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James Dean

Publié le 07/12/2021

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1953

 

Marlon Brando

 

Dans le film \"L'équipée sauvage\", réalisé par Laszlo Benedek, Brando incarne le chef d'une bande de motards qui importune chaque week-end les habitants d'une petite ville paisible. Le film dépeint l'effet que produit la mécanisation du monde du travail et de l'environnement sur les loisirs des jeunes aux États-Unis. À cause de son \"contenu rebelle\", le film sera interdit jusqu'en 1968 en Grande-Bretagne. Les jeunes admirateurs du film imitent le look biker de Brando, exprimant ainsi leur opposition au monde des adultes.

 

1955

 

Glenn Ford

 

Le film de Richard Brooks \"Graine de violence\" trace sans compromis des problèmes des jeunes dans les années 50: Glenn Ford, professeur idéaliste d'un lycée technique situé dans les bas-fonds de New York, s'oppose aux voyous qui oppriment ses élèves. L'oeuvre est entièrement placée sous le signe du rock'n roll: la chanson de Bill Haley \"Rock around the clock\" devient l'hymne de toute une génération.

 

1970-1971

 

Malcolm McDowell

 

Dans \"Orange mécanique\", réalisé par Stanley Kubrick, McDowell campe Alex, chef d'une bande de jeunes qui erre dans une ville en volant, violant et tuant. Après son arrestation, il se déclare prêt à subir une thérapie de choc. Libéré, il est incapable de se défendre et subit la violence de ses anciennes victimes. L'oeuvre de Kubrick est une farce amère sur la mécanisation de l'individu.

 

1983

 

Mickey Rourke

 

Dans \"Rusty James\", Rourke interprète l'ancien chef de bande Motorcycle Boy, dont le frère cadet veut devenir l'émule. Il se rend cependant compte que Motorcycle Boy est résigné depuis longtemps et n'attend plus rien de la vie. Le film de Francis Ford Coppola met en lumière les problèmes des jeunes marginaux dans les petites villes de province américaine.


gens connaissent des vérités qui ne sont pas bonnes à dire\". Son dernier film, \"Géant\" (1955), retrace l'ascension du cow-boy Jett qui devient un magnat du pétrole. Le 30 septembre 1955, à la fin du tournage, James Dean, connu pour sa passion de la vitesse, se tue au volant de sa Porsche.

 

En trois films seulement, James Dean s'est élevé au niveau du mythe. Sans doute parce qu'il a incarné le mal de vivre d'une génération et a surgi au bon moment pour séduire une jeunesse avide d'idoles.

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Sa mort dans un accident de voiture, le 30 septembre 1955, est une confirmation macabre de sa devise "live fast, die young" (vivre vite, mourir jeune). Les débuts de James Dean à l'écran le rendent célèbre du jour au lendemain dans le monde entier.

En 1954, dans l'adaptation cinématographique d'Elia Kazan du roman de John Steinbeck "À l'est d'Eden", James Dean interprète un jeune homme qui se bat désespérément pour obtenir l'amour de son père.

Hedda Hopper, critique de cinéma qui accompagne par ses commentaires acerbes les carrières de nombreux acteurs et y met également souvent fin, s'exclame: "je ne me souviens pas d'avoir rencontré un jeune homme aussi débordant d'énergie"... Né le 8 février 1931 à Marian dans l'Indiana, James Dean, de son vrai nom James Byron, est le fils unique d'une famille de fermiers méthodistes.

Lorsque sa mère meurt, en 1939, son père l'envoie dans une communauté de quakers où il grandit sans aucune affection paternelle et soumis à des règles religieuses très strictes.

James Dean ressent ses conditions d'existence de façon si douloureuse qu'il aperçoit dans le cinéma la seule chance de les fuir. À 20 ans, il arrive à New York.

Dans un premier temps, il souffre énormément de l'anonymat de la grande ville.

Il fait du théâtre, interprète quelques petits rôles à la télévision et participe à un spot publicitaire pour Pepsi-Cola.

Il obtient des rôles de second plan dans trois films: "La Polka des marins" (1951), "Baïonnette au canon" (1951) et "Qui donc a vu ma belle?" (1952). En 1952, il réussit le concours d'entrée à l'Actor's Studio, d'où sort son modèle, Marlon Brando.

Il est remarqué pour son interprétation d'un jeune Arabe dans l'adaptation de "L'Immoraliste" d'André Gide, mise en scène à Broadway, alors qu'il mène une vie tumultueuse.

Cela lui vaut de tourner un essai chez les frères Warner: sa carrière va faire alors un bond prodigieux. Dans "À l'est d'Eden", James Dean incarne à merveille un jeune homme qui s'oppose à la génération des adultes.

Le metteur en scène, Elia Kazan, trouve l'égocentrisme et les perpétuels accès de rage de James Dean insupportables, et il qualifie plus tard la star de "pudding infect".

Cependant la jeunesse est enthousiaste, car James Dean lui parle avec son coeur. En 1955, il joue dans le film de Nicholas Ray, "La fureur de vivre", et affirme son image d'adolescent rebelle: le jeune Jim, rongé par l'angoisse, se heurte dans la ville où il vient d'arriver à une bande de jeunes.

Il apparaît sensible et fragile, mais semble plus âgé, plus triste et plus mûr que bien des adultes qui voudraient le tenir en laisse.

Comme le disait un jour le critique cinématographique David Thompson, James Dean plaît aux jeunes car il a compris "que les jeunes 1. »

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