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Isaac Newton

Publié le 16/05/2020

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« Isaac Newton Dans l'histoire de la science, la seconde moitié du XVIIe siècle est une époque glorieuse, où l'autorité de laphilosophie classique, telle que la représentaient les écrits d'Aristote, fut enfin vaincue, cependant que lui succédaitcelle de l'expérience et de l'observation. Lorsque la Royal Society fut fondée en 1660, sous la devise Nullius in verba ("Qui me suit fait une loi de ne jurer surla foi d'aucun maître"), l'usage était encore très répandu parmi les gens instruits de chercher l'explication desphénomènes naturels chez les grands écrivains de la Grèce antique, auxquels on attribuait une omniscience presquedivine.

Cinquante ans plus tard, la méthode scientifique moderne était fermement établie.

Cette période abonde engrands noms : Hooke, Huyghens, Leibniz, Papin, Pascal… Mais, par un accord unanime, dans ce grand printemps dela science moderne, le nom de Newton domine tous les autres. Isaac Newton est né le jour de Noël 1642, l'année de la mort de Galilée, au petit hameau de Woolsthorpe, dans leLincolnshire.

La ville la plus proche de là est Grantham, à quelque 170 kilomètres au nord de Londres.

Il était le filsd'un propriétaire terrien, qui mourut avant sa naissance.

Dans son enfance il aimait à confectionner des objets deses mains, par exemple un cadran solaire, qu'on a conservé, et à copier des images et des passages de livres,toutes choses qu'il faisait fort bien, mais sans rien manifester de la précocité intellectuelle de certains autres grandshommes, tels que Blaise Pascal, Evariste Galois et Thomas Young.

Parce qu'il n'avait aucun goût pour la terre etsans doute aussi parce qu'il s'était bien, mais non pas étonnamment bien, conduit à l'école, il fut envoyé àl'Université de Cambridge, à l'âge de dix-huit ans.

Nous savons fort peu de choses de ses premières annéesd'université ; mais, à vingt et un ans, il commença à subir l'influence d'Isaac Barrow qui était l'un des meilleursmathématiciens de ce temps-là et s'intéressait passionnément à l'optique.

Apparemment, c'est Barrow qui, lepremier, reconnut qu'il y avait quelque chose d'extraordinaire dans le jeune homme et qui l'aida de toutes manières. En automne 1665, la peur causée par la grande peste de Londres décida l'Université de Cambridge à fermer sesportes.

Les étudiants rentrèrent chez eux, et Newton à Woolsthorpe, où il passa la plus grande partie de son temps,jusqu'au printemps 1667, où l'Université étant rouverte, il y revint. Ce séjour à Woolsthorpe fut peut-être la période la plus féconde de la vie de Newton.

Rien ne prouve, en effet, qu'ilait rien fait d'extraordinaire avant 1664 ; mais il est à peu près certain qu'au moment où il rentra à Cambridge il avaitfait des découvertes fondamentales dans les trois domaines auxquels son nom demeure attaché à jamais : le calculinfinitésimal, la nature de la lumière blanche et la théorie de la gravitation universelle.

Newton, lui-même, écrivantdans sa vieillesse sur le travail concernant la gravitation qu'il fit à ce moment, dit : "Tout cela se passa pendant lesdeux années de peste, 1665 et 1666, car j'étais alors dans la fleur de mon âge pour l'invention, et je m'appliquaisaux mathématiques et à la philosophie plus que je ne l'ai jamais fait depuis." Néanmoins, il ne publia rien à cetteépoque, et nous savons peu de chose de la manière dont il commença et développa son Oeuvre.

Comme ditFontenelle, dans son Éloge : "On lui pourrait appliquer ce que Lucain a dit du Nil, dont les Anciens ne connaissaientpoint la source, Qu'il n'a pas été permis aux hommes de voir le Nil faible et naissant." Ce goût du secret était caractéristique : il semble qu'il ne sentait aucun besoin de publier, et comme nous leverrons, si un ami n'avait insisté, son plus grand ouvrage les Principia n'aurait peut-être jamais été imprimé.

Il avaithorreur des controverses.

En tout cas, tout ce qu'il fit et en 1669 ce fut de rédiger un compte rendu de sesdécouvertes mathématiques, le théorème du binôme généralisé et les fondements du calcul différentiel et intégral,compte rendu qu'il confia à Barrow et qui ne parut qu'en 1711. En 1669, Barrow abandonna sa chaire à Newton, qui s'occupait à ce moment de perfectionner le télescope.

Ilfaçonna les lentilles de sa propre main.

S'étant rendu compte de la dispersion du verre et de ce que des prismes deverre ou des lentilles réfractent les différentes couleurs présentes dans la lumière blanche de manière différente etdonnent ainsi, nécessairement, des images colorées, il construit un télescope à miroir, tournant et polissant lui-même le miroir métallique.

Ce télescope fut connu de la Royal Society, et sur la demande pressante de celle-ci, il enfit un deuxième, qu'il lui envoya : il est maintenant l'une de ses pièces de collection les plus précieuses. Encouragé par l'intérêt manifesté par la Société, Newton, alors âgé de vingt-neuf ans, lui présenta un travail quiétait sa première communication scientifique publiée.

Il y exposait les expériences fondamentales faites au moyen duprisme, prouvant que la lumière blanche commune était un mélange de ce qu'il appelait des lumières "homogènes"(monochromatiques) de différentes espèces.

En particulier il rendait compte de ce qu'il désignait par le termeexperimentum crucis : ayant formé un spectre par le prisme, il en isola, au moyen d'un écran, un rayon bleu, qu'ilréfracta par un deuxième prisme.

Le rayon bleu resta bleu et fut réfracté sous le même angle par chaque prisme ; unrayon rouge fut toujours réfracté de la même manière, mais plus faiblement que le bleu.

"La lumière, écrivait-il, secompose de rayons de réfrangibilité différente", ce qui allait à l'encontre de l'opinion courante qui tenait la lumièreblanche pour simple et la lumière colorée pour complexe.

Newton fut entraîné dans des controverses et eutbeaucoup de peine à faire comprendre son point de vue, à savoir qu'il n'essayait pas de déterminer ce qu'était lalumière, mais comment elle se comportait.

Huyghens, par exemple, demanda à Newton d'expliquer, par des principesmécaniques, en quoi consistait la diversité des couleurs.

Hooke, lui aussi, critiqua la présentation de Newton, maisnon ses expériences.

Toutes ces discussions eurent un effet déplorable sur Newton, qui haïssait toute disputescientifique.

"J'étais, écrit-il, si persécuté par les discussions qu'avait fait naître la publication de ma théorie de la. »

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