Jean-Dominique INGRES:LE BAIN TURC.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Jean-Dominique INGRES
LB BAIN TURC
Apr ès de longues recherches, Ingres se lance dans son œuvre maîtresse ,
« Le Bain turc ~, à quatre-vingt-deux ans.
Napoléon échangera le
tableau contre un autoportrait , la nudité des baigneuses ayant choqué
son épouse.
En 1808, Ingres peint La Grande Baigneuse,
plus familièrement connue sous le nom de Bai
gneuse Va/pinçon, et La Petite Baigneuse.
On
retrouve le même modèle assis de dos dans Le
Bain turc, brossé une cinquantaine d'années
plus tard.
Mais.
d'autres toiles, comme L'Inté
rieur de harem et L'Odalisque à l'esclave,
annoncent aussi le chef-d' œuvre d'Ingres.
A
l'époque, l'orientalisme est à la mode.
Le
peintre tire vraisemblablement son sujet fétiche
des Lettres de Lady tv\ontagu, qui évoquent les
bains des femmes turques à Constantinople et
Andrinople.
l'ŒUVRE
Dans sa version initiale, la toile était carrée.
Ingres lui donne une forme circulaire avant de
la vendre à l'ambassadeur de Turquie à Paris,
Khali~Bey.
Chaque figure a fait l'objet de F?lu
sieurs études, dans lesql!elles le peintre lui fait
prendre
des attitu des différentes.
La baigneuse
principale, dont les épaules sont éclairées par
une lumière diffuse , re pr e nd pre sque la même
pose que dans La Grande Baigneuse et La
Petite Baigneuse.
Ici, elle est assise à même le
sol, une mandoline dans les mains, alors que
dans
les tableaux précédents elle se repose
sur un lit.
Dans Le Bain turc et La Petite Bai
gneuse, ses cheveux sont noués avec le même
foulard blanc et jaune.
De plus, on retrouve
chez
les trois modèles le même dos exagéré
ment allongé à partir de la taille.
La première ooigneuse sur la droite adopte
une pose
semblable au modèle de L'Oda-
LA COTE
La plupart des œuvres d'Ingres
se trouvent dans des musées ou des
collections privées.
Dans
les ventes
publiques,
elles valent entre 2,5 millions
de
francs français (455000 dollars)
et près de S miUioos de francs français
(900000
doUars).
Mais une boUe telle que
Le Bain turc est aujourd'hui inestimable.
lisque à l'esclave : sa tête et ses bras sont ren
versés en arrière , ses seins et son ventre offerts
au regard du spectateur.
Les autres figures ont
le visage arrondi, le nez fin et les lèvres sen
suelles chers à Ingres.
A l'arrièr~ lan , les bai
gneuses
se prélassen t dans des po ses tout
aussi lascives.
On r emarque la présence de
deux Noires , dont
la peau rehausse la carna
tion
rose des baigneuses .
Le souci du détail
reste omniprésent chez le peintre: les flacons
sur la table et les colliers ornant le cou des
baigneuses sont brossés avec une minutie
extrême.
l'HISTOIRE
Le tab leau a fait partie de la col lection du
prince
Napo l éon.
Echangé contre un autopor
trait,
i l a ensuite été acqu is par Khal i~Bey.
Il a
apparte nu u ltérieurement au co llectionneur
Constant Say, p u is au prince Amédée de Bro
glie.
Il a été do nné au Louvre par la Société
des amis du Louvre ,
en 191 1 .
Étonnante
étude que ceHe femme à tro is
bras 1 Pour l a baigneuse
figurant au
premier plan,
à droite , Ingres a hésité
entre deux attitudes..
»
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