Databac

introduction à la stratégie - Beaufre

Publié le 12/12/2023

Extrait du document

« Fiches de lecture. 1.

introduction à la stratégie-Général André Beaufre 1 INTRODUCTION A LA STRATEGIE (1963) Général André BEAUFRE Né en 1902, mort en 1975 à Belgrade défenseur de l'indépendance nucléaire française fondateur des théories sur le terrorisme / guérilla :" guerres révolutionnaires". Il a commandé une force expéditionnaire contre l'Egypte en 1956, lors de la crise de Suez.

Il a été blessé au Maroc en 1925 Il a été arrêté en 1940 par le régime de Vichy.

Libéré en 1942, il rejoint l'armée française de libération.

Il sert en Indochine.

Il devient général en Algérie et commande la 11ᵉ division d'infanterie.

En 1960, général d'Armée, il devient le chef français du groupe permanent de l'OTAN.

Il sera remplacé en 1962. Avant- propos de Montbrial : Dans le chapitre 1, l'auteur définit la stratégie comme la désintégration morale de l'ENI qui est un précepte de Sun Zu ou de Clausewitz.

Dans le chapitre II, après s'être appuyé sur les principes de la guerre de Foch avec la liberté d'action et l'économie des moyens, il dresse le tableau de la stratégie depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine.

Dans le chapitre III, mal gré des évolutions techniques, ces dernières décennies, sa description de la stratégie atomique reste valable.

Dans la guerre logistique, il faut, en temps de paix, planifier sur cinq pour disposer du matériel nécessaire.

Le chapitre 4 parle de la stratégie indirecte qui permet de remporter des succès décisifs malgré l’emploi de moyens limités.

Cela comprend la communauté internationale.

Il faut donc appliquer les préceptes de FOCH à la stratégie indirecte. Les problèmes de guerre & paix paraissent devenir plus techniques : scientifique (nucléaire-us), → psychologique (Soviétiques). Alors que les anglo-saxons et les US se penchent sur un modèle de stratégie, la FRANCE s'est appuyée sur des tactiques "périmées", qui a conduit à sa perte et celle de l'Europe pendant la WWII.

Les anglosaxons, forts de leur stratégie ont redressés la situation qui s'est à nouveau effondrée avec la décolonisation.

L'ignorance de la stratégie est fatale.

La stratégie n'est pas une doctrine unique, mais une méthode de pensée permettant de classer les événements et de choisir les procédés les plus adaptés à chaque situation.

Avec la guerre totale, la stratégie est également totale et pas que militaire. Chapitre I La 1ère raison de la méconnaissance est due à une question de vocabulaire.

Au cours du XXe siècle les stratèges sont considérés comme des attardés prétentieux.

A la fin de la 1 ère guerre mondiale, il en ressort que seuls les USA & l’URSS restent les géants en opposition, avec l'arme nucléaire.

La technique et le matériel semblent prendre le pas sur les idées. Définition de la stratégie : L'art de faire concourir la force à atteindre les buts de la politique. 2 L'art militaire est composé de la tactique, la logistique et la stratégie.

La stratégie permet de dominer en employant les techniques adaptées. But de la stratégie : au premier abord : atteindre les objectifs fixés par la politique en utilisant au mieux les moyens.

Mais en réalité, il s'agit de" convaincre l'adversaire qu'engager ou poursuivre la lutte est inutile.

La victoire militaire ne permet pas d'atteindre (toujours) la victoire. On peut résumer alors ainsi : atteindre la décision en créant et en exploitant une situation entrainant la désintégration morale de l'ENI suffisante pour lui faire accepter les conditions que l'on veut lui imposer. Moyens de la stratégie : la stratégie dispose de moyens matériels et moraux : bombardement nucléaire, propagande, traités de commerce.

Cet art permet de choisir et de combiner les moyens pour atteindre l'effet moral décisif.

Il s'agit aussi de déterminer "qui veut-on convaincre ?". Elaboration du plan stratégique : l'élaboration du plan s'effectue en envisageant les réactions adverses, qui peuvent être nationales/internationales, morales/ politique /économique/militaire. Eléments supplémentaires à prendre en compte : la puissance atomique et les alliés. "Modèles stratégiques". 12345- la menace directe : moyens puissants, enjeux moyens.

L'arme atomique sert pour la stratégie de dissuasion. pression indirecte : moyens modestes, enjeux moyens.

Basées sur la politique, la diplomatie et l’économie.

Employées par Hitler les soviétiques. actions successives : combinant menace directe et pressions indirectes par une série d'actions successive.

Employée pour un objectif important et moyens imités. Conflit de longue durée : visant à une usure morale et lassitude de l'adversaire.

Pour des objectifs importants, moyens faibles où il faut obtenir une décision militaire : guerre décolonisation/libération. Conflit vident visant à la victoire militaire : par la destruction des forces adverses, ou par occupation du territoire, qui fera accepter les conditions imposées. Conclusion : la tactique et la logistique sont méthodiques et appliquent de façon rationnelle les moyens pour atteindre un résultat.

Pour la stratégie : il s'agit d'analyser et synthétiser pour prendre le bon modèle.

Il ne faut pas prendre qu'un seul modèle, erreur de nombreux stratèges.

En effet, les cinq.

Modèles ne sont bons que dans des conditions particulières. Les subdivisions de la stratégie : la stratégie se subdivise par stratégies particulières pour un domaine de conflits.

Il y a un pyramidage de stratégies distinctes et interdépendantes. Au sommet : la stratégie totale. La tactique et la logistique interviennent dans la stratégie opérationnelle, qui oriente le conflit : guerre de mouvement ou de stabilisation Il y a également la stratégie de temps de paix, qui consiste en la réalisation d'armements nouveaux. Les principes de la stratégie : "atteindre le point décisif grâce à la liberté d'action obtenue par une bonne économie des forces".

Il convient à présent d'analyser les diverses possibilités offertes à la décision stratégique.

Toute solution stratégique s'appuie sur : le temps, le lieu, la quantité de forces matérielles et morales et le facteur manœuvre. • offensive = huit types d'actions ; • défensive = six types d'actions. 3 - les modes principaux de la stratégie sont : stratégie directe et stratégie indirecte.

La stratégie indirecte ne passe pas forcément par l'affrontement ( Cf stratégie d'Hitler entre 1936-1939). La stratégie directe est quant à elle paralysée par les armes atomiques.

Un facteur supplémentaire lors de l'élaboration des stratégies est la variabilité des moyens et du milieu qui ne permettent pas au stratège de s'appuyer sur des précédents.

Ce qui n'a pas été pris en compte tout de suite.

La préparation devient donc prépondérante sur l'exécution.

Il faut donc mettre l'accent sur le renseignement pour rester à la hauteur. L'application de la stratégie Les tactiques sont l'application des stratégies, elles doivent donc être subordonnées.

C'est la stratégie qui choisit la tactique, mais elle doit lui donner les évolutions en ayant en ligne de mire que : la décision. Conclusions : la stratégie ne peut être régie par des règles.

Elle est le moyen d'action de la politique.

La stratégie sera choisie en fonction de la philosophie choisie. Chapitre II : Stratégie militaire classique. Caractère évolutif de la stratégie militaire : la guerre militaire classique est toujours dans le cadre de la guerre totale : financière, diplomatique, politique, idéologique.

La compréhension de l'évolution permet d'en sortir la stratégie militaire. La stratégie de la bataille : elle est simple : elle repose sur la confiance réciproque et la discipline. L'élément psychologique est donc prépondérant, dans les combats terrestres.

En aérien/maritime, c'est le facteur matériel qui a été prépondérant.

La stratégie terrestre basée sur la désorganisation et la stratégie aérienne, sur la destruction, sont opposées, mais se combinent dans la guerre moderne. La stratégie des opérations terrestres : une bataille est constituée d'un ensemble de manœuvres appelées : « opérations » : - - - - de l'Antiquité au XVIIIe siècles, les opérations et batailles étaient distinctes et indépendantes.

Les armées s'affrontaient ou non au gré des rencontres, selon si c'est à l'avantage ou non à/c de la fin du XVIIIe, avec l'apparition du fusil qui permet à un détachement isolé, une puissance de feu, mais également d'occuper le territoire en filet, comme le faisait Napoléon.

Période où opération et batailles sont distinctes, mais liées. à/c du XIXᵉ, les opérations et batailles sont confondues.

Les fronts s'étendent grâce à la puissance de feu.

Les débordements sur les ailes découvertes en évitant le repli de l'ennemi. après 1914, le front de bataille égal au théâtre d'opérations.

Le front est figé et il s'agit de bécher le dispositif adverse pour rendre la bataille à nouveau mobile.

Mais les attaques s'enlisent dans les poches.

On s'appuie donc sur une bataille d'usure, conçue par Foch. à partir de la campagne de 194 0, la bataille prépare les opérations.

La conjugaison char-avion relance la.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles