Jacques Doriot

« Il est né le 2E septembre 1898 à Bresle (Oise).

Ouvrier à Saint-Denis, il milite à partir de 1916 auxJeunesses socialistes.

Mobilisé en 1917, il est fait prisonnier.

En 1920, il adhère au Parti communiste.Membre dés 1922 du présidium du comité exécutif de l'Internationale communiste, il devient secrétaire dela Fédération française des Jeunesses communistes en 1923.

Contre l'occupation de la Ruhr, il est enprison lorsqu'il est élu député de la Seine en 1924.

Maire de Saint-Denis en 1931, il est exclu du PC en 1934pour avoir pratiqué une politique unitaire, après le 6 février 1934.

Réélu député de la Seine en 1936, ilfonde le Parti Populaire Français (PPF), d'inspiration nationale-communiste.

Préconisant une politique decollaboration avec l'Allemagne dés 1939, il dirige le journal collaborationniste Le Cri du Peuple, et s'engageen 1942 dans la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), combattant SOUS l'uniformeallemand.

Il meurt dans sa voiture, mitraillée sur une route allemande par un avion, le 22 février 1945. Jacques Doriot Le chef du PPF.Né en 1898, dans l'Oise, Jacques Doriot vient travailler comme ajusteur à Paris, en 1915, et devient membre desJeunesses socialistes dès l'année suivante.

En 1917, il est mobilisé.

Il est au Chemin des Dames en 1918, puis, aprèsla victoire, il se retrouve en Orient.

Lorsque les rouges déclenchent la révolution à Budapest, son régiment combaten Hongrie.

Lorsque d'Annunzio tente son coup de force à Fiume, Doriot est là.

Avant d'être démobilisé en 1920, ilpasse encore par l'Albanie.

La scission, au congrès de Tours, entre socialistes et communistes conduit JacquesDoriot au PCF.

Leader écouté des Jeunesses communistes, il participe au IIIe Congrès de l'Internationalecommuniste à Moscou.

En 1923, il est nommé secrétaire général des Jeunesses communistes, mais pas sous son vrainom (il utilise le pseudonyme Guyot).

L'année suivante, Doriot est élu député.

Son voyage en Chine, en 1926, leconvainc que le communisme est un instrument de l'impérialisme de Moscou.

Exclu du PCF en 1934, Doriot fonde, enjuin 1936, le Parti populaire français (PPF).

Il part au combat dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondialeet ne reprend la direction du mouvement qu'en 1941.

Doriot se consacre dès lors à la lutte contre le communisme etparticipe très activement à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.

Orateurenflammé, il organise des meetings de masse pour favoriser le recrutement pour la Légion.

Pour donner l'exemple, iln'hésite pas à s'engager lui-même.

Au mois d'août 1941, Doriot est sur le front de l'Est.

Il y combat à plusieursreprises avant le débarquement allié en Normandie.

Avec les membres les plus actifs du PPF, il se retire alors enAllemagne, où il crée, en janvier 1945, le Comité français de libération.

Avec d'autres collaborateurs des Allemandspassés de l'autre côté du Rhin, Jacques Doriot nourrit l'illusion qu'il pourra, comme de Gaulle, constituer une forcemilitaire suffisante pour reconquérir la France.

Il organise des parachutages d'armes et envoie clandestinement desmaquisards en France.

Hitler, qui a pourtant d'autres soucis, accorde des entrevues à Doriot.

Le chancelier du Reichl'encourage, lui fournit des fonds et le charge même de former un gouvernement de collaboration franco-allemand.En février 1945, cependant, Jacques Doriot est tué au volant de sa voiture par une rafale de mitrailleuse, tirée d'unavion allié survolant l'Allemagne.. »