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Jean-Paul Marat

Publié le 16/05/2020

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« Enfant, Jean-Paul maîtrise très tôt plusieurs langues.

Il lit autant qu'il écrit.

En dépit de la modestie de safamille, il parvient à étudier la médecine à Bordeaux puis à Paris.

De 1767 à 1777, c'est en Angleterre et enEcosse qu'il pratique la médecine.

Il y écrit plusieurs textes comme, dès 1774, Les Chaînes de l'esclavageoù il dénonce la tyrannie tout autant que la corruption de la cour.

La même année, il entre dans la franc-maçonnerie.

A son retour en France, il devient médecin des gardes du comte d'Artois.

Ni sa réputation demédecin ni les mémoires scientifiques sur les sujets les plus divers qu'il publie ne lui permettent d'entrer àl'Académie des sciences.

En revanche, ses textes retiennent l'attention de Goethe comme celle deFranklin.

Son Plan de législation criminelle propose, en 1780, une profonde réforme de la justice.

Mais, laid,petit, négligé et sale, il est solitaire.

Lorsque la Révolution commence, Marat vit une quarantaine qui est letemps de l'aigreur.

Le 12 septembre 1789 sort le premier numéro de son journal L'Ami du Peuple.

Maratn'y défend pas longtemps la monarchie constitutionnelle.

Il dénonce.

Il accuse.

Il combat Necker commeLa Fayette.

Il songe à une dictature du peuple.

Il exige un pouvoir révolutionnaire implacable.

Sa colère,sa hargne, lui valent à plusieurs reprises d'être poursuivi, d'être incarcéré, de devoir s'exiler.

Son journalest plusieurs fois suspendu.

Les massacres de Septembre, dont il est par son intransigeance, l'un desresponsables, sont justifiés par le complot monarchiste qui menace.

Jacobin, député de Paris à laConvention, il se veut le porte-parole des sans-culottes, le plus intraitable des montagnards.

Il n'admetpas l'esprit qui est celui des girondins et provoque par l'insurrection du 2 juin 1793 leur chute.

Le 13 juillet1793, alors que Marat prend l'un de ses bains qui apaisent la maladie de peau qui le ronge, il reçoit unejeune Normande qui vient lui dénoncer un complot.

C'est Charlotte Corday.

Quelques minutes à peineaprès avoir été mise en présence de Marat qui corrige les épreuves de son journal, elle lui enfoncejusqu'au manche son couteau dans le cou.

Martyr de la Révolution, il est enterré au Panthéon d'où soncorps est enlevé après Thermidor. Jean-Paul Marat (1743-1793) Révolutionnaire français.

Après des études aux Pays-Bas, en Angleterre et en Ecosse, il devient médecin.

De retouren France, il est nommé médecin des gardes du comte d'Artois, le frère de Louis XVI.

Il mène de nombreusesexpériences médicales, et aspire à la reconnaissance de ses travaux, en vain : il arrête la médecine à la suite d'unavis défavorable porté par l'Académie des sciences sur ses travaux.

Il se met alors à écrire et rédige une séried'ouvrages d'inspiration politique.

L'un d'eux, le Plan de législation criminelle, est interdit par Brissot.

Dès lors, Maratn'aura de cesse de s'opposer aux Girondins.

Il est également rédacteur de l'Ami du Peuple qu'il fonde en 1789, et ilest l'un des dirigeants du club des Jacobins.Dans les années 1790-1792, il est plusieurs fois contraint à l'exil à Londres.

Début septembre 1792, il estl'instigateur d'une campagne de presse particulièrement virulente, qui fait de lui l'un des principaux responsables desmassacres de septembre.

Le peuple de Paris l'élit à la Convention nationale, où il est l'un des membres les plus actifsdu parti de la Montagne et s'oppose aux Girondins.

Ceux-ci tentent alors de se débarrasser de lui par un procès maisil est acquitté et porté en triomphe par la foule.

Il contribue à provoquer l'insurrection des 31 mai et 2 juin 1793, quiaboutit à la chute des Girondins et à l'arrestation de leurs principaux représentants.

Pour cette raison, il estpoignardé dans son bain par Charlotte Corday le 13 juillet.

Cet assassinat débarrasse en fait Robespierre d'un rivalencombrant parce que très populaire.

Il est élevé au rang de martyre de la Révolution, son corps est porté auPanthéon et son portrait accroché à la Convention.

A la fin de la Terreur, sa popularité s'estompe, et son corps estretiré du Panthéon. Adulé par les sans-culottes, craint et haï par les modérés, porté aux nues après sa mort, puis voué aux gémonieslors de la réaction thermidorienne, ce polémiste, né le 24 mai 1743 à Boudry (Suisse) d'un père sarde et d'une mèregenevoise, étudia la médecine en France et en Grande-Bretagne avant de s'établir à Paris comme médecin desgardes du corps du comte d'Artois.

Il avait déjà publié quelques mémoires sur des sujets scientifiques, ainsi quediverses brochures dans lesquelles il développait ses théories favorites sur l'insolence des riches et le despotisme del'Etat.

La Révolution survenue, il se jeta dans la mêlée et fonda un journal, L'Ami du peuple, afin de démasquer lesfripons et les traîtres.

Mais ses attaques contre certaines personnalités, en particulier Necker et La Fayette, luivalurent des poursuites judiciaires; il dut se cacher et même s'exiler en Angleterre.

Inscrit aux Cordeliers, sa passionrépublicaine se déchaîna après la fuite de Varennes et la fusillade du Champ-de-Mars.

Il continua à vaticiner contreles nobles et les prêtres, mais sa pitié pour les déshérités lui attira la reconnaissance populaire.

La chute desTuileries (10 août 1792), à laquelle il avait travaillé, l'exalta.

Ses furieuses diatribes contribuèrent alors à créer leclimat de haine dans lequel baignait la capitale lors des massacres de Septembre.

Elu député de Paris à laConvention, il soutint la Commune et la Montagne contre les Girondins.

Mais sa violence verbale comme sonapparence débraillée déplaisaient même à ceux qui partageaient ses idées.

Les grands Montagnards le tenaient àl'écart.

L'Ami du peuple avait alors fait place au Journal de la République française, qui allait devenir lui-même LePubliais te de la République française.

Après la condamnation du roi, la lutte de Marat contre les Girondins continuaavec plus de violence.

A la suite d'un de ses appels à l'insurrection, ses adversaires le firent décréter d'accusation,mais l'immense popularité dont il jouissait à Paris lui permit d'être acquitté par le Tribunal révolutionnaire et il futramené en triomphe à la Convention.

Il s'acharna alors contre ses adversaires.

La proscription des Girondins incitaune de leurs admiratrices, Charlotte Corday (1768-1793), à venir à Paris assassiner celui qu'elle jugeait responsablede toutes les atrocités de la Révolution (13 juillet 1793).

Elle fut décapitée.

Les restes du tribun furent transférésau Panthéon.

Ils y restèrent jusqu'au 26 février 1795, date à laquelle ils furent jetés à la fosse commune.. »

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