James Pradier
Publié le 15/05/2020
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Sculpteur, il reçoit d'importantes commandes officielles, dont les douze Victoires du tombeau de NapoléonIer aux Invalides.
Son œuvre abondante révèle la diversité des thèmes abordés : Prométhée est traitédans un style néo-classique ; Sapho témoigne de son esprit romantique.
James Pradier (1792 - 1852)
Sculpteur très prisé de la première moitié du XIXe siècle, Pradier laissa une œuvre abondante, vouée à la célébrationdu corps humain.
Héritier de la tradition néo-classique, il l'infléchit vers un art plus réaliste, élégant et sensuel.
Un jeune homme brillant.
Issu d'une famille languedocienne réfugiée en Suisse après la révocation de l'édit de Nantes, Jean-Jacques Pradier,dit James, étudia la gravure et le modelage dans sa ville natale, Genève, puis il se rendit à Paris (1808), où il suivitdes cours de peinture et de sculpture.
On remarque dans ses premières toiles une puissance et une libertéd'expression proches de celles de son condisciple Géricault.
Mais c'est la sculpture qui allait l'accaparer (prix deRome en 1813, médaille au Salon de 1819).
Après cinq années passées en Italie, il resta plus marqué par la grâcehellénistique et l'intensité d'expression des Délia Robbia que par la puissance de Michel-Ange, et s'exprima dans desoeuvres élégantes et sensuelles, voire érotiques.
Lors d'un second séjour prolongé à Rome, une patricienne de cetteville lui inspira sa Psyché, qui fit sensation au Salon de 1824 et lui valut la légion d'Honneur.
En 1827, il fut nommémembre de l'Institut et professeur à l'École des Beaux-arts.
L'artiste à succès.
Artiste à la mode, aux nombreux succès sociaux et mondains, Pradier entretint des rapports étroits avec les milieuxlittéraires.
Ce fut dans son atelier qu'Hugo fit la connaissance de Juliette Drouet, qui était son modèle, et Flaubertcelle de Louise Colet, qui posait également pour lui.
Le sculpteur connaissait les faveurs royales et les commandesofficielles ne ralentissaient pas.
Plus soucieux de la conception que de l'exécution, Pradier confiait à ses praticiens lesoin de finir ses marbres ou de reproduire à de nombreux exemplaires des sculptures d'appartement, trèsrecherchées.
Resté fidèle aux attitudes inspirées de l'antique, Pradier les anima en travaillant d'après le modèlevivant et se rapprocha ainsi du réalisme des années 1850.
Quelques œuvres.
Les douze Victoires (1843 - 1852) du tombeau de Napoléon aux Invalides -Lille et Strasbourg, sur la place de laConcorde - Les quatre Renommées des tympans de l'Arc de Triomphe -Psyché (1824), Les Trois Grâces (1831),Sapho (1852), au Louvre -Vénus (Juliette Drouet, 1827), au musée d'Orléans - Phryné (1845), au musée deGrenoble..
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