Introduction et conclusion sur les Méditations poétiques de Lamartine

« Introduction : Les Méditations Poétiques écrits entre 1814 et 1820 marquent un tournant, renouveau de la poésie française, Sainte-Beuve écrit en 1865 : « On passait subitement d’une Poésie sèche, maigre, pauvre, ayant de temps en temps un petit souffle à peine, à une Poésie large, vraiment intérieure, abondante, élevée et toute divine.

D’un jour à l’autre, on avait changé de climat et de lumière, on avait changé d’Olympe : c’était une révélation.

» Avant Lamartine, le poète est celui qui fait preuve de talent par sa maîtrise et sa technique.

Avec, et après Lamartine, la poésie devient caisse de résonance, susceptible d’élévation, capable de creuser la dimension de l’intériorité.

Lamartine écrit en suivant le « cris poussé par son âme ».

L’écriture devient le lieu de réminiscence d’événements heureux, elle lui permet d’entrer en contacte avec la femme aimée qu’il a perdu, ce souvenir lui permet également d’embellir les moments qu’il a vécu.

Dans le poème : Le Souvenir 9eme poème des Méditations Poétiques , il essaie de s’élever dans les Cieux pour retrouver la sensation de plénitude qu’il avait connu avec la femme aimée.

La femme évoquée sur forme d’image que se rappelle le poète, se veut immortelle.

Conclusion : A travers ce poème, le poète parvient à s’unir avec la femme aimée.

La lyre du poète lui permet non pas de ramener sa femme à la vie, mais elle lui permet plutôt de la rejoindre aux Cieux.

Ainsi on assiste à la rencontre de l’amour et de la mort, thème qui scinde les Méditations. »