Inonü Ismet
Publié le 18/05/2020
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Général et homme politique turc. Il participa à la révolution des Jeunes-Turcs en 1908, puis commanda un corps d'armée en Palestine pendant la Première Guerre mondiale, et rejoignit le mouvement de Moustafa Kémal en mars 1920. En 1921 il battit les Grecs à Inönü, et adopta le nom de cette victoire. Représentant la Turquie à la conférence de Lausanne (v.) (1923), il obtint l'annulation des dispositions du traité de Sèvres de 1920, défavorables à la Turquie. Premier ministre de Moustafa Kémal (1923/37), il réalisa la laïcisation, l'occidentalisation et la modernisation de la Turquie. À la mort de Moustafa Kémal, il fut élu président de la République à l'unanimité. Inönü essaya de maintenir la neutralité de la Turquie durant la Seconde Guerre mondiale, mais déclara la guerre à l'Allemagne et au Japon, en févr. 1945, afin d'obtenir un siège pour la Turquie au sein de la future ONU. Il démissionna en 1950 à cause de l'échec électoral de son parti (parti républicain du Peuple), fut de nouveau Premier ministre d'un gouvernement de coalition en 1961. Il dut faire face à de nombreuses difficultés : tentatives de coups d'État militaires, problèmes financiers, crise de Chypre, tension avec l'URSS. Il dut se retirer en oct. 1965.
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Inönü Ismet (jusqu'en 1934 Mustafa Ismet Pacha)
homme d'Etat turc
* 24.9.1884, Izmir
+ 25.12.1973 Ankara
Participant à la révolution des jeunes Turcs en 1908, Inönü
devient en 1920 chef d'état-major de Mustafa Kemal Atatürk et
repousse les Grecs hors d'Asie Mineure à Inönü (janvier 1921)
une victoire qui lui donne son nom.
Ministre des Affaires
étrangères (1922-1924), il oeuvre pour la paix à la conférence
de Lausanne (1923).
Chef du gouvernement sous Atatürk,
(1923-1924, 1925-1937), président du Parti républicain du
peuple (CHP), il succède à Atatürk à la présidence de la
République, en novembre 1938.
Lors de la Seconde Guerre
mondiale, il maintient la neutralité de la Turquie jusqu'en
février 1945.
Après la victoire du Parti démocrate en mai
1950, il prend la tête de l'opposition parlementaire, avant de
redevenir chef du gouvernement (1961-1965), à la suite d'un
coup d'Etat et de la destitution d'Adnan Menderes en 1960.
En
mai 1972, il renonce à la présidence du Parti républicain du
peuple, refusant l'orientation social-démocrate décidée par
Bülent Ecevit.
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