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Jean-François MILLET:LES GLANEUSES.

Publié le 17/05/2020

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« Jean-François MILLET LES GLANEUSES D'origine rurale, Millet a consacré sa vie à peindre d'humbles paysans vaquant inlassablement à leurs occupations.

Il nous livre ici une de ses célèbres versions des Glaneuses, d'une force et d'une simplicité remarquables.

Nul mieux que Millet n'était apte à com­ prendre et à représenter avec authenticité et compassion la dure vie des paysans au XIX• siècle.

«Paysan je suis né, paysan je resterai» , aimait-il à dire.

Curieusement, ses contemporains saluèrent davantage ses quali­ tés humaines gue son indéniable talent.

On vantait sa simplicité, sa pureté de cœur et son intégrité, tout en notant sa tendance à la mélancolie et au pessimisme.

Selon la légen­ de, il priait avant de peindre, et sa foi semble illuminer ses œuvres les plus simples.

L'ŒUVRE Vers 1855, Millet exécute un dessin prélimi­ naire et une version verticale d'une scène identique, intitulée L'Eté, /es glaneuses.

Dans cette dernière, les paysannes sont croquées dans les mêmes positions inclinées, mais avec des vêtements de couleurs différentes.

Dans l'œuvre de 1857, les trois femmes au premier plan se détachent plus nettement sur un vaste champ en vue panoramique.

Leurs gestes sont observés avec une précision d'autant plus éton­ nante que le peint re a réalisé le tableau de mémoire, comme à son habitude.

On admire aussi les talents de coloriste de l'artiste: ses harmonies de brun, de vert et de rose, et ses vives touches de bleu et de rouge sur les fou­ lards des paysannes, qui égaient incontestable­ ment le tableau.

Dans la version de 1855, deux immenses meules de foin et une charre tte se dressent immédiatement à l'arrière-plan.

LA COTE On ne trouve guère aujourd'hui que des dessins ou des eaux-fortes de MUlet dans des ventes publiques.

La plupart des huiles de l'artis~ .

se trouvent en effet dans d~ ooll~ioôs .

: ...

publiques.

Un Retour del ~ltllmps · ·• ·t.

avait néanmoins atteint il,f milli()ns de francs français (2 millions de dollars) à New York en 1991.

Jea-l'nllçoll MILLET 1114-1875 ·IA•Giae .., .

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...

13,5aa x 111 aa • Slall6 a IIM,.

droite, «J •• JI'.

Milet» • Pelat- 1857 • J.«aaleedoa:......, ....

d'Onay • Esposldonl: ......, 1117, 1867, 18119 Dans l'œuvre de 1857, la perspective s'élargit et s'approfondit pour englober d'autres gla­ neuses et quelques maisons près de l'horizon.

Ici, les meules de foin et la charrette sont repoussées loin des trois glaneuses, sous un ciel uniformément gris.

LA CRITIQUE Les critiques ne restèren t pas tous insensib les au talent de Millet.

A l'époque des Glaneu­ ses, Edmond About salue «l'avènement d'un grand peintre marchant en sabots sur la route de Michel - Ange et de Le Sueur» .

Pour sa part, Ernest Chesneau reconnaît l'influence de la sculpture grecque sur le ~intre: «Ce n'est pas sans profit pour son êducation d'artiste que Millet avait accroché dans son atelier de Barbizon des plâtres du Parthénon », écrit-il.

... .. .

ReP.renant une tradition si bien illustrée par Millet , Pissarro sut renouve ler les thèmes de r'impressionnisme.

Van Gogh fera de même.. »

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