Jean Racine: Commentaire de texte sur Bérénice
Publié le 23/05/2020
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«
Commentaire de texte sur Bérénice :
Introduction:
Jean Racine n é le 22 décembre 1639 en Picardie, à La Ferté-Milon , Jean Racine est un
auteur, dramaturge et poète français.
Issu d'une famille relativement modeste, orphelin à l'âge de 3 ans, il est pris en charge par
les Solitaires de Port-Royal, jansénistes lui assurant une éducation religieuse et littéraire.
Jean Racine s'oriente rapidement vers le théâtre et écrit sa première pièce en 1660.
Il se
rapproche de plus en plus des milieux mondains et littéraires et noue de nombreuses
relations avec des membres influents de l'entourage du roi.
En 1664, Racine écrit "La Thébaïde", avec probablement une intervention de Molière dans
la rédaction de la pièce, et reçoit le soutien de Louis XIV .
Dans "Alexandre le Grand",
encore une tragédie en cinq actes, datée de 1665, l'auteur dépeint le Roi-Soleil sous les
traits d' Alexandre .
Mais son véritable succès arrive en 1667 avec "Andromaque".
Suivent
alors d'autres coups de maître, avec notamment et successivement, en 1670, 1673 et
1674, "Bérénice", "Mithridate" et "Iphigénie".
En 1677, Jean Racine interrompt ses créations dramatiques avec "Phèdre".
Il se consacre
dès lors à l'historiographie et se met, avec Boileau , au service de Louis XIV, appuyé
par Madame de Montespan , alors maîtresse du roi.
Il exerce cette activité durant près de
quinze ans, avant d'écrire deux tragédies : "Esther" et "Athalie", en 1689 et 1691.
Dans son travail d'écriture, Jean Racine traite majoritairement les sujets grecs, comme
son contemporain Corneille .
Jean Racine s'éteint à Paris le 21 avril 1699, à l'âge de 59
ans.
Bérénice, reine de Palestine, est secrètement recherchée en mariage par Antiochus, roi de
Comagène, à l’époque où Titus vient mettre le siège devant Jérusalem.
Celui-ci la voit,
l’aime et, lorsqu’il est vainqueur, l’emmène avec lui à Rome dans le dessein de l’épouser.
Antiochus suit la reine et continue à la voir sous le voile de l’amitié, espérant toujours que
quelque obstacle imprévu viendra traverser les projets de mariage de son rival.
Son espoir
n’est pas trompé.
Le sénat vient faire connaître à l’empereur que les Romains se refusent
à accepter une étrangère pour impératrice.
Titus se voit donc forcé, à son grand regret,
de sacrifier son amour à son ambition ; mais n’ayant pas la force d’annoncer lui-même
cette résolution à Bérénice, il charge Antiochus de cette douloureuse mission.
Bérénice,
qui a de la peine à y croire, accourt, pour s’en assurer, dans l’appartement de l’empereur
et y rencontre le Sénat qui vient féliciter Titus de la rupture de son mariage.
Elle s’éloigne
aussitôt, résolue à se donner la mort ; mais bientôt, assurée de l’amour de Titus et ne
voulant pas compromettre son autorité, elle prend la généreuse résolution de quitter l’Italie
avec Antiochus dont elle n’encourage pas néanmoins les espérances.
Développement :.
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