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Introduction à la 2éme méditation métaphysique

Publié le 10/03/2022

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« Introduction à la deuxième méditation métaphysique Cet extrait est issu de la 2 éme des 6 Méditations Métaphysiques publiées en 1641 et écrit par DESCARTES, un mathématicien, physicien et philosophe français du 17 éme siècle.

Il a inspiré le cartésianisme et faisait parti du rationalisme, doctrine qui pose les raisons discursives comme seule source possible de toute connaissance du monde, c’est à dire que la réalité ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication par les causes qui la déterminent et non par une quelconque révélation ou intuition.

Il s’intéresse par ailleurs beaucoup à la métaphysique, qu’il considère être une façon de décrire le monde et ses phénomène, et il n’a pas choisi de nommer son œuvre « Méditations métaphysique » par hasard.

En effet, Descartes décide d’utiliser le terme « méditations » car son ouvrage est une introspection : il raconte le cheminement de sa réflexion, et son expérience philosophique à travers une série d’objections et ses réponses.

Ainsi, on peut dire que le but de son œuvre est de trouver les fondements solides de la connaissance à travers son cheminement de sa réflexion.Il l’a divise en six où chaque ouvrage porte sur une partie de son expérience différente.

Par exemple, dans la première, il met en tous les fondements de son existence, avec l’exemple de son enfance, de Dieu,… Dans la 2 éme méditation, il recherche un point fixe et certain lui permettant de s’enlever, de s’ôter le doute installé précédemment….

Pour ce faire, il va utiliser plusieurs exemples comme celui du morceau de cire pour parler des sens.

Ainsi, Descartes utilise une démarche réflexive sur le doute lui-même pour trouver de nouvelles idées.

On observe alors un dédoublement de sa conscience avec d’une part son soi qui doute et l’autre qui observe ce doute.

On constate donc que la 2 ème méditation est une réflexion sur sa pensé. De plus, dans son introduction de la 2 ème méditation (extrait que l’on étudie) Descartes récapitule les doutes et les causes de ces derniers qu’il a à la fin de la 1ère méditation et se demande alors si il existe vraiment et ce qu’il est.

Par ailleurs, cette réflexion sur le doute lui permet de découvrir le « Cogito », c’est à dire l’intuition qu’il a grâce à sa conscience, menant à sa thèse qui pourrait être résumé ainsi : « Cogito ergo sum » ou « Je pense donc je suis » -Descartes-, c’est à dire qu’il existe en tant qu’être capable de penser, de comprendre.

Cependant, on verra au cours de la réflexion que Descartes va plutôt la formuler ainsi : l ’existence de mon moi est certaine tant que je pense. Mais comment Descartes en arrive-t-il à la conclusion que l’Homme est une entité pensante ? Pour en arriver à ce terme Descartes développe trois moments suivant l’analyse cartésienne, c’est à dire que l’on part d’une analyse, ici celle du doute, pour finir avec sa cause ou son principe le cogito.

On a donc d’abord des lignes 1 à 4, un récapitulatif des idées de la 1 ère méditation, c’est à dire le doute qu’il émet vis à vis de son existence.

Ensuite, des lignes 5 à 8, il approfondit ce doute et en cherche les causes en émettant des hypothèses, des lignes 9 à 12, il étudie l’existence de la pensée et se questionne sur le « moi ».

Enfin de la ligne 13 à la fin, il énonce sa thèse,montrant ainsi une existence pensante. Tout d’abord, pour arriver à la conclusion que l’homme est un être qui existe et qui est capable de penser, Descartes tente de poser le contexte en introduisant la certitude qu’il a atteint à la fin de la 1ère méditation, des lignes 1 à 4.

C’est à dire qu’il va résumer les doutes hyperboliques précédemment étudiés.

Un doute hyperbolique est une hésitation qui s’étend largement à tout, par exemple, l’illusion, la date de notre mort,… Ainsi, il revient, tout en synthétisant, sur les arguments de l’ouvrage précédent pour essayer d’échapper au doute.

Mais, il ne fait pas que les énoncer.

En effet, il reprend le doute hyperbolique introduit par Descartes et l’approfondi : la « mémoire menteuse » reprend l’argument sur l’enfance et l’argument sur la folie, et sa certitude de ne pas avoir de sens (« je n'ai pas de sens du tout ; corps, figure, étendue, mouvement et lieu sont des chimères.

» ) reprend celui sur le Malin génie, entité capable de lui faire douter de tout.On voit ainsi que, comme il le dit au début puis à la fin de cet extrait (l.3), tout ce qu’il peut être sur et que rien ne l’est.

En effet, quand il se demande si quelque chose est au moins vrai, la seule certitude qui lui vient : qu’« il n’y a rien de. »

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