un flocon d'écume. Je passe; enfant, troupeau, s'effacent dans la brume; Le crépuscule étend sur les longs sillons gris Ses ailes de fantôme et de chauve-souris; J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière Chanter derrière moi la douce chevrière, Et, là-bas, devant moi, le vieux gardien pensif De l'écume, du flot, de l'algue, du récif, Et des vagues sans trêve et sans fin remuées, Le pâtre promontoire au chapeau de nuées, S'accoude et rêve au bruit de tous les infinis, Et, dans l'ascension des nuages bénis, Regarde se lever la lune triomphale, Pendant que l'ombre tremble, et que l'âpre rafale Disperse à tous les vents avec son souffle amer La laine des moutons sinistres de la mer. Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Dans un commentaire composé que vous organiserez à votre gré, vous pourrez montrer, en particulier, comment ce texte traduit une vision du poète qui transfigure progressivement la réalité. Corrigé REMARQUE Le livre V des Contemplations, d'où est extrait ce poème, est celui de l'exil. Hugo considère que, solitaire, il est devenu un« habitant du gouffre et de l'ombre sacrée». PLAN SCHÉMATIQUE I. La réalité quotidienne. 1. La gardeuse de chèvres et le «sombre esprit». • Un accord : dans une nature paisible (v. 1, 2, 5, 6), un « pauvre ange», une «enfant» souriante, que le,poète salue (v. 4 « elle étant-l'innocence» -marque une déférence).. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Elle essuie aux roseaux ses pieds que l'étang mouille; Chèvres, brebis, béliers, paissent; quand, sombre esprit, J'apparais, le pauvre ange a peur, et me sourit; Et moi, je la salue, elle étant l'innocence. ...»

« 1 / 2 Exilé d ans J'U e de J ersey, Vic tor Hugo, au cours d' une pr omenade a ren­ contré une je une « gardeuse de chèvres J >.

Puis il poursuit so n chemin vers l a mer ••• El le essuie aux roseaux se s pieds q ue l'é tang mouille; C hèvres, br ebis, bé liers, paissent; q uand, sombre e sprit, J 'apparais, l e pa uvre ange a p eur, et me s ourit; Et moi, je la s alue , elle étan t l'innocence . 2 / 2. »

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