Jean-Jacques HENNER:PORTRAIT DE JEUNE FEMME.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Jean-Jacques HENNER
PORTRAIT DE JEUNE FEMME
Renner avait des idées bien arrêtées.
Les femmes, pour lui plaire,
devaient toujours être rousses.
Il nous en a laissé d'innombrables
portraits, souvent difficiles à identifier.
Avec leur allure un rien
farouche, elles ont gardé tout leur pouvoir de séduction.
C'est surtout pour subvenir à ses besoin s que
Henner a peint autant
de portraits.
Les grondes
familles bourgeoises aimaient faire poser
leurs
enfants Entr e l'artiste et les parents, les discus
sions étaient souvent vives.
Une mère voulut un
jour que sa fille pose en pied dons une robe
spécialement cousue pour la circonstance.
Henner préférait peindre uniquement
son visa
ge et voulait qu'elle reste dons la tenue qu'elle
portait
en arrivant.
«Elle prétendait que dans
un
portrait il faut voir la taille, raconta-t-il.
Qu'est-ce que ça fait
la taille! Si elle ne se
laisse pas peindre telle que je l'ai vue, je
n'aurai aucun
plaisir à faire son portrait.
»
L'HOMME
Fils de simples cultivateurs alsaciens, Henner
manifeste
très tôt des dons pour le dessin.
On
l'envoie suivre des cours à Strasbourg, où il
reçoit un enseignement tout à fait classique
dans la classe
de Gabriel Guérin.
A la mort
de son professeur, il s'inscrit à Paris, où il
devient l'élève de Michel-Martin D rol ling.
Il
portage alors sa vie entre la capitole et sa
chère région natale, tout en se présentant
régulièrement ou prix
de Rome.
Après de nom
breux échec s, il finit par gagner le premier
prix
en 1 857, douz e ons après son arrivée à
Paris Henn er va alors passer les cinq années
suivantes
à la Villa Medicis, où il perfectionne
son art.
A son retour, il accumule les prix, les
méda illes et les honneurs.
Son style réaliste
plaît ou jury du Salon, mois il n'est pas
homme à se laisser griser par le succès.
D'un
naturel modes te,
il ne se ferme pas à la révolu-
LA COTE
Célèbre de son vivant, Jean-Jacques
H
enner n'est guère reconnu par la
postérité .
On trouve certaines de ses hui l.es
à 6000 FF ( 1 000 dolla rs)! Une Jeune
Femme rousse de profil a atteint 19 000 FF
(3500 dollars) en 1993.
C'est peut -être le
moment
d'acheter.
Jean-Jacques HENNER 1829-1905
•
Portrait de jeune femme, ou
Portrait
de femme, Lola
• Huile sur toile 51,5 cm x 40 cm
• Signé à droite, « JJ HENNER ~>
• Date inconnue
• Localisation: Mulhouse, musée
des Beaux-Arts
lion artistique qui se déroule sous ses yeux.
Il
a de la sympathie pour les impressionnistes et
ouro le courage de défendre Monet.
LE TABLEAU
Henner joue
sur le contraste entre les teintes
sombr es de la che ve lure , dont le roux pro
fond finit par
se confondre avec l'arrière -plon,
et 1 'éclot des chair s généreusement offertes
de
son modèle De ce tte jeune femme on ne
connaît que le prénom,
Lola Son visage a
une expression farouche.
Avec ce regard
à
demi-plongé dons l'ombre , elle semble
craindre celui qui la regarde .
Il y a pourtant
beaucoup d'érotisme dans ce portrait, qui,
cependant, est peint comme à l'insu du
modèle.
Cette Frileuse [encore une rousse) fait partie des collections du musée de Mulhouse.
Henner a en effet beaucoup peint en Alsace..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- GOUGES, Marie Olympe Gouze, dite Olympe de(1748-3 novembre 1793)Ecrivain, femme politiqueMarie Olympe Gouze, qui est contrainte de se marier en dépit de savolonté à dix-sept ans, est convaincue, née en 1748, d'être la filleillégitime du marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan.
- Jean-Jacques HENNER:PETITE BERGÈRE.
- Jean-Honoré Fragonard par Jacques WilhelmConservateur au Musée Carnavalet, Paris Né à Grasse en 1732, Jean-Honoré Fragonard vient tout jeune à Paris.
- GOUGES, Marie Olympe Gouze, dite Olympe de (1748-3 novembre 1793) Ecrivain, femme politique Marie Olympe Gouze, qui est contrainte de se marier en dépit de sa volonté à dix-sept ans, est convaincue, née en 1748, d'être la fille illégitime du marquis Jean-Jacques Lefranc de PompignanF182C.
- Jean-Jacques HENNER:LE RÉVEIL DE L'ENFANT.