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Interaction et Technologies

Publié le 23/05/2020

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« Interactions et technologie (CM) Les activités humaines s'accomplissent souvent au moyen de l'interaction.

Certaines professions sont accomplies avec la paroles (politiques, journalistes, médiateurs, avocats...).

La parole n'est pas seulement une activité cognitive mais aussi une activité sociale.

De nombreuses activités humaines sont produites au moyen de l'interaction : écoles, universités... Les premiers analystes de conversation ont travaillé à partir d'enregistrements sonores.

Dans le cas d'une conversation téléhponique, les éléments visuels sont évincés puisque'on ne s'intéresse au'aux interactions sonores.

Dans les années 1980, les chercheurs passent aux enregistrements audiovisuels avec la VHS.

Cette technologie permet d'aller vers un travail de recherche prenant en compte non seulement l'espace sonore mais également de nombreux éléments partagés avec l'interlocuteur : éléments corporels (gestes, regards, position...), la manipulation d'objets, les artefacts (informations via écrans, tableaux...).

Par exemple, sans dire "oui" on peut comprendre que l'interlocuteur acquiesce s'il hoche la tête.

C'est un élément de conversation corporel qui participe à l'interaction.

Cela fonctionne également avec de nombreuses mimiques du visages.

Dans une interaction face à face, en début de tour de parole, on observe souvent un croisement de regards.

Lors que l'on ne comprend pas ce que l'interlocuteur a dit, on peut le lui faire comprendre par un regard.

Le regard a une importance dans le développement du tour de parole. Les sources de l'analyse de conversation Le Centre d'étude scientifiques sur le suicide à Los Angeles est également un centre d'aide pour les personnes en difficulté (potentiels suicidaires).

Ce Centre enregistre massivement les appels téléphoniques qu'il reçoit.

L'institution va garder ces enregistrements téléphoniques.

Sacks commence par les écouter et il remarque que chaque conversation entre deux individus qui ne se connaissent pas est ordonnée.

Les individus parviennent à interagir de manière logique.

Les conversations ont un début, un déroulement logique et une fin.

Le problème de Sacks est de savoir comment une conversation peut-être construite même si les interlocuteurs ne se connaissent pas.

Sacks tâche de répondre à l'aide des outils à disposition et à deux chercheurs : Goffman et Garfinkel.

Goffman a porté à l'attention des autres chercheurs l'idée que la conversation est organisée.

Il travaillait sur les rencontres entre les individus.

Il identifie des activités plus spécifiques : celles de l'interaction.

Cette activité est spécifique puisqu'elle demande une implication de la part des interlocuteurs.

Garfinkel entame une étude procédurale des activités ordinaires. Goffman va essayer de mieux définir ou de préciser les notions de locuteur et d'auditeur, qui constituent le cadre de participation.

Ce cadre de participation c'est donner à l'auditeur un statut de participation (le devoir d'écouter les paroles, en train de les entendre par hasard, en train d'épier) dans une format de production.

Goffman s'intéresse surtout à l'action (l'interaction comme influence exercée mutuellement par les participants).

Il se concentre sur l'observation ethnographique, c'est à dire qu'il n'utilise pas d'instrument.

L'analyse de conversation utilise quant-à-elle l'enregistrement et se fonde sur l'apport de l'ethnométhodologie.

Selon Sacks, la culture c'est un dispositif pour produire et reconnaître des actions. Ethnométhodologie : Etude des méthodes et des procédures que les individus utilisent pour reconnaître, produire et reproduire des actions et des activités sociales.

Deux notions sont fondamentales en ethnométhodologie : l'accountability et indexicalité. - Accountability : = observabilité - explicabilité - racontabilité. »

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