Insomnie

« 1 / 2 Insomnie 1 Prises globalement, les insomnies echappent a Ia defi- nition.

II s'agit de troubles du sommell.

Mais cette activite complexe de l'organisme reste assez obscure de meme, par consequent, que ses (Rats pathologiques.

Les obser- vations menses sur des insomniaques tendent cependant A eclairer Ia nature du sommell normal, comme a denoncer les abus de certaines pretendues therapeutiques. 2 L'enregistrement de ractivite electrique du cerveau et de l'activite oculaire et musculaire permet de constater, en gros, deux phases de sommeil normal : l'une dite de a sommeil lent ., l'autre de a sommeil paradoxal U, celle-ci caracterisee par des mouvements oculaires rapides ainsi que par les raves.

Chez un individu normal, 20 a 25 Vo du temps passe a dormir representent ce sommeil para- doxal dont les periodes apparaissent cycliquement au cours de Ia nuit du dormeur, avec une periodicite de 90 a 120 minutes, dont les phases augmentent de trots a quelques dizaines de minutes du debut a la fin du sommeil. 3 La periodicite du sommeil s'inscrit dans la periodicite generale de certaines composantes physiologiques de l'organisme (rythme cardiaque, pression sanguine, concen- tration de differentes substances dans le sang,etc.), et qui, a un moment ou a un autre de la journee, passent par un maximum.

Les variations d'un acids amine dans le sang, par exemple, retentissent sur Ia production de serotonine.

Or,lestissus nerveux qui gouvernent Mat de veille ou de sommeil utilisent, pour Ia trans- mission des messages d'une celluie a l'autre, la serotonine qui est de ce fait un neuro-transmetteur. 4 En regle generale, Ia periodicite du sommeil normal s'adapte aux indications donnees a l'organisme par son environnement.

Mais des individus maIntenus dans l'obscu- rite, comme les speleologues, gardent un rythme volsin Insomnie 1 Prises globalement, les insomnies échappent à la défi­ nition. Il s'agit de troubles du sommeil.

Mais cette activité complexe de l'organisme reste assez obscure de même, par conséquent, que ses états pathologiques.

Les obser­ vations menées sur des insomniaques tendent cependant à éclairer la nature du sommeil normal, comme à dénoncer Jes abus de certaines prétendues thérapeutiques.

2 L'enregistrement de l'activité électrique du cerveau et de l'activité oculaire et musculaire permet de constater, en gros, deux phases de sommeil normal : l'une dite de « sommeil lent », l'autre de « sommeil paradoxal », celle-ci caractérisée par des mouvements oculaires rapides ainsi que par les rêves. Chez un individu normal, 20 à 25% du temps passé à dormir représentent ce sommeil para­ doxal dont les périodes apparaissent cycliquement au cours de la nuit du dormeur, avec une périodicité de 90 à 120 minutes, dont les phases augmentent de trois à quelques dizaines de minutes du début à la fin du sommeil.

3 La périodicité du sommeil s'inscrit dans la périodicité générale de certaines composantes physiologiques de l'organisme (rythme cardiaque, pression sanguine, concen­ tration de différentes substances dans le sang, etc.), et qui, à un moment ou à un autre de la journée, passent par un maximum.

Les variations d'un acide aminé dans le sang, par exemple, retentissent sur la production de sérotonine.

Or, les tissus nerveux qui gouvernent l'état de veille ou de sommeil utilisent, pour la trans­ mission des messages d'une cellule à l'autre, la sérotonine qui est de ce fait un neuro-transmetteur.

4 En règle générale, la périodicité du sommeil normal s'adapte aux indications données à l'organisme par son environnement.

Mais des individus maintenus dans l'obscu­ rité, comme les spéléologues, gardent un rythme voisin 2 / 2. »