Irak (1988-1989)
Publié le 16/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Irak (1988-1989). Ce document contient 766 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Irak 1988-1989
Pour l'Irak, l'année 1988 a été très importante.
Au printemps, les troupes de
Bagdad remportèrent plusieurs victoires décisives.
Cette pression, ajoutée aux
difficultés internes de l'Iran, aboutit à l'acceptation inconditionnelle par les
autorités de Téhéran de la résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations
unies, le 18 juillet 1988.
Cette résolution qui avait été prise un an plus tôt,
le 20 juillet 1987, prévoyait un cessez-le-feu, sans que l'Irak soit
préalablement désigné et puni comme agresseur.
Après des combats acharnés en
juillet et en août, le cessez-le-feu entra en vigueur le 20 août 1988, et, dès
le 25 août, commençaient à Genève, sous l'égide des Nations unies, des
négociations délicates entre l'Irak et l'Iran.
En mai 1989, ces négociations étaient toujours bloquées, et les prisonniers de
guerre, dont le nombre est estimé entre 100 000 et 150 000, étaient encore
détenus de part et d'autre, en violation des conventions internationales.
La fin
des combats avec l'Iran a permis aux troupes de Bagdad de mener à partir du 27
août 1988 une offensive de très grande envergure contre les maquis kurdes.
Des
armes chimiques auraient été utilisées, ce qui a entraîné l'exode vers la
Turquie d'environ 100 000 Kurdes irakiens.
Les autorités de Bagdad ont confirmé
l'ampleur des opérations militaires dans le Kurdistan, mais ont toujours rejeté
les accusations concernant l'utilisation de gaz de combat.
La fin de la guerre avec l'Iran a permis également à Bagdad de jouer un rôle
grandissant dans la région, avec une priorité diplomatique pour la question
libanaise.
A partir de l'automne 1988, les autorités de Bagdad ont fourni de
grandes quantités d'armes aux milices chrétiennes des Forces libanaises et
apporté un soutien diplomatique appuyé au gouvernement chrétien du général
Michel Aoun, avant tout pour contrer la Syrie au Liban (Bagdad n'a pas oublié le
soutien que les autorités de Damas ont apporté à l'Iran).
Les prétentions
irakiennes au niveau régional sont devenues si évidentes que l'Arabie saoudite,
après avoir apporté une aide financière massive à l'Irak pour soutenir sa
guerre, a jugé nécessaire de signer un accord de non-agression au printemps
1989.
Huit années de guerre ont fait des ravages considérables dans l'économie.
A la
fin de l'année 1988, le montant de la dette était estimé à 60 milliards de
dollars, soit 150% de la valeur du PNB.
En réalité, la moitié de la dette
irakienne correspond à l'aide fournie par les "pétromonarchies" du Golfe au nom
de la solidarité arabe, si bien que Bagdad considère ces prêts davantage comme
un don.
Le service annuel de la dette pour rembourser les autres emprunts (30
milliards de dollars, surtout aux pays occidentaux) est de l'ordre de 5
milliards de dollars, au moment même où la reconstruction du pays exige de
coûteux investissements.
D'autre part, le cessez-le-feu demeure fragile, et
impose encore des dépenses militaires (5 milliards de dollars en 1989 contre 12
milliards de dollars en 1988).
Or, les recettes de l'Irak dépendent essentiellement des revenus pétroliers (12
milliards de dollars en 1988).
La production envisagée pour 1989 était de
l'ordre de 175 millions de tonnes (125 millions en 1988).
Toutefois, la
fragilité du marché mondial rend bien incertaines ces prévisions.
Les réserves
pétrolières de l'Irak auraient doublé entre 1986 et 1988, passant de 6,428.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Zimbabwé (1988-1989)
- Turquie (1988-1989): Özal en difficulté
- Tunisie (1988-1989)
- Turquie (1988-1989) Özal en difficulté
- Tanzanie: 1988-1989