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J'aime l'araignée et j'aime l'ortie

Publié le 19/05/2022

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« J’aime l’araignée et j’aime l’ortie INTRO : En lien avec le parcours de lecture (pensés et imagination au 17e siècle), je vous présente la fable la cour du lion du célèbre fabuliste Jean de La Fontaine écrite en 1678.

Extraite du deuxième recueil du livre 7 fable 6, elle fut dédiée à un public plus large et est inspiré de la fable de Phèdre {le lion régnant}, elle est mise en vers par la Fontaine et adaptée pour convenir à la réalité de la cour de Louis XVI.

La fontaine a pour double objectif de plaire et d’instruire à travers des récits qui comportent des moralités, il se sert de l'apologue pour peindre un portrait négative et satirique du roi qui met à l’épreuve ses courtisans qui tentent de s’en sortir en étant hypocrite, malhonnête et ambitieux et passe donc par le détour d’un monde animalier pour dénoncer les vices humains.  Comment le fabuliste parvient-il à décrire une dénonciation à peine voilée de Louis XVI et ses courtisans ? MOUVEMENTS : - v.1 à v.14 : critique du pouvoir royale v.15 à v.32 : critique des courtisans v.33 à v.36 : morale explicite CONCLU : Pour finir, la fontaine utilise les animaux anthropomorphes pour présenter la société de son époque et pour éviter la censure.

Il se sert de l’apologue pour critiquer l’hypocrisie des courtisans et la violence du roi qui ne supporte pas l’honnêteté et la fourberie.

Afin de survivre à cette époque, il fallait être rusé et stratégique.  Une critique à peine voilée du pouvoir royale contemporain. Titre : groupe nominal associant animaux anthropomorphes, métaphore et personnification du lion alterne monde animalier et monde humain. - La volonté de la fontaine est d’évoquer la cour royale : v.

1-2 : « sa majesté lionne », personnification hyperbolique de la lionne : Louis XVI est visé. « Un jour », connecteur temporel : élément déclencheur + passé simple « voulut » : le temps du récit. « Maître » et « lionne », personnification hyperbolique, « ciel », synecdoque : supériorité du roi Louis XIV au pouvoir divin. v.

3-7 : « il manda », verbe d’action évoque monde humain et s’agit personnification de la cour du roi soleil : pouvoir et grandeur du roi. « Donc », conjonction de coordination + terme « vassal » : relation roi/courtisans (le roi se limite à commander et donner des ordres à ses courtisans qui les exécutent).. »

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