Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M. d'Offreville, commentaire
Publié le 07/07/2020
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« Rousseau ? Expliquer le texte suivant : II ne faut point confondre le bonheur avec la vertu. II est certain que faire le bien pour le bien, c'est le faire pour soi, pour notre propre intérêt, puisqu'il donne à l'âme une satisfaction intérieure, un contentement d'elle-même sans lequel il n'y a point de vrai bonheur. Il est sûr encore s que les méchants sont tous misérables, quel que soit leur sort apparent, parce que Ie bonheur s'empoisonne dans une âme corrompue, comme Ie plaisir des sens dans un corps malsain. Mais il est faux que les bons soient tous heureux dès ce monde, et comme il ne suffit pas au corps d'être en santé pour avoir de quoi se nourrir, il ne suffit pas non plus à l'âme d'être 10 saine pour obtenir tous les biens dont elle a besoin. Quoiqu'il n'y ait que les gens de bien qui puissent vivre contents, ce n'est pas à dire que tout homme de bien vive content. La vertu ne donne pas le bonheur, mais elle seule apprend à en jouir quand on l'a : la vertu ne garantit pas des maux de cette vie et n'en procure pas les biens ; c'est ce que ne fait pas non plus 15 le vice avec toutes ses ruses ; mais la vertu fait porter plus patiemment les uns et goûter plus délicieusement les autres. Nous avons donc, en tout état de cause, un véritable intérêt à la cultiver, et nous faisons bien de travailler pour cet intérêt, quoiqu'il y ait des cas où il serait insuffisant par lui-même, sans l'attente d'une vie à venir. Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M. d'Offreville, 1761. ...»
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Rousseau
► Expliquer le texte suivant :
Il ne faut point confondre le bonheur avec la vertu.
Il est certain que
faire le bien pour le bien, c'est le faire pour soi, pour notre propre inté
rêt, puisqu'il donne à l'âme une satisfaction intérieure, un contentement
d'elle-même sans lequel il n'y a point de vrai bonheur.
Il est sûr encore
s que les méchants sont tous misérables, quel que soit leur sort apparent,
parce que le bonheur s'empoisonne dans une âme corrompue, comme le
plaisir des sens dans un corps malsain.
Mais il est faux que les bons soient
tous heureux dès ce monde, et comme il ne suffit pas au corps d'être en
santé pour avoir de quoi se nourrir, il ne suffit pas non plus à l'âme d'être
10 saine pour obtenir tous les biens dont elle a besoin.
Quoiqu'il n'y ait que
les gens de bien qui puissent vivre contents, ce n'est pas à dire que tout
homme de bien vive content.
La vertu ne donne pas le bonheur, mais elle
seule apprend à en jouir quand on l'a: la vertu ne garantit pas des maux
de cette vie et n'en procure pas les biens ; c'est ce que ne fait pas non plus
1s le vice avec toutes ses ruses ; mais la vertu fait porter plus patiemment les
uns et goûter plus délicieusement les autres.
Nous avons donc, en tout
état de cause, un véritable intérêt à la cultiver, et nous faisons bien de
travailler pour cet intérêt, quoiqu'il y ait des cas où il serait insuffisant par
lui-même, sans l'attente d'une vie à venir.
Jean-Jac ques
Rousseau, Lettre à M d'Offreville, 1761.
La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise.
Il faut et il suffit
que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du
problème dont il est question..
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