Jean Bouillaud1796-1881En découvrant que le rhumatisme articulaire aigu est à l'origine d'un grand nombre decardiopathies valvulaires, de péricardites et de myocardites, Bouillaud a conquis l'une despremières places dans l'histoire de la cardiologie.
Publié le 22/05/2020
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Jean Bouillaud
1796-1881
En découvrant que le rhumatisme articulaire aigu est à l'origine d'un grand nombre de
cardiopathies valvulaires, de péricardites et de myocardites, Bouillaud a conquis l'une des
premières places dans l'histoire de la cardiologie.
Il naquit le 16 septembre 1796 dans un petit hameau, Braguette, de la commune de Garat,
près d'Angoulême.
Son père était vigneron.
A l'école primaire de Garat, il fut remarqué par
l'instituteur.
Aussi le fit-on entrer au lycée où il moissonna tous les prix.
Son oncle était
chirurgien-major du 36e régiment de ligne et avait été décoré à Austerlitz par Napoléon
lui-même.
Il dirigea son neveu vers l'étude de la médecine dans l'espoir d'en faire un
chirurgien.
Bouillaud arriva en diligence à Paris en janvier 1814.
Il avait dans sa poche une
lettre de recommandation de son oncle pour le baron Percy, personnage très influent, à la fois
médecin en chef de l'armée et professeur à la Faculté de médecine.
Le baron ne parut pas
tenir compte du jeune paysan charentais qui venait d'arriver à Paris, son accueil ne fut ni
encourageant ni bienveillant.
En 1814, Paris était le siège de bouleversements politiques qui désorganisaient
l'enseignement.
Bouillaud néanmoins allait travailler à l'Hôpital Saint-Louis.
Mais Paris était
envahi par le typhus et l'on ferma l'Hôpital Saint-Louis aux jeunes étudiants.
D'autre part, les
Alliés approchaient de Paris, et Bouillaud alla faire le coup de feu à la Barrière de Clichy avec
les élèves de l'École polytechnique.
Puis ce fut le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, et
Bouillaud participa à l'enthousiasme général.
Il s'enrôla dans le 3e régiment de hussards à
Dole en disant : “ J'aime l'Empereur ; mais je hais le Roi que je n'ai jamais vu.
” Après
Waterloo, Bouillaud rentra un peu penaud dans sa famille et écrivit alors à sa s œ ur :
“ Combien j'approuve cette maxime : il ne faut jamais se mêler des affaires des rois et des
empereurs.
”
Il revint à Paris en 1816, accompagné de son oncle qui travailla avec lui pour l'encourager et
l'aider.
Il conquit l'estime de Dupuytren et ce dernier se fit plus tard soigner par lui.
Il franchit
rapidement les principales étapes de la carrière médicale : externe en 1818, interne en 1819,
docteur en 1823, médecin des hôpitaux en 1831, professeur de clinique médicale à la Charité
la même année, doyen de la Faculté en 1848, président de l'Académie de médecine en 1861,
membre de l'Académie des sciences en 1868.
Il fit une courte incursion dans la politique ; élu
membre du Corps législatif en 1842, il abandonna cette fonction en 1848 pour se consacrer
entièrement à la médecine.
Après la mort de sa femme en 1870, sa santé fut ébranlée et il
donna en 1875 sa démission de professeur de clinique.
Par la suite, il fit quelques voyages.
Le
15 octobre 1881, il rentra fatigué d'un voyage en Suisse et mourut au cours d'un état syncopal
le 25 octobre 1881.
Il fut toute sa vie d'une droiture inflexible, d'une dignité parfaite.
Mais il était d'un caractère
difficile, comme en témoignent les sévères critiques qu'il fit de la gestion d'Orfila, son
prédécesseur au décanat de la Faculté de médecine.
Son attitude souleva des disputes, il fut
attaqué par divers professeurs, Trousseau entre autres.
Il dut rapidement donner sa.
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