Introduction et conclusion à la princesse de Clèves l'arrivée à la cour
Publié le 06/04/2022
Extrait du document
«
Proposition de correction d’introduction (devoir du 06/10)
« La beauté est dans le regard de celui qui regarde » disait Oscar Wilde.
La beauté a
de bons comme de mauvais côtés et n’existe qu’à travers la vision des autres, c’est ce que
montre Madame de Lafayette dans cet extrait de son œuvre La Princesse de Clèves, publiée
en 1678.
Ce roman appartient au Classicisme, mouvement littéraire dominant du XVIIe
siècle et il peut être considéré comme le premier grand roman féministe puisque il place au
cœur de l’histoire une héroïne bien jeune et très belle : mademoiselle de Chartres, la future
princesse de Clèves.
En effet Madame de Lafayette dénonce la société de l’époque, et son
éducation des jeunes filles, à travers cette arrivée à la cour de la jeune noble âgée de 16 ans
et admirée de tous à la cour.
Cette scène a lieu après la galerie de portraits qui débute le
roman et dans laquelle les grands de la cour d’Henri II sont présentés à tour de rôle, et qui a
pour but de nous situer le contexte historique de l’intrigue.
Elle nous permet également de
comprendre que la cour est un lieu d’intrigues, de galanteries et surtout un monde de
paraître, cette cour dans laquelle arrive pour la première fois la jeune Mlle de Chartres et que
nous donne à voir l’extrait étudié.
En quoi l’éducation hors norme et la « beauté parfaite » de Mlle de Chartres
expliquent cette arrivée remarquée dans cette cour habituée à tant de « belles personnes » ?
Dans un premier temps, nous étudierons les premières secondes de l’arrivée de Mlle
de Chartres dans cette cour admirative.
Puis, dans un deuxième temps nous montrerons que
son éducation atypique, menée par une mère expérimentée, la prépare au mieux à ce
monde de paraître.
Enfin, dans un troisième et dernier temps, nous mettrons en évidence
son portrait physique et moral, véritable éloge fait à sa beauté « extraordinaire ».
Proposition de correction de conclusion (devoir du 06/10)
En conclusion, nous avons montré, dans un premier mouvement, que cette arrivée à
la cour de Mlle de Chartres était de nature exceptionnelle.
Au centre de l’attention de tous,
elle n’est cependant jamais identifiée comme une personne.
Comme une ombre, elle n’existe
que par sa beauté et son origine sociale.
Dans un deuxième mouvement nous avons décrit
en détail la « modernité » de l’éducation patiente de sa mère, un apprentissage qui sert à la
préparer au mieux à la cour et à ses risques, en particulier ceux provenant des hommes.
Enfin dans un dernier mouvement nous avons voulu mettre en, lumière son portrait élogieux,
et qui rejoint les codes propres au Classicisme.
Préparée et belle, la jeune fille a tout pour
mener une vie d’une personne éclairée.
Par la suite, elle fera preuve d’une certaine naïveté face à ces risques, qui ne
manqueront pas de vite lui faire face.
En effet, elle se mariera avec le Prince de Clèves mais
elle tombera quelques temps après amoureuse du Duc de Nemours lors de leur rencontre à
un bal royal.
S’en suivra alors un conflit entre la Raison et la Passion qui bouleversera son
destin.
« La tragédie de la mort est en ceci qu’elle transforme la vie en destin » affirmait
André Malraux, comme en écho à cette scène d’apparition féérique de la si jeune Mlle de
Chartres.
Travail personnel :
Repérez (surlignez) les tournures qui permettent d’introduire les idées (ex : « mettre en
lumière...
»)
Repérez (surlignez) les connecteurs logiques.
Dans l’introduction : schématisez le raisonnement jusqu’à la problématique.
Dans la conclusion : à quoi sert cette affirmation : « Préparée et belle, la jeune fille a tout
pour mener une vie d’une personne éclairée », entre deux étapes ?.
»
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