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INTRODUCTION : Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte III réalise un coup d’Etat et s’empare du pouvoir.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :

INTRODUCTION :

Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte III réalise un coup d’Etat et s’empare du pouvoir.
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« INTRODUCTION : Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte III réalise un coup d’Etat et s’empare du pouvoir.

Il viole alors la légitimité constitutionnelle qui lui interdisait de se représenter pour un nouveau mandat.

Dès lors, il installe un régime où l’art et la littérature sont scrupuleusement contrôlés et censurés.

Plusieurs artistes ont donc dû s’exiler pour échapper au châtiment de la potence.

Victor Hugo fait partis de ces exilés et s’est établis en Belgique, à Bruxelles, puis dans les îles anglo-normandes.

Il ne rentre en France qu’après la bataille de Sedan en 1870 contre la Prusse, bataille de laquelle Napoléon a pris la fuite.

Durant son exile, il écrit plusieurs œuvres comme Les Misérables, mais également les Châtiments, un recueil de poèmes satiriques, publié en 1853 à Bruxelles (et n’arrivera que 20 ans plus tard en France).

A travers ses 7 livres, il condamne les crimes et le comportement de Napoléon III mais rend également hommage aux victimes de ce régime.

Le poème que je vais étudier se situe dans le livre 7 des Châtiments, intitulé Les Sauveurs se Sauverons.

Il s’agit d’un poème en alexandrin qui dénonce le régime napoléonien, mais aussi les impacts que cela a sur la vie.

Ainsi, en quoi le poème fait-il la critique virulente d’un régime despotique où la mort semble omniprésente ? En effet, Hugo fait tout d’abord la dénonciation d’un régime et de son tyran, cependant il recherche également une échappatoire vers la nature.

Ce poème possède également une visée argumentative qu’il s’agira de développer.

I/ Dénonciation d’un régime et de son tyran A) Hugo dénonce Napoléon par la satire Napoléon n’est jamais nommé, mais l’on sait historiquement qu’il s’agit de lui.

- L’amertume de la voix lyrique à travers le poème : la rime « dit » « bandit » laisse entendre un son explosif dental « d »  résonne comme si la personne disait cela les dents serrées, dénonçant une certaine amertume.

- Il y a également des « insultes » directs, des accusations : « bandits » « scélérat »… Donc il désigne Napoléon uniquement par des termes dépréciateurs, le plaçant au rang de criminel.

Il devient criminel également dans le fait qu’il y ait l’isotopie du « meurtre » (« assassiné », « meurtre »…) = Napoléon devient alors un assassin.

- « Cet homme » = adjectif ce démonstratif ne définit pas l’homme en question, même s’il est sous-entendu.

Cela donne alors l’impression d’une certaine méprise du narrateur.

Il ne le nomme pas comme s’il était quelqu’un sans importance, un homme parmi tant d’autres.

L’amertume se fait donc de nouveau ressentir dans le dédain.

- L’interjection « ô »  Marque l’ironie, la raillerie amère.

On voit la moquerie ouvertement prononcée car il le surnomme « sauveur » ou « héros » alors que dans le vers précédents ce même sujet était celui qui liait les mains d’un condamné sur la bascule.

Il y a donc la satire de ce personnage.

- On note également la lâcheté mise en avant par le narrateur de Napoléon.

« Vainqueur de crépuscule » symbolise qu’il n’attaque que lorsqu’il fait sombre, lorsque personne ne peut le voir.

Cela dénonce la fourberie du personnage, sa lâcheté.

Il n’intervient que lorsque tout le monde dort comme aussi « le rencontrer le soir au coin d’un bois ».

Il exécute ses atrocités la nuit, lorsqu’il n’y a pas de témoin.

- « César »  comparaison narquoise avec le chef de guerre romain.

Napoléon voulait être dans la lignée des grands chefs et son idéal de conquérant était César.

Ceci est un rappel acerbe.

L’exagération et donc l’ironie est appuyée par le point d’exclamation.

Cela permet de. »

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