Jan Baptist Van Helmont1577-1644Paracelsiste ardent, van Helmont naquit à Bruxelles, en 1577, trente-six ans après la mort deson maître.
Publié le 22/05/2020
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Jan Baptist Van Helmont
1577-1644
Paracelsiste ardent, van Helmont naquit à Bruxelles, en 1577, trente-six ans après la mort de
son maître.
De très noble origine, sa famille voulut le détourner d'une carrière indigne de son
rang, mais dès les débuts il avait sondé les errements où se complaisait l'art de guérir et il
résolut de l'édifier sur des bases nouvelles.
Il a vingt-deux ans, quand l'Université lui offre la
chaire de chirurgie pour laquelle d'ailleurs il se juge inapte.
Ayant liquidé ses biens, il voyage
en Europe, et ne tarde pas à se convertir définitivement à la chimie et au paracelsisme.
Il
revient en Belgique, se marie, fonde un laboratoire à Vilvorde et y fait foule de travaux et de
découvertes intéressantes, telle la pesée des gaz, et sa renommée s'étend à toute l'Europe.
En
même temps, il soigne une nombreuse clientèle et des milliers de malades par an défilent
dans son laboratoire ; c'est lui-même qui s'exprime ainsi.
Il meurt le 30 décembre 1644 en
léguant tous ses manuscrits à son fils qui les publia chez Elzevier, sous le titre Ortus medicin œ,
id est initia physic œ inaudita, progressus medicin œ novus in morborum ultionem ad vitam longam.
Chez van Helmont, la philosophie de la matière ne laisse subsister que deux des éléments
anciens : l'air et l'eau.
L'air est le lieu où les vapeurs doivent se rendre ainsi que les fumées
des combustions.
Ces vapeurs et impuretés qui prennent ainsi un aspect aériforme,
l'opérateur les dénomme des gas, nom qui leur est resté.
Mais l'air n'est pas un gaz, c'est un
réceptacle qui accueille les gaz dans ses pores.
L'eau est la seule cause matérielle des choses créées, comme il appert de leur dissolution par
l'alkahast, qui réduit tous les corps en eau, quelque solides qu'ils soient.
Ces affirmations,
l'auteur les avance de bonne foi, n'attendant plus que des collaborateurs pour établir la
démonstration des faits qu'il affirme.
Deux principes concourent au développement des substances dont l'eau est la seule
enveloppe : l'initium ex quo ; vient ensuite le ferment ou initium per quod, le principe séminal.
La cause efficiente est l'archée, principe déterminatif de la matière.
En bref, pour ce qui
regarde l'individu, le corps est sous la direction de l'archée-chef qui commande aux archées
locaux, qui sont des archées secondaires, présidant à la destinée de chacun des organes.
Tant que les archées secondaires obéissent à l'archée-chef, la santé règne, mais dès que le
désaccord s'établit entre n'importe quel archée secondaire et l'archée-chef, une maladie
survient caractérisée par l'organe dont l'archée se révolte.
Les auteurs se sont gaussés de ces faits sans preuve ; ils se résument en cette réflexion de
Castiglioni que “ cette architecture baroque n'a pas fait faire à la médecine le moindre
progrès ”.
La thérapeutique de van Helmont est généralement paracelsienne.
Elle a pour fondement une
prétendue correspondance entre le monde extérieur, ou macrocosme, et le monde intérieur,
soit les différentes parties du corps humain, le microcosme.
Il croit que les caractères.
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