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Isadora Duncan

Publié le 18/05/2020

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« SV_55_TX \HDLN0000100029 \BOLD0003000117 \LINK0054700553PE_0284T Une danse libre et naturelle A Paris en 1901, l'Américaine Isadora Duncan triomphe avec sa danse libre et expressive. Dès le tournant du siècle, la danseuse, originaire de San Francisco, sait imposer sa conception d'une danse libre et expressive.

S'inspirant du modèle grec, elle prône une danse libérée du carcan de l'académisme, une danse naturelle, instinctive et portée par une quête spirituelle.

Sa conception de la danse a une grande influence sur le développement de la modern dance, popularisée au XXe siècle par Martha Graham. Isadora Duncan arrive en Europe en 1899, à Londres, où elle présente son style novateur.

Paris l'accueille en 1901 et s'enthousiasme pour son art, en harmonie avec l'idéal de l'Art nouveau.

Elle poursuit sa carrière à Vienne, Budapest, Berlin.

A l'occasion d'une série de représentations au Palais des arts de Berlin et au Théâtre royal en janvier 1903, le journal "Berliner Tageblatt" se fait l'echo des conceptions novatrices de la danseuse américaine: "La salle de réception de la Viktoriastrasse est dédiée à la danse.

Aux murs sont fixés des bas-reliefs, qui, à l'instar des modèles antiques, célèbrent la beauté et l'harmonie du corps humain, tandis que le bureau est décoré de photographies d'oeuvres antiques.

Comme Isadora Duncan l'affirme avec emphase, sa danse doit être l'expression d'un mouvement harmonieux.

La beauté des lignes du corps humain doit être, pour elle, sublimée par une danse naturelle, expressive.

Elle affirme que la plupart des postures du ballet sont peu naturelles et inesthétiques, et qu'elles n'ont rien en commun avec l'idéal de la beauté du corps, tel que nous l'ont légué les chefs-d'oeuvre de l'Antiquité.

La danse ne doit pas se figer dans des postures rigides, où toute émotion est exclue." L'intérêt du public pour Isadora Duncan est considérable dans la ville impériale, les spectateurs lui font un triomphe et les critiques la portent aux nues.

Heinrich Hart, notamment, écrit: "La sensualité, qui émane de cette femme, est l'expression d'un art subtil, presque pudique, d'une juvénilité fraîche qui se libère tel un tendre bourgeon.

Son art est lyrique, tout printanier, comme une jeune fille vierge.

Mais miss Duncan n'est en aucun cas une sylphide; elle est campée sur des jambes robustes, des pieds fermes.

Elle ne vit assurément pas du parfum des fleurs et de la lumière du soleil...

C'est à partir d'un corps sain, bien bâti, qu'elle est devenue ce qu'elle est.

Un précurseur de la danse telle qu'elle doit être, telle qu'elle fut à l'origine." Avec sa soeur Elisabeth, Isadora Duncan crée les écoles Duncan dans plusieurs métropoles européennes, notamment à Berlin en 1904, pour former les enfants à la danse libre. Durant la Première Guerre mondiale, Isadora Duncan, ralliée à la cause révolutionnaire, se rend en Russie.

Aussi les scènes allemandes lui sont-elles fermées après la guerre.

Lorsqu'en 1924 elle peut à nouveau se produire dans l'empire, elle a cessé d'intéresser le public.

Plus jamais elle ne connaîtra le succès d'avant-guerre.

Sa danse apparaît désormais comme une autre posture du ballet académique. Elle meurt tragiquement en 1927, à Nice, étranglée après que sa longue écharpe se prend dans les rayons de la roue de sa voiture décapotable. Page 1. »

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