Jean Moréas1856-1910Pseudonyme de Jean Papadiamantopoulos.
Publié le 23/05/2020
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Jean Moréas
1856-1910
Pseudonyme de Jean Papadiamantopoulos.
La chronique plus ou moins apocryphe du café
Vachette ne saurait l'emporter en intérêt sur le rôle de chef d'école et sur l' œ uvre de grand
poète français de ce Grec qui, d'abord symboliste, fonda en 1891 l'école romane, d'où
naquit le néo-classicisme. Les Syrtes (1884), les Cantilènes (1886) sont délicieux sans
originalité. Le Pèlerin passionné (1890) où il veut faire revivre “ la bonne et luxuriante et
fringante langue française d'avant les Vaugelas et les Boileau-Despréaux ”, Enone au clair
visage, Eriphyle et les Sylves (1894), sont ainsi d'une langue délibérément archaïsante, dont
se délivrent les Stances , publiées de 1899 à 1905 (avec un dernier “ livre ” posthume en
1920).
Il faut citer aussi l 'Iphigénie à Aulis , adaptée d'Euripide, celle de ses œ uvres que
Moréas préférait, et rappeler la grande leçon qu'il donna en quelques mots à son lit de
mort et que Barrès nous a transmise : “ Il n'y a pas de classiques et de romantiques...
C'est
des bêtises.
”.
»
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