ISRAËL AU XXe SIÈCLE
Publié le 17/09/2020
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État de l'Asie occidentale, formé d'une bande de plus de 400 km s'étendant le long de la Méditerranée, et borné au N. par le Liban, à l'E. par la Syrie et la Jordanie, au S. par l'Égypte ; Israël possède un accès à la mer Rouge par le port d'Eilat, sur le golfe d'Akaba ; capitale Jérusalem depuis 1980 (Tel-Aviv étant la capitale reconnue par la plupart des pays du monde). • De la Dispersion à la déclaration Balfour (1917) • La colonisation juive en Palestine de 1917 à 1948 • Affaires intérieures • Israël face aux pays arabes • La recherche de la paix avec les pays arabes De la Dispersion à la déclaration Balfour (1917) En Palestine, l'État juif antique disparut après la prise de Jérusalem par Titus, en sept. 70 de notre ère. La Judée devint une province romaine. Ce désastre provoqua un flot d'émigration, qui vint grossir les communautés juives de la Diaspora. Cependant, jusqu'au début du IVe s. apr. J.-C., les Juifs purent encore se maintenir assez librement en Palestine. La conversion de l'empereur Constantin au christianisme inaugura une ère de persécutions. Les quelques communautés demeurées sur la terre de leurs ancêtres cessèrent de jouer un rôle dans la vie du judaïsme, dont le centre passa en Mésopotamie (IVe/XIe s.), puis dans l'Espagne arabe (XIe/XIIe s.), enfin dans l'Europe chrétienne (surtout en Pologne) et en Turquie. (v. JUIFS). Cependant, tout au long de l'exil séculaire, les Juifs pieux conservèrent l'espoir de la restauration en Palestine. Le sionisme moderne a eu des antécédents. Au XVIe s., un Juif de Constantinople, Joseph Nasi, qui avait gagné la faveur du sultan Soliman II, tenta de reconstruire la ville de Tibériade. Vers la même époque, un grand nombre de Juifs chassés d'Espagne et du Portugal se réfugiaient dans l'Empire ottoman, beaucoup plus tolérant que les États chrétiens, et Jacob Bérab, installé à Safed, tenta même de restaurer le Sanhédrin en Palestine (1538). Au XVIIe s., le faux « messie » Sabbataï Zévi souleva l'enthousiasme de milliers de Juifs européens, qui se préparèrent à revenir en Palestine (1665/66). L'idée de la restauration prit une force nouvelle au XIXe s., particulièrement en Russie, où les Juifs étaient victimes de mesures discriminatoires et de pogroms périodiques. L'appel lancé en 1882 par le docteur Léon Pinskler, d'Odessa, fut accueilli avec ferveur par des groupes d'étudiants juifs de Russie. De nombreuses sociétés sionistes se formèrent ; durant l'été 1882 fut fondée la première colonie agricole de Palestine, près de Jaffa. Cette colonisation prit rapidement de l'ampleur et bénéficia de l'appui financier du baron Edmond de Rothschild ; elle attirait surtout les Juifs de l'Europe orientale, dont le sort était le plus précaire, mais la vague d'antisémitisme qui se manifesta en France à partir de 1885 et surtout pendant l'affaire Dreyfus contribua à renforcer les thèses des partisans du retour en Palestine. Theodor Herzl, qui publia en 1896 son livre L'État juif, ne se rallia pas tout de suite à l'idée d'un établissement en Palestine. Les démarches tentées auprès du sultan ottoman se révélèrent d'ailleurs décevantes. L'offre anglaise d'une concession dans l'Ouganda fut repoussée avec vigueur par le VIe congrès sioniste (1903) : le « sionisme sans Sion » apparaissait comme une trahison, et, dès lors, il ne fut plus question que d'une installation en Palestine. Subventionnée par la Banque coloniale juive (1898) et par le Fonds national juif (1901), une immigration plus ou moins clandestine vint grossir les colonies agricoles déjà fondées. En 1908, le docteur Ruppin ouvrit à Jaffa le bureau palestinien, qui acheta des terres. L'année suivante fut fondée, à côté de la vieille cité arabe de Jaffa, la nouvelle ville juive de Tel-Aviv ; des écoles primaires et secondaires et même une école d'arts décoratifs furent ouvertes. L'hébreu biblique, modernisé au XIXe s. par Eliézer Ben Yéhouda, devint la langue officielle. La population juive de Palestine était passée de 24 000 âmes en 1880 à 100 000 en 1914 (environ un septième de la population totale). À la suite des démarches faites par le chef du sionisme, Chaïm Weizmann, le secrétaire d'État au Foreign Office, Lord Balfour (v.), publia le 2 nov. 1917 la célèbre déclaration Balfour, par laquelle il apportait le soutien de l'Angleterre à « l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif ». La colonisation juive en Palestine de 1917 à 1948 Lorsque la SDN confia la Palestine en mandat au Royaume-Uni, la déception des sionistes fut aussi grande que celle des Arabes. Dès le printemps 1921 eurent lieu des heurts sanglants entre Juifs et Arabes. L'immigration juive n'en fut pas pour autant arrêtée : en 1931, on comptait 174 000 Juifs en Palestine. Le Fonds national juif, alimenté par des contributions des communautés juives du monde entier, achetait des terres qui étaient exploitées selon un système collectiviste au sein des kibboutzim (inaugurés en 1909) : le kibboutz constituait une communauté dont les membres, sur un pied d'égalité absolue, renonçaient librement au salaire et à la propriété privée, la communauté leur assurant le logement, la nourriture, les vêtements, l'éducation des enfants, les soins médicaux... L'énergie des colons juifs, leur esprit d'initiative, leur formation européenne, l'aide matérielle qu'ils recevaient des organisations juives internationales leur permirent de faire des progrès rapides, et leur niveau de vie distança de plus en plus celui des Arabes. L'arrivée au pouvoir de Hitler (1933) provoqua une vague d'immigration juive d'une ampleur encore jamais atteinte et la population juive s'éleva à 335 000 personnes en 1935. Une révolte générale des Arabes contre les Juifs éclata en 1936 ; les Juifs organisèrent alors la Haganah (« Défense » en hébreu) ; les Anglais décidèrent de limiter l'immigration et commencèrent à étudier un plan de partage de la Palestine. Devant l'aggravation de la situation européenne, le cabinet de Londres craignait, en favorisant les Juifs, de dresser contre lui les masses arabes, dont certains chefs nationalistes étaient déjà en relation avec le gouvernement hitlérien. Aussi le Livre blanc anglais de 1939 limita-t-il l'immigration à 75 000 personnes pour une période de cinq ans, puis, les Arabes maintenant leur opposition, l'immigration fut presque complètement arrêtée en 1940. Une immigration illégale (la haapala) fut alors aménagée. L'organisation militaire extrémiste et clandestine de l'Irgoun se livra à des attentats contre les fonctionnaires britanniques, mais aussi contre les civils arabes. Alors que les persécutions hitlériennes se développaient dans l'Europe occupée, les Juifs réclamaient le droit à l'immigration illimitée. Malgré la demande de Roosevelt, Londres refusa encore, en 1945 et 1946, d'autoriser l'entrée de 100 000 Juifs. Les Juifs de Palestine se trouvèrent ainsi pratiquement en guerre avec l'Angleterre : la Haganah collaborait désormais avec les groupes terroristes de l'Irgoun et du Stern. L'affaire de l'Exodus (v.) (été 1947) porta les passions à leur comble. L'Angleterre, débordée, soumit le problème à l'ONU et celle-ci adopta le 29 nov. 1947 un plan de partage de la Palestine (v.) : il prévoyait la création de deux États, arabe et juif, devant former une union économique et douanière, le secteur de Jérusalem-Bethléem constituant une enclave internationale administrée par les Nations unies. L'État juif se voyait attribuer une superficie de 14 400 kilomètres carrés, répartie en trois tronçons. Le mandat anglais prit fin le 14 mai 1948 et, le même jour, Ben Gourion proclama l'indépendance de l'État d'Israël. 000200000C5300001DD0 C4D,Affaires intérieures Le départ des Anglais laissait les Juifs directement aux prises avec les Arabes, qui refusaient d'accepter la décision de l'ONU. La guerre générale déclenchée dès mai 1948 contre le nouvel État juif s'acheva, dans les premiers mois de 1949, par la victoire complète des Israéliens (v. ISRAÉLO-ARABES, guerres). Ce conflit valut à Israël un prestige accru dans le monde entier et d'appréciables agrandissements par rapport au plan de partage de nov. 1947 ; le nouveau territoire israélien, désormais d'un seul tenant, avait une superficie augmentée d'un tiers ; la ville sainte de Jérusalem était divisée en deux secteurs, l'un rattaché à Israël, l'autre à la Jordanie. Mais la guerre avait créé des motifs de haine supplémentaires entre Juifs et Arabes : d'une part, les Arabes étaient résolus à effacer leur humiliation et à rayer Israël de la carte du Proche-Orient ; d'autre part, se posait désormais le problème dramatique de près de 800 000 réfugiés arabes qui avaient fui en Syrie, en Jordanie, au Liban, à Gaza et en Cisjordanie. Parqués dans des camps, vivant dans des conditions misérables, ils ne furent réintégrés ni par les pays arabes, qui ne voulaient pas reconnaître le partage de la Palestine, ni par Israël, qui ne voulait pas laisser s'installer en son sein un élément irréductiblement hostile. Cependant, environ 120 000 Arabes restèrent en Israël, où ils jouissaient, du moins théoriquement, des mêmes droits que les Juifs. Exclus de l'armée, ils ne pouvaient en réalité accéder aux plus hautes fonctions de l'État et restèrent soumis à un contrôle policier jusqu'en 1966. Grâce à la croissance de l'économie israélienne, leur niveau de vie dépassa rapidement celui des Arabes des pays voisins mais resta toujours inférieur à celui de leurs concitoyens juifs. La base juridique du sionisme israélien était la loi du Retour, en vertu de laquelle tout Juif avait le droit d'immigrer en Israël et se voyait automatiquement octroyer la nationalité israélienne. Dès sa fondation, le nouvel État se dota d'institutions démocratiques, avec une Chambre unique, la Knesset, élue tous les quatre ans à la représentation proportionnelle, et de nombreux partis politiques. Le plus important était le Mapaï, le parti travailliste, dont la fondation remontait aux années 1930, et qui resta au pouvoir jusqu'en 1977, en formant des gouvernements de coalition dirigés successivement par David Ben Gourion (1948/53 et 1955/63), par Moshe Sharett (1953/55), Lévi Eshkol (1963/69), Golda Meir (1969/74), le général Rabin (1974/77) et Shimon Pérès (1977). À côté du Mapaï, le principal mouvement socialiste était, en 1948, le Mapam, parti ouvrier unifié, de tendances plus marquées à gauche. D'abord dans l'opposition, le Mapam participa au gouvernement de 1955 à 1961 et de nouveau à partir de 1961. À partir de 1969, sous l'impulsion de Golda Meir, le Mapaï constitua avec le Mapam une alliance électorale, le Maarakh (Front ouvrier). Le parti Herouth (Liberté), issu dès 1948 de l'organisation armée Irgoun, et le parti libéral, né en 1961 formaient la droite. Le principal parti religieux était le parti national religieux. 000200000C3700002A1D C31,La population d'Israël atteignait plus de 2 millions et demi d'individus avant la guerre de 1967. À l'immigration en provenance de l'Europe orientale et centrale, qui constitua le premier fonds du peuplement juif moderne en Palestine, succéda une forte immigration en provenance des pays musulmans. Malgré cet afflux d'immigrants d'origines très diverses, malgré des luttes politiques parfois très vives, Israël conserva une ardente unité nationale, fortifiée par la menace qui ne cessait de peser sur ses frontières. Le gouvernement travailla à une diffusion intensive de l'hébreu et favorisa toutes les recherches historiques et archéologiques pouvant contribuer à rattacher les Israéliens à leur lointain passé biblique. Les progrès économiques furent impressionnants. En un quart de siècle, les Israéliens parvinrent à tripler l'étendue des surfaces cultivées, à quintupler celle des terres irriguées et à assurer ainsi les trois quarts de leurs besoins alimentaires, tout en exportant près d'un quart de leur production agricole. C'est dans un esprit nettement socialiste que s'accomplit ce développement. Les terres achetées par l'Agence juive, considérées comme propriété commune, furent presque entièrement confiées à des organisations collectives : kibboutzim, villages communautaires autogérés avec organisation collective du travail, et moschavim, villages fondés sur le principe de la solidarité et de l'assistance mutuelle. Ces communautés recevaient la terre à un prix de location très faible pour une durée de quarante-neuf ans renouvelable. L'expansion industrielle enregistrait également des progrès continus. Ces réussites furent rendues possibles grâce à un afflux considérable de capitaux extérieurs, dons individuels de Juifs de la Diaspora, aides officielles, emprunts internationaux et réparations versées par l'Allemagne fédérale. Israël face aux pays arabes Les pays arabes voisins refusaient de reconnaître l'existence de l'État d'Israël, qu'ils assimilaient à une forme de domination coloniale. Dès 1952, la résistance palestinienne multiplia les incidents sur la frontière. Ce climat de tension, les campagnes panarabes menées par Nasser, l'aide militaire croissante apportée par l'URSS à l'Égypte firent grandir les inquiétudes israéliennes. Profitant de la colère soulevée à Londres et à Paris par la décision égyptienne de nationaliser le canal de Suez (juill. 1956), Ben Gourion s'assura la promesse d'un appui militaire franco-britannique, et, le 29 oct. 1956, les Israéliens déclenchèrent les hostilités contre l'Égypte. Dès le surlendemain, Londres et Paris lançaient leur attaque contre le canal de Suez (v.). Cette deuxième guerre israélo-arabe donna une nouvelle preuve de la supériorité militaire d'Israël, qui, en sept jours, fit la conquête de toute la péninsule du Sinaï, avec le port de Charm el-Cheik, sur le golfe d'Akaba. L'ONU et surtout la pression des États-Unis et de l'URSS imposèrent l'arrêt de cette opération (2 nov.) ; une force internationale de l'ONU fut envoyée en Égypte et, en mars 1957, toutes les troupes israéliennes furent retirées des territoires conquis. Les incidents de frontière ne tardèrent pas à reprendre, et une « Armée de libération palestinienne » se constitua dans les camps de réfugiés arabes (v. PALESTINE). Nasser réoccupa Gaza et Charm el-Cheik, se réconcilia avec Hussein de Jordanie et obtint que les armées égyptienne et jordanienne fussent placées sous un commandement égyptien unique. Invoquant l'encerclement arabe et s'estimant menacés de destruction totale, les Israéliens déclenchèrent une nouvelle guerre préventive. Cette guerre des Six Jours (5/10 juin 1967, v. ISRAÉLO-ARABES, guerres), menée contre l'Égypte, la Jordanie et la Syrie, se termina par une victoire complète sur tous les fronts : les armées israéliennes occupèrent de nouveau le Sinaï jusqu'au canal de Suez, mais également la partie arabe de Jérusalem, toute la Cisjordanie et, du côté de la Syrie, les hauteurs du Golan. Israël faisait ainsi passer sous son administration plus d'un million d'Arabes, écartait la menace arabe des centres vitaux de l'État hébreu et s'assurait la possession des gisements pétrolifères du Sinaï (Abou Roudeis et Abou Dourba). Alors que les victoires israéliennes étaient accueillies avec sympathie par une grande partie de l'opinion publique occidentale, la politique de Tel-Aviv était condamnée par l'URSS, et par les pays socialistes, qui rompirent leurs relations diplomatiques avec Israël, mais également par le général de Gaulle, dont les conseils de prudence n'avaient pas été écoutés. Le Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait imposé le cessez-le-feu, vota à l'unanimité, le 22 nov. 1967, la résolution 242 réclamant : le retrait des forces israéliennes des territoires occupés pendant la guerre des Six Jours ; l'arrêt des actes de belligérance ; la reconnaissance de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de tous les États du Proche-Orient ; la création de zones démilitarisées ; le juste règlement du problème des réfugiés palestiniens. Mais Israël considérait que ses frontières antérieures au dernier conflit n'étaient que des lignes de démarcation fixées par les armistices de 1949 et que, n'ayant jamais été reconnues juridiquement par les États arabes, elles n'existaient plus désormais. Les Israéliens annexèrent unilatéralement la partie arabe de Jérusalem, recouvrant ainsi le mur des Lamentations, et proclamèrent qu'ils n'accepteraient aucune négociation sur ce point. Les autres territoires occupés furent soumis à une intense colonisation israélienne, avec création de villages militaires (nahal). Mais la résistance arabe déploya une activité croissante dans les territoires occupés et sur les nouveaux confins d'Israël ; détournements d'avions, attentats contre des diplomates et même contre des délégations sportives israéliennes (attentat des jeux Olympiques de Munich, 1972) se multiplièrent. Les représailles israéliennes (destructions de maisons ou de villages arabes dans les territoires occupés, raid contre l'aéroport de Beyrouth en déc. 1968...) ne purent mettre un terme à ce terrorisme. Privés de leur principal fournisseur d'armes, la France, qui désormais livrait ses avions Mirage à plusieurs États arabes, mais pratiquait l'embargo à l'égard d'Israël, les Israéliens devinrent complètement tributaires des États-Unis. De son côté, l'URSS fournissait en abondance armes modernes et techniciens militaires à l'Égypte et aux autres pays arabes. Alors que le problème israélo-arabe était depuis des mois dans une impasse diplomatique, la quatrième guerre israélo-arabe, dite « guerre du Kippour », fut déclenchée par les Égyptiens le 6 oct. 1973 (v. ISRAÉLO-ARABES, guerres). Pris par surprise, le jour même où ils célébraient la grande fête religieuse du Yom Kippour, les Israéliens ne purent empêcher les troupes égyptiennes de franchir le canal de Suez et de reconquérir, sur la rive orientale du canal, deux longues portions de territoire d'une largeur moyenne de 10 km ; cependant, la réaction israélienne fut rapide. Au moment du cessez-le-feu (22 oct. 1973), les troupes israéliennes se trouvaient à 80 km du Caire et à 50 km de Damas. Sous l'impulsion de l'Arabie Saoudite, les pays arabes producteurs de pétrole avaient déclenché un embargo qui obligeait l'Occident à se désolidariser complètement d'Israël. De plus en plus isolés sur le plan diplomatique, dépendant étroitement des États-Unis pour leur réarmement, les Israéliens étaient contraints de se plier à la politique américaine qui, sous l'impulsion de Kissinger, s'assurait une influence nouvelle dans le monde arabe (rétablissement des relations diplomatiques égypto-américaines dès le 7 nov. 1973). Grâce à la médiation américaine, Égyptiens et Israéliens souscrivirent un accord sur les modalités du cessez-le-feu (11 nov. 1973) ; les Israéliens évacuèrent leur tête de pont à l'O. du canal de Suez, ainsi qu'une portion de la rive orientale du canal, qui fut réoccupée par les Égyptiens et une force de l'ONU placée dans le Sinaï entre Égyptiens et Israéliens (18 janv. 1974) ; de même, à la suite de l'accord israélo-syrien du 31 mai 1974, une force internationale s'installait au pied du Golan, côté syrien. Grâce aux efforts de Kissinger, un nouveau pas vers la stabilisation au Proche-Orient était franchi par l'accord du 4 sept. 1975 : les Israéliens accentuaient leur retrait dans le Sinaï et restituaient aux Égyptiens les champs pétrolifères d'Abou Roudeis ; Israël et l'Égypte convenaient de résoudre leur conflit par des voies pacifiques et répudiaient le recours à la force. Cependant, les déceptions provoquées par la guerre du Kippour continuaient à troubler la politique intérieure israélienne. Aux élections du 31 déc. 1973, le parti travailliste de Golda Meir reculait. En avr. 1974, Golda Meir démissionna face à l'ampleur de la campagne menée contre son ministre de la Défense, le général Dayan. Le général Rabin, le vainqueur de la guerre de 1967, constitua un cabinet de coalition. Les divisions du gouvernement Rabin, sa faiblesse face à la colonisation sauvage des territoires occupés entreprise par les activistes du Bloc de la foi, ainsi que son incapacité à redresser la situation économique et à calmer le malaise social, attestèrent l'incontestable usure du parti travailliste. Compromis dans une affaire financière, le Premier ministre dut céder la place, en avr. 1977, à Shimon Pérès ; mais les partis de l'opposition de droite, regroupés au sein du Likoud, front électoral constitué en 1973, sortirent vainqueurs des élections du 17 mai 1977. Mettant fin à vingt-neuf ans de pouvoir travailliste, Menahem Begin arrivait au pouvoir pour y mener une politique ultranationaliste, avec, notamment, l'appui des partis religieux. Pris de court par l'offensive diplomatique et par un voyage triomphal du président Sadate à Jérusalem, les 19 et 20 nov. 1977, M. Begin se rendit le mois suivant à Ismaïlia, pour une « visite de travail » ; mais, attentif à son image de sioniste intransigeant, il ne contribua que tardivement à l'effort américano-égyptien en faveur de la paix au Proche-Orient. Après l'action d'un commando palestinien en territoire israélien, le 11 mars 1978 (trente-cinq morts, plus de soixante-dix blessés), le gouvernement de Tel-Aviv décida d'effectuer une vaste opération militaire au sud du Liban ; 25 000 soldats israéliens y restèrent stationnés jusqu'à la mi-juin. Les militants du Bloc de la foi poursuivaient, pour leur part, leur action offensive et annonçaient, avec l'appui du gouvernement, l'implantation dans les territoires occupés de plusieurs nouvelles colonies juives, qui porteraient à 100 000 (au lieu de 9 000) le nombre des résidents juifs. La recherche de la paix avec les pays arabes Les accords-cadres de Camp David (17 sept. 1978) ne firent l'unanimité ni au sein du cabinet ni à la Knesset. Signé le 26 mars à Washington, le traité de paix israélo-égyptien fut ratifié par le gouvernement Begin le 1er avr., et dès le 2 avr., le Premier ministre israélien était reçu au Caire en visite officielle. Le 30 avr. 1979, les cargos israéliens étaient autorisés à emprunter le canal de Suez. Première étape (anticipée) du processus d'évacuation en trois ans du Sinaï par les militaires et les civils israéliens, la restitution à l'Égypte de la ville d'el-Arich avait lieu le 25 mai 1979. Le problème de l'autonomie des Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, second volet des accords de Camp David, demeurait cependant entier en raison des divergences entre Israéliens et Égyptiens à propos de la politique d'implantation juive qui se poursuivait dans les territoires occupés. La situation internationale s'assombrit encore : durant l'été 1981, la guerre civile s'intensifia au Liban (v.). Israël vit dans cette implosion l'occasion d'anéantir les forces militaires palestiniennes qui y avaient trouvé refuge ; l'aviation israélienne bombarda sévèrement Beyrouth, devenue capitale de l'OLP. Peu après, Sadate était assassiné (6 oct.) et Israël annexait le Golan (syrien) où vivent 13 000 Druzes (14 déc. 1981). Le 6 juin 1982, les troupes israéliennes déclenchaient l'opération « Paix en Galilée » en entrant au Liban en principe pour protéger leur frontière Nord. Ce nouveau développement de « la guerre du Liban » avait été décidé par le général Ariel Sharon, ministre de la Défense du second gouvernement Begin, qui transforma l'opération en une invasion en règle : après la destruction des missiles soviétiques installés par les Syriens dans la vallée de la Bekaa, les blindés israéliens pénétrèrent dans Beyrouth-Ouest (4 août). Mais cette nouvelle intervention suscita une vague anti-israélienne considérable dans les partis de gauche occidentaux et donna prétexte par la suite à la Syrie pour accroître sa propre présence au Liban ; elle accrut la guerre civile en renforçant la détermination des musulmans chiites et celle des Druzes qui craignaient de faire les frais de l'alliance des chrétiens et d'Israël ; elle suscita aussi une opposition en Israël même. Le massacre perpétré, les 16, 17 et 18 sept. 1982, par des phalangistes libanais dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et de Chatila avec la neutralité bienveillante de l'armée israélienne provoqua de larges remous à la Knesset, ainsi que le limogeage du général Sharon. Le malaise de l'opinion se transforma en crise morale, bien que l'OLP eût été contrainte d'abandonner Beyrouth et qu'elle eût ensuite rencontré, avec la Syrie, un adversaire aussi tenace et aussi implacable qu'Israël. Malade, M. Begin abandonna le pouvoir en sept. 1983. Yitzhak Shamir, le 10 oct., fut investi à la tête d'un gouvernement identique au précédent. Né en Pologne, en 1915, immigré dès 1935, le Premier ministre avait été longtemps un militant de la lutte clandestine, et il appartenait à la tendance dure du Likoud. Ancien président de la Knesset, ministre des Affaires étrangères de M. Begin, il dut se consacrer en priorité aux problèmes économiques, pour tenter de résoudre la profonde crise qui affectait le pays depuis 1980. Au Liban, l'armée israélienne (relayée à Beyrouth par une force multinationale d'interposition) se retira dans le Sud. En 1985, le retrait se poursuivit. Israël ne conserva qu'une zone de sécurité de quelques kilomètres le long de la frontière libanaise. Y. Shamir tenta aussi de juguler le terrorisme juif antiarabe, en particulier dans les territoires occupés, et autorisa l'arrestation de religieux extrémistes impliqués dans plusieurs attentats et protégés par les autorités sous le gouvernement Begin. Cependant, en mars 1984, Shamir fut mis en minorité à la Knesset. Les élections ne permirent pas de dégager une majorité capable de gouverner seule. Conservateurs et travaillistes créèrent un gouvernement d'union nationale dont la direction serait assumée en alternance. Shimon Pérès, le chef des travaillistes, fut chargé d'en diriger la première phase. Ce compromis permit, sur le plan économique, d'élaborer un plan de rigueur, portant surtout sur les salaires, rendu inévitable par la dégradation de la situation économique : le shekel, par exemple, avait perdu 8 000 % de sa valeur en cinq ans par rapport au dollar. Le mouvement de résistance des populations arabes (v. INTIFADA) commencé en déc. 1987 gagna bientôt tous les territoires occupés (Cisjordanie, Gaza). Face à cette situation, les partisans du dialogue se faisaient moins nombreux, alors que se trouvaient renforcées les tendances ultranationalistes en face d'un islamisme extrémiste, en progression lui aussi chez les Palestiniens. En 1988, la coalition gouvernementale fut reconduite avec I. Shamir comme Premier ministre ; S. Pérès, devenu ministre des Finances, laissait les Affaires étrangères au conservateur Moshe Arens. Après 1989, l'ouverture des frontières aux Juifs de l'ex-URSS provoqua l'arrivée de plus d'un demi-million d'immigrants en Israël, représentant 10 % de la population du pays. Ces arrivées massives relancèrent la question de la colonisation des territoires occupés, qui fit éclater le gouvernement d'union nationale en 1990. I. Shamir se maintint au pouvoir en réunissant une coalition Likoud-religieux-nationalistes. La seconde guerre du Golfe (v.) ébranla l'idée suivant laquelle le territoire de l'État hébreu, à portée de tir des missiles Scud irakiens, pouvait être défendu comme un sanctuaire. Des négociations officielles furent ouvertes avec les voisins arabes d'Israël, lesquels s'étaient retrouvés dans le même camp que l'État hébreu contre S. Hussein. Le démarrage du processus de paix israélo-arabe (v. ISRAÉLO-ARABE, processus de paix), entamé à la conférence de Madrid d'oct. 1991, dut cependant beaucoup aux pressions américaines. La perspective de l'établissement d'une paix durable permit aux travaillistes, perçus comme plus favorables à la paix, de remporter les élections de juill. 1992. Y. Rabin accéda au poste de Premier ministre et S. Pérès retrouva les Affaires étrangères. Ce dernier conduisit à Oslo des négociations secrètes avec l'OLP, qui débouchèrent sur une reconnaissance mutuelle israélo-palestinienne, paraphée à Washington en sept. 1993. L'accord « Jéricho-Gaza d'abord », signé au Caire en mai 1994, instaura une Autorité palestinienne sur ces deux localités puis, en sept. 1995, sur l'ensemble des grandes villes de Cisjordanie. Un accord de paix fut aussi conclu avec la Jordanie en oct. 1994. Cependant, le regain de violence extrémiste, qu'elle vînt des islamistes palestiniens du Hamas ou des nationalistes israéliens, particulièrement bien implantés parmi les colons des territoires, risquait de compromettre le processus de paix. En nov. 1995, l'assassinat de Y. Rabin par un extrémiste juif suscita une importante mobilisation des partisans de la paix. Cependant, face à la multiplication des attentats, Shimon Pérès, à nouveau Premier ministre, fut contraint d'interrompre les négociations et de lancer une nouvelle offensive au Liban en avr. 1996. Alors que le pays connaissait entre 1990 et 1995, une embellie économique, les questions de la paix et de la sécurité restaient très préoccupantes pour la plupart des Israéliens. C'est d'ailleurs sur un programme sécuritaire que Benyamin Netanyahou remporta, en mai 1996, les élections au poste de Premier ministre (pour la première fois, le Premier ministre était élu au suffrage universel) et les élections législatives anticipées à l'issue desquelles son parti, le Likoud, forma un gouvernement de coalition. B. Netanyahou mena une politique d'extrême fermeté face aux Palestiniens, réduisant presque à néant le processus de paix par des mesures telles que la remise en question du calendrier d'Oslo sur les territoires dévolus à l'Autorité palestinienne ou la reprise de la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Cette politique ne fit néanmoins pas l'unanimité dans les rangs de la coalition gouvernementale. En oct. 1998, sous l'égide des États-Unis, B. Netanyahou signa avec Y. Arafat, qui avait menacé de proclamer unilatéralement un État palestinien, les accords de Wye River Plantation. Ils prévoyaient de nouveaux retraits israéliens en Cisjordanie mais B.- Netanyahou suspendit leur application, dès janv. 1999. Les législatives anticipées de mai 1999 virent la défaite du Premier ministre B. Netanyahou, qui se retira de la présidence du Likoud. Ehoud Barak et le parti travailliste triomphèrent. Le nouveau Premier ministre mit en place une large coalition. Il s'engagea à appliquer les accords de Wye River Plantation et le calendrier mis au point avec l'Autorité palestinienne fut approuvé par le nouveau Parlement en sept. 1999. Plusieurs fractions des territoires occupés en Cisjordanie furent rétrocédées aux Palestiniens et certains de leurs prisonniers libérés. En mai 2000, faute d'avoir trouvé un accord avec la Syrie, Israël retira unilatéralement ses forces de la zone de sécurité qu'elles occupaient au Sud-Liban. Un nouveau sommet se tint à Camp David en juill. 2000 ; il réunissait Y. Arafat, B. Clinton et E. Barak mais ne permit pas de trouver un accord sur la suite du processus de paix, le problème du statut de Jérusalem bloquant la négociation. Début oct., le Premier ministre se trouva confronté à une nouvelle flambée de violence, provoquée par la visite sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem d'Ariel Sharon, depuis peu chef du Likoud. Des affrontements sanglants firent plusieurs centaines de victimes en deux mois, essentiellement palestiniennes. Le Premier ministre tenta, sans succès, de négocier une coalition d'union nationale avec le Likoud et les territoires palestiniens furent soumis à un blocus. Devançant les menaces d'autodissolution de la Knesset et afin de court-circuiter une éventuelle candidature à sa succession de B. Netanyahou, E. Barak démissionna en déc. À l'issue d'une campagne électorale marquée par d'incessants affrontements et par d'ultimes négociations entre le gouvernement Barak et l'Autorité palestinienne - sous l'égide du président Clinton, qui y consacra les derniers jours de son mandat -, le Premier ministre sortant fut très largement battu par le candidat du Likoud, Ariel Sharon, en févr. 2001. Le processus de paix israélo-palestinien, auquel Ariel Sharon s'était toujours montré hostile, est resté au point mort et le pays a sombré dans le cycle infernal de la violence (ce qui a encore aggravé la situation économique). Les attentats-suicides palestiniens se sont multipliés, frappant le cœur des villes israéliennes, tandis que l'armée israélienne répliquait en lançant des attaques contre les territoires autonomes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et en réoccupant même plusieurs villes sous autorité palestinienne. En déc. 2001, Israël a officiellement rompu toute relation diplomatique avec l'Autorité palestinienne, assignant son président Yasser Arafat, accusé d'être responsable des attentats, à résidence dans son quartier général de Ramallah. Au cours de l'année 2003, l'édification d'un mur de défense contre les tentatives d'infiltrations palestiniennes s'est poursuivie, privant de fait la Cisjordanie de 7 % de son territoire tandis que les implantations juives dans les Territoires palestiniens se sont poursuivies. Face à cette situation très critique, la communauté internationale a tenté de relancer le processus de paix. En avr. 2003, les États-Unis, l'Union européenne, l'ONU et la Russie ont élaboré un plan (la « feuille de route ») appelant les Palestiniens à faire cesser toute violence et Israël à abandonner la colonisation juive des Territoires palestiniens ; la création d'un État palestinien à l'horizon 2005 est aussi évoquée. Renforcé dans ses positions par le succès du Likoud aux élections législatives de janv. 2003, Ariel Sharon essaie d'en ralentir l'exécution, considérant que seule la partie palestinienne doit tenir ses engagements.
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ISRAËL AU XXe SIÈCLE
Le 14 mai 1948, lorsque s’achève le mandat britannique, qui datait de 1922, sur
la Palestine, l’État d’Israël est proclamé par David Ben Gourion.
C’est
l’aboutissement d’un long processus entamé lors du congrès fondateur du sionisme
à Bâle en 1897.
La création d’Israël repose sur une idée maîtresse, tragiquement
confortée par le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale : la
nécessité de donner un État à un peuple persécuté tout au long de l’histoire.
Il
revendique la Terre promise à Abraham et jouit de la légitimité internationale
conférée par le vote de l’Assemblée générale de l’ONU, le 29 novembre 1947, du
plan de partage de la Palestine.
À peine créé, Israël est attaqué par ses voisins (première guerre israélo-arabe
de 1948-1949).
Plus nombreuse, mieux équipée et mieux entraînée, sa force
présentée comme défensive et baptisée Tsahal parvient à triompher de cinq armées
arabes (égyptienne, transjordanienne, irakienne, syrienne et libanaise).
L'exil des Palestiniens.
La victoire israélienne présente un revers.
Plus de 700 000 Palestiniens ont
pris le chemin de l’exil.
Une partie a fui la guerre ou les massacres, dont
celui de Deir Yassin, une autre a été expulsée.
Leurs biens ont été confisqués,
leurs villages détruits.
Les 156 000 Arabes restés à l’intérieur d’Israël
disposent du droit de vote, mais seront placés sous administration militaire
jusqu’en 1966.
C’est donc une démocratie à degrés qui s’instaure après
l’indépendance.
Lors des premières élections législatives, en 1949, la gauche
remporte la majorité des sièges, mais renonce à rédiger une Constitution que les
partis religieux jugent contraire à la loi divine.
La tension entre le caractère
juif et les aspirations laïques du nouvel État va devenir un problème
fondamental.
En 1950, le chef du gouvernement, D.
Ben Gourion, fait adopter la «
loi du retour » qui accorde à tout Juif le droit d’immigrer en Israël, et
organise l’arrivée dans le pays de plus de 600 000 Juifs issus pour la plupart
du monde arabe.
Il négocie avec l’Allemagne le paiement de réparations au titre
du génocide.
La droite emmenée par Menahem Begin l’accuse alors de pactiser avec
le diable et suscite contre lui de violentes manifestations.
En octobre 1956, D.
Ben Gourion décide de participer à l’attaque
franco-britannique contre l’Égypte de Gamal Abdel Nasser.
C’est la « crise de
Suez ».
Six mois plus tard, il doit, sous la pression soviétique et américaine,
rappeler ses troupes qui occupent le Sinaï.
En lutte avec son parti, le Mapai,
il démissionne en 1963.
La question palestinienne resurgit à partir du milieu
des années 1960.
Parallèlement à l’OLP (Organisation de libération de la
Palestine), créée à l’initiative de l’Égypte, en 1964, un mouvement palestinien
indépendant des régimes arabes, le Fatah, mène des opérations armées contre
Israël à partir du 1er janvier 1965.
Après chaque attentat, l’État hébreu exerce
des représailles contre la Jordanie et la Syrie.
Il dispute aussi à ces deux
pays les eaux du Jourdain.
De la guerre de 1967 à celle de 1973.
La tension déjà vive s’accroît d’un cran lorsque l’Égypte déclare craindre une
agression israélienne et place ses troupes en alerte le 17 mai 1967, puis exige.
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