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Introduction à mon anthologie des Fleurs du Mal

Publié le 22/06/2024

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« Introduction à mon anthologie des Fleurs du Mal Cette anthologie de poésie recueille des poèmes écrit par Charles Baudelaire, poète français du XIXème siècle, dans son recueil des Fleurs du Mal.

J’ai choisi 10 poèmes et je justifierai les raisons de mon choix.

Pour mon anthologie j’ai opté pour 10 poèmes de la section « Spleen et Idéal » qui sont : « L’Albatros » ; « Elévation » ; « Correspondances » ; « L’Ennemi » ; « L’Homme et la mer » ; « Hymne à la beauté » ; « Le Chat » ; « Confession » : « L’Invitation au voyage » et « l’Horloge ». Dans le poème « L’Albatros », j’ai aimé la comparaison entre le poète et l’oiseau.

Il est présenté comme le double du poète maudit. Premièrement, comme l’albatros, le poète est victime de la cruauté des hommes ordinaires, l’albatros est lui victime des hommes d’équipages.

Ces hommes d’équipages sont décrits à travers leurs gestes : « prennent » (v.2) ; « agace » (v.11) et « mime » (v.12).

Les marins sont décrits par Baudelaire comme cruels et brutaux, ils s’en prennent aux albatros. Deuxièmement, les albatros apparaissent maladroits une fois au sol et suscitent la moquerie des marins.

Les adjectifs péjoratifs pour qualifier les albatros au sol fonctionnent par paires coordonnées : « maladroits et honteux » (v.6) ; « gauche et veule » (v.9) ; « comique et laid » (v.10). Ces adjectifs soulignent la lourdeur de la condition de l’oiseau. Finalement, l’oiseau est le symbole du poète maudit.

La place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, son élément, mais ridicule sur terre et au contact des hommes. Dans le poème « Elévation », j’ai aimé le désir de Baudelaire de s’échapper de la société afin de s’élever vers l’idéal. D’une part, le dégout de la société est un thème récurrent dans le poème.

Il est désigné implicitement comme étant un agent causal du désir d’évasion et du Spleen : « envole-toi bien loin de ces miasmes morbides » (v.9).

La métaphore désigne la société comme étouffante tels des miasmes. D’autre part, on retrouve un désir d’évasion.

L’accumulation des termes « montagne » ; « bois » ; « nuages » ; « mers » (v.2) accentue le désir de libération, de s’envoler au-dessus de tout. Enfin, le poète est à la recherche de l’idéal.

L’idéal purifie, rend l’être qui l’atteint meilleur et plus heureux.

: « purifier » (v.10) ; « pure » et « divine » (v.11).

On retrouve le champ lexical de la pureté qui souligne l’idée que l’idéal purifie. Dans le poème « Correspondances », j’ai trouvé surprenant les correspondances appelées aussi synesthésies, qui désignent les rapports entre le monde matériel et le monde spirituel. Ce poème est un parfait exemple du symbolisme baudelairien.

Par le biais d’un dialogue entre l’homme et la nature, il expose habilement les principes de la synesthésie, notamment au vers 8 : « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ».

On voit là une personnification des parfums, des couleurs et des sons car ils se parlent.

Dans ce vers, on remarque une véritable superposition des sens qui a pour effet de plonger le lecteur dans la forêt du vers 3. Baudelaire pense que la nature détient le pouvoir de transporter l’esprit et les sens de l’homme. Dans le poème « L’Ennemi », j’ai aimé la façon dont le temps est présenté comme l’ennemi que l’Homme doit craindre. D’abord, le temps est personnifié dans ce sonnet voire allégorisé, comme l’indique la présence de la majuscule au vers 12 : « Le Temps mange la vie ».

Le temps occupe une position dominante car « Le Temps » est sujet du verbe manger alors que « la vie » est complément d’objet direct, cette syntaxe met en valeur la supériorité du temps sur la vie. De plus, le temps est redoutable dans le poème car il est décrit comme un vampire.

On retrouve le champ lexical de la nourriture : « fruits » (v.4) ; « aliments » (v.11) : « mange » (v.12) et « ronge » (v.13).

Cela renforce l’idée que le temps est un vampire qui se nourrit du sang du poète, de sa personne et de sa vie. Enfin, le poète est angoissé face au passage du temps : « pelle » (v.6) ; « terres » (v.7) ; « creuse » (v.8) et « tombeaux » (v.8).

On retrouve le champ lexical de l’enterrement et de la mort qui sert à renforcer l’idée que le poète serait angoissé. Dans le poème « L’Homme et la mer », j’ai aimé les correspondances entre l’Homme et la mer. Premièrement, dès le titre ils sont associés et dans les deux premières strophes, Baudelaire utilise le pronom « tu » car il s’adresse à l’Homme puis dans les deux dernières strophes, il passe au pronom « vous » pour s’adresser à l’Homme et la mer qui sont alors réunis en ensemble fusionnel. Deuxièmement, on observe une métaphore entre l’Homme et la mer :.... »

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