Italie (2001-2002): Confiance et désillusion
Publié le 17/09/2020
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Italie (2001-2002): Confiance et désillusion
La révolution berlusconienne n'a pas eu lieu et les promesses électorales du
magnat de la télévision tardaient à se concrétiser : un an après l'arrivée au
pouvoir de Silvio Berlusconi et de sa coalition de centre droit (juin 2001),
l'Italie observait avec un mélange de confiance et de désillusion l'action du
gouvernement.
Les conflits sociaux ou la crise de Fiat, le plus grand groupe
industriel du pays, ont été des événements bien plus significatifs que
l'activité gouvernementale, souvent marquée par le conflit entre les intérêts
privés et l'action publique du président du Conseil.
Réformes en plan
Pas de révolution, donc, preuve que dans les sociétés européennes toute réforme,
de droite ou de gauche, demande dialogue social et consensus.
L'une des mesures phares du gouvernement Berlusconi, la réforme du marché du
travail, a été l'objet d'un long bras de fer avec les trois grandes
organisations syndicales, CGIL (Confederazione Generale Italiana del Lavoro),
CISL (Confederazione Italiana Sindacati Lavoratori) et UIL (Unione Italiana del
Lavoro).
Soutenues par l'opinion publique et fortes de presque 10 millions
d'inscrits, les trois confédérations ont su mobiliser leurs troupes, surtout
sous l'impulsion de Sergio Cofferati, leader du syndicat le plus à gauche, la
CGIL.
Le 23 mars 2002, une manifestation sans précédent a vu défiler à Rome
entre deux et trois millions de personnes.
Une autre grande manifestation, le 16
avril suivant, a été suivie par une grève générale (la première depuis celle de
1982 contre la suppression de l'échelle mobile des salaires).
La révision de
l'article 18 du «statut de travailleurs», qui protège les salariés contre les
licenciements, était au c œur du conflit.
Le gouvernement a insisté pour
introduire des dérogations dans le cas des nouvelles embauches.
Un compromis a
été trouvé en juillet 2002, mais seulement avec la CISL et l'UIL, tandis que la
CGIL entendait organiser une nouvelle grève générale à l'automne 2002.
En marge de ce conflit, on a assisté au retour sanglant des Brigades rouges : un
conseiller du ministre du Travail, Marco Biagi, a été assassiné le 19 mars 2002.
Il avait fait l'objet de menaces, mais on lui avait refusé une protection
policière.
Les polémiques sur cette affaire ont contraint à la démission le
ministre de l'Intérieur, Claudio Scajola, qui avait tenu des propos injurieux
sur M.
Biagi.
Outre la modification de la législation portant sur le marché du travail qui
n'avait pas abouti à la mi-2002, la baisse des impôts, deuxième volet de la
révolution libérale promise pendant la campagne électorale, a été reportée.
Une
croissance trop lente (1,5 % prévu pour 2002 par l'OCDE - Organisation de
coopération et de développement économiques) et la nécessité de respecter le
Pacte de stabilité européen ont contraint le ministre des Finances, Giulio
Tremonti, à surseoir à son projet, qui prévoit l'introduction de seulement deux
barèmes pour l'impôt sur le revenu (23 % jusqu'à 100 000 €, 33 % au-delà).
Les
premières mesures d'allégement fiscal étaient prévues pour 2003.
L'impôt sur la
succession et sur les donations a, en revanche, été supprimé (comme promis) dès.
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