irradiation.
Publié le 08/12/2021
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irradiation. n.f., exposition d'un organisme à des rayonnements. Les radiations
ionisantes, comme les b+, b -, le neutron, la particule a, les photons X et ( provoquent
sur les organismes vivants, l'homme en particulier, des effets d'irradiation, car elles
possèdent une énergie suffisante pour exciter les molécules de la matière vivante et les
ioniser.
Une partie des irradiations provient de radiations naturelles dont l'homme n'est pas
responsable : il s'agit de rayonnements telluriques et cosmiques. D'autres irradiations
sont la conséquence des activités humaines : les soins (radiothérapie), les diagnostics
(radiographie X), les essais nucléaires aériens, l'exploitation des centrales nucléaires (et
ses accidents), l'utilisation de matériaux radioactifs dans la construction des logements,
la production de biens de consommation contenant des radioéléments.
Lorsque l'irradiation provient d'une source extérieure au corps, les dangers peuvent
être limités si l'exposition est ponctuelle dans l'espace et dans le temps (à condition
qu'elle ne soit pas trop violente). Les rayonnements les plus nocifs sont les X, (, b+, b -
et neutrons. Une irradiation interne, au contraire, se caractérise par la pénétration de
sources dans l'organisme, qui ne présente aucune défense : il ne peut que les éliminer, si
toutefois elles ne se substituent pas à un composé présent naturellement dans
l'organisme, dont le taux de renouvellement peut être extrêmement lent ; c'est le cas
par exemple du strontium, qui remplace le calcium dans les os d'où il est quasiment
indélogeable.
Les unités décrivant une irradiation sont le gray, ou J.kg-1, unité qui mesure la dose
reçue mais ne tient pas compte de la nocivité du rayonnement, contrairement au
sievert, ou Sv, préféré à ce titre. D'autres unités sont utilisées, comme le rad (roentgen
absorbed dose), équivalent à 1/100 de gray, et le rem (roentgen equivalent for man),
égal à 1/100 de sievert.
Chaque type de rayonnement est caractérisé par sa pénétration et la spécificité de
son action sur les molécules du vivant. Cependant, le résultat final se réduit la plupart du
temps à des ruptures de liaisons dans la molécule, ou à l'excitation de la molécule dans
un état où sa réactivité chimique est modifiée. La radiolyse de l'eau aboutit par exemple
à la formation de radicaux libres OH* et H* qui oxydent activement d'autres molécules.
De toutes les molécules, l'ADN est celle qui est la plus exposée, car ses lésions
peuvent provoquer la mort de la cellule. Même si la cellule survit, les altérations de son
patrimoine génétique peuvent se conserver au cours des multiplications cellulaires
ultérieures.
Les conséquences d'une altération de l'ADN existent aussi pour les cellules de la
lignée germinale, ovocytes et spermatozoïdes, qui transmettent le patrimoine génétique
à notre descendance. Les lésions deviennent alors héréditaires.
Les effets d'irradiation peuvent être déterministes ou probabilistes. La gravité des
effets déterministes dépend de la dose absorbée. Ces effets apparaissent plusieurs
jours, voire plusieurs semaines après l'exposition ; les réactions varient d'une forme
légère générale (pour une dose de l'ordre de 100 rads) à la mort (pour les doses
atteignant 1 000 rads). Les effets probabilistes ou retardés ne se produisent pas
systématiquement. Ils revêtent une forme somatique ou génétique et apparaissent des
mois, voire des années après l'exposition. On qualifie de somatiques la diminution de
l'espérance de vie, la formation de cataractes, l'apparition de tumeurs cancéreuses. Les
effets dits génétiques concernent la descendance ; ce peuvent être des mutations
géniques ou des malformations chromosomiques, telle la trisomie 21 ; s'ils sont plus
graves, ils entraînent la non-viabilité du foetus. Voir aussi le dossier radioactivité.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
radiation
radioactivité - La radiobiologie - Irradiation interne/irradiation externe
radioactivité - La radiobiologie - Période biologique
irradiation. n.f., exposition d'un organisme à des rayonnements. Les radiations
ionisantes, comme les b+, b -, le neutron, la particule a, les photons X et ( provoquent
sur les organismes vivants, l'homme en particulier, des effets d'irradiation, car elles
possèdent une énergie suffisante pour exciter les molécules de la matière vivante et les
ioniser.
Une partie des irradiations provient de radiations naturelles dont l'homme n'est pas
responsable : il s'agit de rayonnements telluriques et cosmiques. D'autres irradiations
sont la conséquence des activités humaines : les soins (radiothérapie), les diagnostics
(radiographie X), les essais nucléaires aériens, l'exploitation des centrales nucléaires (et
ses accidents), l'utilisation de matériaux radioactifs dans la construction des logements,
la production de biens de consommation contenant des radioéléments.
Lorsque l'irradiation provient d'une source extérieure au corps, les dangers peuvent
être limités si l'exposition est ponctuelle dans l'espace et dans le temps (à condition
qu'elle ne soit pas trop violente). Les rayonnements les plus nocifs sont les X, (, b+, b -
et neutrons. Une irradiation interne, au contraire, se caractérise par la pénétration de
sources dans l'organisme, qui ne présente aucune défense : il ne peut que les éliminer, si
toutefois elles ne se substituent pas à un composé présent naturellement dans
l'organisme, dont le taux de renouvellement peut être extrêmement lent ; c'est le cas
par exemple du strontium, qui remplace le calcium dans les os d'où il est quasiment
indélogeable.
Les unités décrivant une irradiation sont le gray, ou J.kg-1, unité qui mesure la dose
reçue mais ne tient pas compte de la nocivité du rayonnement, contrairement au
sievert, ou Sv, préféré à ce titre. D'autres unités sont utilisées, comme le rad (roentgen
absorbed dose), équivalent à 1/100 de gray, et le rem (roentgen equivalent for man),
égal à 1/100 de sievert.
Chaque type de rayonnement est caractérisé par sa pénétration et la spécificité de
son action sur les molécules du vivant. Cependant, le résultat final se réduit la plupart du
temps à des ruptures de liaisons dans la molécule, ou à l'excitation de la molécule dans
un état où sa réactivité chimique est modifiée. La radiolyse de l'eau aboutit par exemple
à la formation de radicaux libres OH* et H* qui oxydent activement d'autres molécules.
De toutes les molécules, l'ADN est celle qui est la plus exposée, car ses lésions
peuvent provoquer la mort de la cellule. Même si la cellule survit, les altérations de son
patrimoine génétique peuvent se conserver au cours des multiplications cellulaires
ultérieures.
Les conséquences d'une altération de l'ADN existent aussi pour les cellules de la
lignée germinale, ovocytes et spermatozoïdes, qui transmettent le patrimoine génétique
à notre descendance. Les lésions deviennent alors héréditaires.
Les effets d'irradiation peuvent être déterministes ou probabilistes. La gravité des
effets déterministes dépend de la dose absorbée. Ces effets apparaissent plusieurs
jours, voire plusieurs semaines après l'exposition ; les réactions varient d'une forme
légère générale (pour une dose de l'ordre de 100 rads) à la mort (pour les doses
atteignant 1 000 rads). Les effets probabilistes ou retardés ne se produisent pas
systématiquement. Ils revêtent une forme somatique ou génétique et apparaissent des
mois, voire des années après l'exposition. On qualifie de somatiques la diminution de
l'espérance de vie, la formation de cataractes, l'apparition de tumeurs cancéreuses. Les
effets dits génétiques concernent la descendance ; ce peuvent être des mutations
géniques ou des malformations chromosomiques, telle la trisomie 21 ; s'ils sont plus
graves, ils entraînent la non-viabilité du foetus. Voir aussi le dossier radioactivité.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
radiation
radioactivité - La radiobiologie - Irradiation interne/irradiation externe
radioactivité - La radiobiologie - Période biologique
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