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Iphigénie : commentaire - Iphigénie est-elle la véritable héroïne tragique de cette pièce ?

Publié le 16/06/2021

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« Sujet de réflexion sur Iphigénie de Racine Iphigénie est-elle la véritable héroïne tragique de cette pièce ? Héroïne éponyme de la tragédie classique écrite par Jean Racine en 1674, Iphigénie apparaît comme une jeune fille promise à un bel avenir, malheureusement contrarié par la volonté des dieux.

Bien qu’il soit au cœur d’un dilemme, peut-on considérer le personnage d’Iphigénie comme l’unique héros tragique de la pièce ? Au vu de ce qui le définit, nous verrons dans un premier temps que ce qualificatif correspond également à d’autres personnages.

Toutefois, nous relèverons les éléments qui font qu’Iphigénie est bien la principale héroïne tragique de la pièce. Victime du destin, d’autres personnages qu’Iphigénie correspondent au qualificatif de héros tragique. Tout d’abord, Agamemnon qui est un personnage déchiré.

Face à la volonté divine, il ne sait s’il doit se comporter comme un père en sauvant sa fille mais en abandonnant son armée, ou comme un roi en gagnant la guerre mais en s’attirant les foudres du fiancé et de la mère d’Iphigénie.

Contrairement aux autres personnages qui restent sur leurs positions, il hésite longtemps, ne sachant si son amour paternel est plus puissant que son orgueil, quitte à prendre le risque de défier les dieux.

Devant un tel dilemme, naissent des sentiments puissants qui font ressortir l’humanité du « roi des rois ».

Il exprime le désespoir, la colère et la douleur qui l’animent dans une tirade aux vers 63-96, Acte I scène 1, notamment à l’aide d’hyperboles : « mille sanglots », « toutes les nuits »...

Sous le coup des émotions, Agamemnon est influencé par son compagnon Ulysse pour qui l’intérêt de l’armée passe avant la vie d’une innocente.

Mais avant de prendre sa décision finale, le père d’Iphigénie change plusieurs fois d’avis, comme tout au long du premier acte, et invente des mensonges pour le cacher.

Ce roi est avant tout victime de fatalité et il avoue lui-même au vers 82 que son « orgueilleuse faiblesse » le pousse à perdre sa fille plutôt que la guerre.

Ce conflit intérieur fait d’Agamemnon un héros tragique, affaibli et vaincu lorsqu’il prend une décision, si bien que ni le père ni le roi ne sont, à la fois, ni coupables ni innocents. Ensuite, Ériphile est assurément une héroïne tragique, notamment de par sa condition.

Cette princesse orpheline se trouve être la captive d’Achille, alors qu’elle était à la recherche de ses origines, aux vers 473-474.

Lors de sa captivité, elle s’aperçoit qu’elle a des sentiments pour son bourreau Achille (aussi appelé syndrome d’Helsinki), alors que celui-ci est le fiancé d’Iphigénie.

Ici, l’amour passionnel d’Ériphile qui n’est pas réciproque, s’oppose à l’amour pur partagé par les fiancés.

Néanmoins, on s’aperçoit rapidement qu’Achille n’est pas le seul élément qui Soline HARIZ 2nde11. »

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