Introduction à la division communautaire des médias au Liban

Le 14 février 2005, l'attentat visant et tuant Rafiq Hariri provoque une crise sans précédent au

Liban. Dans l'optique de rechercher les coupables, la résolution 1757 du conseil de sécurité de

l'Organisation des Nations Unies (O.N.U) initie la création du Tribunal Spécial pour le Liban

(T.S.L). De là, naissent des dissensions politiques internes autour de la création même de cette

institution. Or comment ne pas mettre en exergue, dans ce pays, composé de dix-huit confessions

religieuses reconnues officiellement, les clivages et les affrontements par médias interposés qui

fustigent l'équilibre politique et religieux. Ces deux champs, que sont la politique et la religion, se

mêlent, tant le premier trouve son origine dans le second. Les médias étant ainsi, le support de ces

derniers. 

Rafiq Hariri, connu internationalement comme étant le père de la reconstruction de Beyrouth, est

l'emblème de cette réussite économique qui, par le développement des médias de masse, s'est mutée

en une réussite politique