Databac

Italie (1989-1990): Signaux d'alarme pour le système politique

Publié le 17/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Italie (1989-1990): Signaux d'alarme pour le système politique. Ce document contient 756 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Italie (1989-1990): Signaux d'alarme pour le système politique Telle l'oscillation d'un pendule, on assistait, le 23 juillet 1989, au sixième retour à la tête du gouvernement de Giulio Andreotti, l'inoxydable homme politique démocrate-chrétien (DC).

Fort de ses quarante-cinq ans de vie politique, il allait marquer de son indiscutable talent de tisseur patient et infatigable la nouvelle saison politique.

Après la chute de Ciriaco De Mita, le leader de la gauche du parti catholique, qui occupa le poste de Premier ministre jusqu'en juillet 1989, c'était la consécration de l'aile modérée de ce parti. Cette nouvelle phase allait être caractérisée par le renforcement de la cohésion à l'intérieur de la coalition gouvernementale, en particulier entre les deux principaux partis qui la composent, la DC et le Parti socialiste (PSI).

Fini le temps des bagarres sans fin entre Ciriaco De Mita et Bettino Craxi, l'incontournable secrétaire du PSI.

Ce dernier apportait sa caution à la direction modérée issue du congrès de la DC de février 1989.

Il en résultait un climat si idyllique que l'on arrivait à baptiser le moment politique des initiales - CAF - de ses inspirateurs (Craxi, Andreotti et Arnaldo Forlani, le secrétaire DC). Maigre bilan pour l'"entente cordiale" Toutefois cette entente sous l'enseigne modérée n'allait pas fournir les résultats escomptés.

A part une législation restrictive dans le domaine de l'usage de drogues (approuvée en mai 1990), on ne trouve guère d'achèvements à mettre à son crédit.

On a même rangé au tiroir le grand dessein des réformes institutionnelles chères à l'aile gauche de la DC, mais le PSI ne se prive pas de les ressortir selon ses exigences tactiques.

Deux réalisations importantes en matière de législation n'ont résulté que de facteurs contingents.

Ainsi l'introduction du nouveau code pénal (octobre 1989), qui a remplacé celui hérité du fascisme, est un vieux projet arrivé enfin à bon port.

Et ce n'est que sur la poussée des événements que le gouvernement, en février 1990, a fait adopter, pour la première fois en Italie, une législation en matière d'immigration. Le faible bilan de la saison politique d'"entente cordiale", auquel s'est ajoutée la cure de jouvence lancée au sein du Parti communiste (PCI), a semblé toutefois - à partir du mois de mars 1990 - faire grincer les rouages de la coalition gouvernementale qui commença à montrer des signes d'affaiblissement. Le socialiste Bettino Craxi a ainsi recommencé à jouer sur un autre tableau, celui d'une alliance alternative avec le PCI qui poursuit sa marche forcée vers le changement.

L'année 1989 ne pouvait manquer en effet d'être aussi pour le PCI une année charnière.

Après avoir lancé, en juillet, son cabinet fantôme de tradition britannique qui lui faisait parcourir encore du chemin dans le sillon politique des social-démocraties occidentales, le parti a dû accélérer son processus de changement.

Au lendemain de l'effondrement du Mur de Berlin (9 novembre 1989) le secrétaire général, Achille Occhetto, reconnaissait l'irréversibilité de la crise du système communiste et annonçait - non sans contrastes - l'amorce d'une phase de refonte du PCI. Au cours du congrès extraordinaire de Bologne (7-11 mars 1990) celui-ci décidait. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles