Databac

Israël (1991-1992): Le retour des travaillistes

Publié le 17/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Israël (1991-1992): Le retour des travaillistes. Ce document contient 756 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Israël 1991-1992 Le retour des travaillistes Les élections anticipées du 23 juin 1992 ont causé un véritable bouleversement politique en Israël: le Parti travailliste - au pouvoir de 1948, date de la création de l'État, jusqu'en mai 1977 - en est sorti victorieux, avec 44 sièges sur 120.

Le Likoud dirigé par Yitzhak Shamir (droite nationaliste) a été renvoyé dans l'opposition, après 15 ans de règne, avec 32 députés.

Deux autres phénomènes ont pu être notés dans ces élections: le succès de la liste Merets (gauche sioniste anti-annexionniste) avec 12 députés, et celui de la liste Tsomet, dirigée par l'ancien chef d'état-major Rafaël Eytan, partisan de l'annexion des Territoires occupés, avec 8 députés.

Les partis ultra-orthodoxes qui furent longtemps les "faiseurs" de Premiers ministres sont sortis affaiblis du scrutin, avec 16 députés. Dans ses premières déclarations, Y.

Rabin s'est déclaré décidé à parvenir "dans un an à un accord avec les Palestiniens [des Territoires occupés] sur un régime d'autonomie [de la Cisjordanie et de la bande de Gaza]", la Défense et les Affaires étrangères demeurant du ressort d'Israël, de même que la responsabilité des implantations israéliennes dans ces territoires.

Il s'est aussi engagé à améliorer le sort des immigrants, ce qui contribuera à relancer l'immigration des Juifs de l'ex-URSS, laquelle a considérablement diminué en 1991, et surtout en 1992, à cause des difficultés qu'ils rencontrent (plus de 50% des nouveaux immigrants sont chômeurs), et à mettre fin à la crise de confiance avec Washington.

L'arrivée au pouvoir d'Y.

Rabin, qui fut Premier ministre de 1974 à 1977, et la formation du gouvernement le plus "colombe" de l'histoire d'Israël n'ont cependant pas annoncé un changement radical.

Comme son prédécesseur Yitzhak Shamir, il a continué à se déclarer opposé à la création d'un État palestinien et à des pourparlers directs avec l'OLP.

Il a écarté tout retour aux frontières d'avant 1967 et s'est opposé à tout abandon de souveraineté israélienne sur la partie arabe de Jérusalem (annexée en 1967). La grande question des colonies Par ailleurs, Y.

Rabin s'est déclaré partisan de la poursuite du développement des implantations dans la région de Jérusalem, à Goush Etsion (sud de la Cisjordanie), dans la vallée du Jourdain et sur le Golan.

Pour lui, la politique de colonisation à outrance menée par le Likoud fut un gaspillage d'argent sans aucune valeur stratégique.

Cependant, il n'a pas remis en cause l'existence des 146 implantations en Cisjordanie et à Gaza, où vivent 120 000 colons, et 1,7 million de Palestiniens (135 000 Israéliens habitent par ailleurs dans la partie arabe de Jérusalem et sur le Golan 15 000 Israéliens sont regroupés en 33 localités). Y.

Rabin fera sans aucun doute tous les efforts nécessaires pour calmer le conflit avec les Américains, qui a pris, avec la politique menée par Y.

Shamir, des dimensions sans précédent.

Le temps où Washington considérait Israël comme un allié stratégique est apparu bien révolu.

Pour le secrétaire d'État américain, James Baker, "les Israéliens doivent mettre fin aux activités de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles