JANY HOLT
Publié le 16/05/2020
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1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial
JANV HOLT
NOTICE BIOGRAPHIQUE
Actrice naturalisée française née Ekaterina
Alexandra Vladesko-Olt à Bucarest (Rouma nie) le 13 mai 1912.
Venue à Paris en 1926 pour faire des études commerciales, elle préfère
embrasser la carrière de comédienne et s'inscrit
aux cours de Gabrielle Fontan et Charles Dul lin.
Doublure au théâtre, elle doit soudain rem
placer l'actrice Jackie Monnier tombée malade
et affronte pour la première fois le public face à Harry Baur dans« David Golder "· Puis elle est
engagée par Ludmilla et Georges Pitoëff.
Deve
nue l'épouse de Marcel Dalio (de 1932 à 1937),
elle débute également au cinéma mais gardera toujours une préférence marquée pour les planches où elle jouera Cocteau, Edward Albee, Bernard Shaw, Lillian Hellman ..
A l'écran, elle est très vite sollicitée par les
plus grands cinéastes français : Duvivier,
Renoir, Abel Gance,
Jean Dréville, ·Marcel L'Herbier, Pierre Chenal, et impose petit à petit son physique très particulier et un peu ingrat, pommettes saillantes et taches de rousseur, et
un discret charme slave.
Ce qui la cantonnera aux seconds rôles de femmes de caractère
confrontées à d'insolubles problèmes.
Telle la
poitrinaire condamnée de LA MAISON DU
MALTAIS ou la criminelle rachetée par la foi
des ANGES DU PÉCHÉ.
Décorée en 1944 de la Croix de Guerre pour faits de Résistance, Jany Holt abandonne le
cinéma en 1956 (mis à part un bref retour à l'écran en 1968 et en 1985).
Elle se consacre au théâtre depuis cette date,
écrivant en outre et sous pseudonyme des scéna
rii et des adaptations pour la télévision.
Très
sévère avec elle-même, elle a toujours considéré
le théâtre comme sa seule raison de vivre : «Pour moi, il n'y a que lui qui compte vraiment.
Il est non seulement mon métier mais en même
temps mon amour, mon sport, mon violon d'Ingres.,, «Comédienne, c'est un métier
superbe, ajoute-t-elle, mais je voudrais l'exercer
à ma façon, sans la dictature de ces metteurs en
scène qui
se prennent pour l'auteur.
Jamais les
grands que nous avons connus n'auraient fait
cela.
Pas plus Dullin dont j'ai été un peu l'élève, que Raymond Rouleau qu'on a l'air d'oublier aujourd'hui et qui pourtant aurait donné du talent à une chaise ...
,, Ce qui explique la rareté
de ses apparitions au cinéma, ces dernières
années.
FILMOGRAPHIE
1931 UN HOMME EN HABIT (René Guis-
sart, Robert Bossis).
1935
LE DOMINO VERT
(Herbert Se/pin,
Henri Decoin).
1936
LE GOLEM (Julien Duvivier) - COURRIER-SUD (Pierre Billon) - LES BAS-FONDS (Jean Renoir).
1937
UN GRAND AMOUR DE BEETHO
VEN (Abel Gance) -TROIKA SUR LA PISTE BLANCHE (Jean Dréville) - L'ALIBI (Pierre Chenal).
1938 LA TRAGÉDIE IMPÉRIALE (Marcel
L'Herbier) - .
LA
MAISON DU MAL _I/lJ§ (Pierre Chenal) -LE PARADIS DE SATAN (Félix Gandera, Jean Delannoy).
1942 ANDORRA
ou LES HOMMES D'AI RAIN (Émile Couzinet).
1943
LE BARON FANTOME (Serge de Poli
gny) - LES ANGES DU PÉCHÉ (Robert
Bresson).@ 1945
1946 1947 FARANDOLE
(André Zwobada) -LA
FIANCÉE DES TÉNÈBRES (Serge de Poligny).
MISSION SPÉCIALE (Maurice de Canonge) -LE PAYS SANS ÉTOILES (Georges Lacombe) @
CONTRE-ENQUÊTE (Jean Faurez) - RUMEURS (Jacques Daroy) - NON COUPABLE (Henri Decoin).
1949
L'ÉCHAFAUD PEUT ATTENDRE (Albert Valentin) - DOCTEUR LAEN NEC (Maurice Cloche) -MADEMOI
SELLE DE LA FERTÉ (Roger Dallier)@
N 1950 LE FURET (Raymond Leboursier).
~
1952
1956 LE GANTELET VERT (The Green r-..
Glove, Rudolph Maté).
-~-ô LES INSOUMISES (René Gaveau) @ -~ GERVAISE (René Clément).
1968
LE GRABUGE (Edouard Luntz).
1985
TARGET (id, Arthur Penn).
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