Irak (1998-1999) Nouvelle stratégie de Washington?
Publié le 16/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Irak (1998-1999) Nouvelle stratégie de Washington?. Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Irak 1998-1999
Nouvelle stratégie de Washington?
Deux événements ont marqué cette huitième année d'embargo international sur
l'Irak: une énième crise à propos du contrôle du désarmement irakien et un
changement apparent de la politique américaine envers Bagdad.
Durant l'année 1998, Bagdad était devenu de plus en plus rétif à accepter le
travail des inspecteurs de l'Unscom, la commission de l'ONU chargée du contrôle
du désarmement de l'Irak, alors qu'aucune perspective de levée des sanctions ne
se dessinait.
Bagdad mettait notamment en cause le rôle de certains inspecteurs
de l'Unscom accusés d'être partiaux dans leurs rapports systématiquement
défavorables à l'Irak.
La démission, le 27 août, de l'Américain Scott Ritter,
l'inspecteur le plus contesté, n'avait pas résolu la crise.
Dès le 5 août,
l'Irak avait refusé les contrôles surprises.
Officiellement, il s'agissait
toujours de s'assurer de la destruction des stocks d'armes chimiques et
biologiques.
L'escalade des tensions avait mené, le 14 novembre, à la
préparation de bombardiers américains devant attaquer l'Irak, lorsque Bagdad
annonçait la reprise d'une coopération inconditionnelle avec l'Unscom.
L'intervention de Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, qui avait permis de
suspendre in extremis les frappes américaines, suscita des critiques aux
États-Unis.
Des attaques décidées sans consulter l'ONU
La crise rebondit en décembre, aboutissant au déclenchement de l'opération
Renard du désert.
Le Conseil de sécurité de l'ONU fut placé devant le fait
accompli.
Plusieurs vagues d'attaques aériennes américano-britanniques sur
l'Irak durant quatre jours (du 16 au 19 décembre) s'accompagnèrent du tir de
plusieurs centaines de missiles de croisière, presque deux fois plus que durant
toute la guerre du Golfe en 1991.
Entre 600 et 1 600 Irakiens furent tués,
notamment des soldats de la Garde républicaine.
Punition ou diversion? La mise
en accusation du président américain (procédure d'impeachment) dans l'affaire
"Monica Lewinsky" fut reportée.
Rapidement, les révélations se multiplièrent sur l'utilisation de l'Unscom par
Washington pour espionner l'Irak.
Jugeant l'Unscom déconsidérée, la Russie, la
France et la Chine demandèrent le remplacement de son chef, l'Australien Richard
Butler.
Malgré de nouvelles propositions du Conseil de sécurité de l'ONU, le 30 janvier
1999, aucune solution concrète n'a été trouvée sur les modalités du contrôle de
l'armement irakien.
Bagdad ne voulant plus de l'Unscom, ce contrôle n'a plus été
effectué de fait à partir du début décembre 1998.
Les États-Unis semblent avoir abandonné leur politique d'"endiguement" de
l'Irak, pour une politique visant officiellement à renverser le régime de Saddam
Hussein: vote par le Congrès d'une aide militaire à l'opposition irakienne de
100 millions de dollars, puis de l'Iraq Liberation Act (ratifié par le président.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Chypre: 1998-1999 - Une stratégie moins offensive?
- El Salvador (1998-1999): Nouvelle victoire présidentielle pour l'Arena
- Papouasie-Nouvelle-Guinée (1998-1999)
- Nouvelle-Calédonie (1998-1999)
- El Salvador (1998-1999): Nouvelle victoire présidentielle pour l'Arena