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Jalon de HGGSP-Protocole de Kyoto

Publié le 24/02/2024

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« Samuel Pierre Le protocole de Kyoto Le Protocole de Kyoto est signé en 1997 lors de la COP3, comme étant un protocole additionnel à la Convention sur le climat de 1992.

Il entre en vigueur en 2005, suite à sa ratification par la Russie.

Concrètement, ce traité international a pour objectif de diminuer rapidement de 5,2% les émissions de GES (gaz à effet de serre) par rapport au niveau de 1990 sur une période allant de 2008 à 2012, pour 55 pays industrialisés représentant 55% des émissions en 1990. Ainsi, qu’en a-t-il été de l’application du protocole de Kyoto de 1997 ? Quel est le contexte y étant associé et comment s’est-il déroulé ? Nous essayerons de découvrir quel est le contexte et les enjeux entrainant ce traité international pour l’environnement et le développement durable.

Puis, nous aborderons le déroulement du protocole et son bilan. Lors du Sommet de Rio en 1992, le souhait de la mise en place d’une planification internationale pour lutter contre les effets de la surconsommation mais aussi pour se concentrer sur un développement durable est abordé.

La première étape, sous impulsion de l’ONU, est la 3e Conférence des Parties pour le climat (COP), qui s’est tenue du 1er au 10 décembre 1997 à Kyoto, au Japon.

Les enjeux cernés par la COP sont établis par les travaux du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et leur bilan réalisé juste avant le commencement de cette réunion internationale est sans appel : des enjeux, des restrictions et des applications doivent être institutionnalisées pour lutter contre les effets néfastes de la surconsommation qui ne cessent d’augmenter depuis le début du siècle. L’enjeu principal du protocole de Kyoto est d’enrayer rapidement les effets néfastes de la croissance et de la surconsommation sur l’environnement. L’approche initiale est de s’appuyer sur des analyses scientifiques et critiques notamment réalisées par le GIEC.

La première mesure établie lors de ces rapports est la diminution mondiale des émissions de GES.

Ainsi, chaque Etat signataire du protocole de Kyoto s’engage à réduire sa consommation de GES par rapport à celle établie en 1990.

En théorie, l’Union Européenne, le Japon et les Etats-Unis se mettent d’accord sur une réduction globale entre 6 et 8% de leurs émissions pour parvenir à une diminution totale de 5,2% pour les principaux émetteurs de l’époque.

En 2014, le premier rendu est annoncé : une diminution de 24% des émissions, soit 20% de plus que ce qui était voulu initialement.

Cette diminution des émissions est instaurée par un principe de quotas d’émission échangeable selon les acteurs.

En effet, chaque Etat peut alors vendre des quotas d’émission de carbone aux entreprises.

Ainsi, moins une entreprise émet des émissions, plus elle peut vendre cher ces permis aux entreprises en dépendant.

Dans l’union européenne, une bourse au carbone est alors créée engendrant théoriquement un coût de plus en plus fort pour les entreprises souhaitant émettre des émissions de carbone, ce qui devrait alors entrainer une baisse des émissions.

En 2005, polluer coûte rapidement cher car la tonne de CO2 revient à 30€ et donc les entreprises devraient ainsi moins émettre des émissions de carbone. Cependant, le protocole de Kyoto démontre vite un certain nombre de failles.

Dès 1997, les Etats-Unis signent, mais refusent de ratifier ce protocole.

Le plus gros émetteur mondial de l’époque reprend alors sa production de GES sans aucune contrainte.

Ce départ précoce fait remonter à la surface des enjeux nationaux bien plus importants pour certains pays.

En 2011, le Canada quitte le protocole, sous prétexte que ce dernier entraine une diminution trop importante du nombre d’emplois et donc de la masse monétaire du pays.

Par ailleurs, la théorie du protocole sous-entend.... »

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