Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme
Publié le 23/05/2020
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«
« Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la
liberté de l’homme.
Chacun agit non seulement sous une
contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité
intérieure », voici ce que cite Einstein dans son essai Comment je
vois le Monde.
Communément, la liberté est définie comme étant
une possibilité de penser ou de faire ce que l’on veut sans
contraintes.
Celle-ci peut être associée au terme du « pouvoir »,
qui reste propre à chaque être selon ses désirs.
On pourrait alors
s’interroger sur le fait que cette liberté puisse être plus ou moins
atteinte.
Pour cela, il est nécessaire de se demander en quoi est-
ce que l’on définit notre capacité à être libre.
Pour répondre à
cette question, nous traiterons tout d’abord d’une liberté
commune, puis de cette liberté néanmoins sous contraintes.
Dans un premier temps, commençons par présenter la
liberté commune, en étudiant la liberté de penser que possède
tout être.
Cette liberté, que l’on peut associer à une partie du libre
arbitre, est la capacité à penser par soi-même.
Selon Epictète, « la
liberté c’est l’indépendance de la pensée », ce qui montre que
pour lui, l’esprit et la pensée est le premier moteur de la liberté.
En effet, lorsque nous nous retrouvons à faire un choix, l’esprit
nous oriente vers ce que nous pensons être le mieux pour nous.
De plus, Epictète cite également : « Ce ne sont pas les choses qui
nous nuisent mais le regard que nous portons sur elles ».
Beaucoup de choses dépendent de notre volonté propre et du
jugement que l’on porte sur elles pour ne pas entraver nos désirs
de liberté.
Tout être a le droit d’avoir son opinion, aucune loi ne
l’interdit, on peut donc associer liberté de pensée à liberté de
conscience.
Selon Epictète, c’est en créant sa propre pensée qu’il
choisit son propre degré de liberté.
Comme dit au-dessus, c’est
nous qui choisissons d’être libre ou non.
Pour Descartes, le plus
bas degré de liberté est lorsque l’on agit par indifférence.
En effet,
si l’on prend l’exemple d’être partagé entre deux choix
importants, lorsqu’il n’y a aucun jugement apporté afin de choisir
un côté plutôt que l’autre, on agit ainsi sans détermination en se
retrouvant vers une voie qui ne nous apporte ni plus ni moins de
satisfaction.
C’est donc de ce fait que nous sommes responsables
de par nos pensées, de notre liberté.
Cependant ce libre arbitre ou liberté de pensée entraine
l’homme à être maître de ses actions..
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