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inégalités scolaire influence les poursuite d'études

Publié le 14/10/2021

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« L’école censée garantir l’égalité des chances, parvient difficilement à répondre à l’objectif d’atténuation des inégalités.

En effet l’école se base sur un principe méritocratique, elle assure les mêmes droits à chaque élève et leur permet de réussir au mérite uniquement.

Depuis 1950 il y a une massification et une démocratisation de l’école.

Mais aujourd’hui on sait qu’il y a des inégalités scolaires, nous allons donc nous demander comment les inégalités scolaires influencent-elles les poursuites d’études.

Nous allons d’abord étudier la présence des inégalités à l’école, ensuite nous travaillerons sur son impact dans la poursuite d’études.

En parcourant les statistiques, on constate que ceux qui détiennent les diplômes élevés sont, majoritairement, issus de milieux favorisés, comme les cadres ou professions intermédiaires.

Cette inégalité a motivé mon choix d’étudier ses inégalités et leur impact.

Depuis les années 50 l’école s’est démocratisée, or cette démocratisation ne s’est pas accompagnée d’une augmentation de même ampleur de l’égalité des chances.

Il y a plusieurs mécanismes qui influent ces inégalités, premièrement l’héritage culturel.

Les enfants de catégorie supérieure ont en moyenne, de meilleurs résultats scolaires que ceux des catégories populaires.

Pierre Bourdieu explique cela par la proximité entre le capital culturel valorisé par les familles de catégories supérieures et les attentes de l’école.

Les décisions d’orientation, c’est le deuxième mécanisme qui influence ces inégalités.

Les enfants de catégorie supérieure s’orientent plus souvent vers des études longues que les enfants de catégories populaires.

Le sociologue Raymond Boudon explique cela par les choix rationnels fait par les familles : la famille se fixe comme niveau de référence le niveau de diplômes des parents.

En dessous de ce niveau, l’arrêt des études est considéré comme un échec.

L'accès à l'enseignement supérieur reste inégalitaire en fonction de la catégorie socio-professionnelle d'origine en effet les enfants d’ouvriers par exemple qui représentent 30% des jeunes de 18 à 23ans, ne constituent que 11% des effectifs étudiants en 2015.

L'inégalité entre enfants d'ouvriers et enfants de cadres concerne également l'université.

Ici, les enfants d'ouvriers se raréfient au fur et à mesure de l'avancée dans le cursus, représentant 7,8 % des étudiants en master, contre 33,5 % pour les enfants de cadres ou de professions libérales.

On voit dans les chiffres que plus les études sont longues moins les enfants de catégories socio professionnelles tels que les ouvriers se font rare. La croissance est quantitative et elle profite aux élèves de classes populaires, pour les générations des années 90, 58% des enfants d’ouvriers sont titulaires du bac alors que seulement 40% l’étaient pour les générations 1970.

"Près de la moitié des enfants d'ouvriers et d'employés âgés de 20 à 24 ans sont diplômés ou étudient dans l'enseignement supérieur, alors qu'un cinquième seulement de leurs aînés (45-49 ans) ont obtenu un diplôme de ce niveau.

Les choses ont bien changé en une génération si on raisonne sur les chiffres bruts ; Mais en France les chiffres ne sont pas catastrophiques puisque 22 % des enfants de parents peu diplômés (niveau troisième au maximum) sortent du système scolaire aussi peu diplômés que leurs parents, contre 36 % en Allemagne ou encore 50 % en Espagne et en Italie.

"Seul le Royaume-Uni fait mieux avec 16 %" Ces difficultés d’accès à l’enseignement supérieur s’expliquent aussi par des stratégies familiales différentes comme le calcul cout/risque : un cout d’études longues est bien supérieur à celui d’études courtes et donc plus lourd à supporter pour une famille modeste.

Le risque de l’échec est d’autant. »

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