Japon (1984-1985): Priorité à l'Asie
Publié le 18/09/2020
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Japon (1984-1985)
Priorité à l'Asie
L'année 1984 a été la meilleure qu'ait connue le Japon depuis 1978.
Dominée par
les préoccupations de politique intérieure, elle a été marquée, en novembre, par
la désignation par consensus des dirigeants du Parti libéral-démocrate (PLD) de
M.
Yasuhiro Nakasone comme président du parti - et donc comme Premier ministre -
pour un nouveau terme de deux ans.
Affaibli par le revers de son parti aux
élections de décembre 1983, M.
Nakasone s'est employé tout au long de l'année
1984 à rétablir sa position et à juguler les ambitions de "nouveaux leaders"
comme MM.
Abe, Miyazawa ou Takeshita, représentants de factions rivales qui
aspiraient tous au poste de chef du Gouvernement.
Il a finalement obtenu sa
renomination sans passer par l'organisation de "primaires" au sein du parti, en
s'imposant comme le seul candidat possible à la direction des affaires.
Il y est
parvenu notamment grâce à l'appui personnel de l'ex-Premier ministre, Kakuei
Tanaka, chef de la plus puissante des factions du PLD (qui l'avait porté au
pouvoir en 1982).
Malgré la condamnation de M.
Tanaka pour corruption en 1983,
et les promesses de M.
Nakasone de réduire son influence sur la vie politique,
la relation entre les deux hommes est demeurée étroite, et leur alliance a
dominé le parti au pouvoir.
Réarmement moral ...
et militaire
M.
Nakasone a mis l'accent sur des thèmes de politique intérieure chers aux
Japonais.
Exploitant le désarroi provoqué dans les familles par la
multiplication, ces dernières années, d'actes de violence ou de vandalisme dans
les écoles, des suicides d'adolescents et de conflits parents-enfants, il a fait
de la "réforme du système éducatif" une des priorités de son action.
En
septembre 1984, il a mis sur pied un Conseil extraordinaire chargé d'élaborer
une réforme en profondeur du système mis en place après la guerre par les
Américains.
Cette initiative a été violemment critiquée par le syndicat des
enseignants, qui a accusé le Premier ministre de vouloir restaurer certains
éléments du système éducatif impérial d'avant-guerre.
Mais elle a été bien
accueillie dans la population, de même que la poursuite des efforts du
gouvernement pour restaurer les finances publiques par la "réforme
administrative" - c'est-à-dire le dégraissage de l'administration et la
dénationalisation de certaines entreprises publiques.
Cette "réforme administrative" a connu sa première application avec l'adoption
par la Diète (Parlement), à la fin 1984, du projet de loi privatisant la Nippon
Telegraph & Telephone (NTT), entreprise nationale de télécommunications qui
emploie 350 000 personnes.
Cette privatisation, effective en avril 1985, doit
être suivie d'opérations similaires touchant le Japan National Railways (chemins
de fer nationaux) et le monopole des tabacs et du sel.
Au début de 1984, le
gouvernement avait également fait adopter une réforme du système
d'assurances-maladie ayant pour effet d'augmenter le ticket modérateur.
Tout en poursuivant sa lutte pour l'assainissement des finances publiques, M.
Nakasone a mis en avant les succès technologiques et la puissance économique du.
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