Indépendance de la Banque centrale et autonomie de la politique monétaire française.

Indépendance de la Banque centrale et autonomie de la politique monétaire française.

Concours de directeur d’Hôpital public, 1995 Classement et délimitations du sujet Sujet catégorie 4 : relation. Plans directeurs : comparatif, descriptif, dialectique. Délimitation temporelle : depuis les années 1990. Délimitation spatiale : France, allusions aux États-Unis et à l’Allemagne.

Problématique centrale

Une partie de la problématique centrale de ce sujet a déjà été exposée dans le sujet (« Dans quelle mesure la banque centrale peut-elle être indépendante ? », Concours de Rédacteur, Banque de France, 1990). Concernant l’autonomie de la politique monétaire française, il suffit de se demander si l’indépendance (ou le pouvoir discrétionnaire du gouverneur) autorise réellement la conception d’une politique monétaire qui ne se préoccupe que de la parité du franc, du niveau des prix, sans tenir compte des incidences sur la population (chômage, exclusion, misère de masse, pression fiscale, faillites d’entreprises, etc.).

Trois problématiques sous-jacentes

Montrer si l’indépendance est compatible avec la nécessité d’appliquer le programme du parti (coalition) qui gouverne le pays. Il faudrait pouvoir analyser les circonstances, situations et domaines couverts par la liberté d’initiative du gouverneur de la banque. Discuter l’impératif d’une cohérence totale de l’ensemble des mesures prises par un gouvernement (fiscales, para-fiscales, monétaires, budgétaires, réglementaires, commerciales, etc.).