Inde (2001-2002) Équilibre précaire
Publié le 16/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Inde (2001-2002) Équilibre précaire. Ce document contient 745 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Inde 2001-2002
Équilibre précaire
Sur le plan de la politique intérieure, l'année 2001-2002 a confirmé la
situation de «stabilité précaire» de la coalition au pouvoir.
L'alliance formée
par le regroupement hétéroclite de partis rassemblés derrière le Bharatiya
Janata Party (BJP, nationaliste hindou) semblait avoir trouvé son équilibre dans
un fonctionnement a minima.
En effet, depuis son arrivée au pouvoir à l'automne
1999, cette coalition a recherché un modus operandi lui permettant de gérer les
contradictions inhérentes au regroupement de partis ayant des idéologies et des
objectifs politiques très divers.
Elle semble l'avoir finalement trouvé, mais
celui-ci reposait sur l'absence de réformes sur le plan politique et dans le
domaine économique.
Cette inaction a été particulièrement sensible concernant le
dossier du Cachemire.
Le Premier ministre, Atal Bihari Vajpayee, avait obtenu
des forces armées indiennes une interruption des opérations contre les
mouvements insurgés opérant au Jammu et Cachemire à l'occasion du Ramadan, fin
2000.
Cette mesure, initialement valable un mois, a été reconduite jusqu'en mai
2001 mais n'a pas été accompagnée de mesures permettant une avancée politique
entre le gouvernement central et les membres de l'All Parties Hurryiat
Conference (APHC).
K.
C.
Pant, un haut fonctionnaire à la retraite proche du
BJP, a été délégué par le Centre pour entamer un dialogue avec les mouvements
militants mais les conditions de sa mission, notamment la médiatisation de
celle-ci, n'ont conduit à aucun progrès.
Toute avancée au Cachemire semblait dès
lors liée à la tenue des élections régionales, fixées à l'automne 2002.
L'insurrection s'est en effet poursuivie mais la tendance était à une
augmentation des attaques contre la minorité hindoue du Jammu et à une
diminution de celles ayant lieu dans la vallée de Srinagar.
Le gouvernement
indien y a dénoncé une tentative de polarisation des deux communautés
principales de l'État, hindous et musulmans, à l'initiative des groupes insurgés
liés aux services secrets pakistanais.
Les contradictions internes à l'APHC se
sont manifestées sur la question des élections à l'assemblée régionale, faisant
apparaître chez certaines de ses composantes la possibilité d'un revirement vers
les autorités indiennes sous la forme d'une participation au scrutin.
L'APHC a
finalement pris la décision de former sa propre commission électorale et
d'organiser des élections parallèles, mais les tensions se sont poursuivies et
l'un des leaders modérés de l'APHC, Abdul Ghani Lone, a été assassiné en mai
2002.
Pour le BJP comme pour les acteurs régionaux, la tenue de ces élections
représentait une possibilité de relance du dialogue politique, hors relations
avec le Pakistan.
Défaites électorales répétées pour le BJP
D'autres élections régionales ont eu lieu en février 2002, dans les États du
Pendjab, de l'Uttar Pradesh, du Manipur et de l'Uttarkhand.
Tandis que, dans les
trois premiers États, il s'agissait d'élire une assemblée régionale pour
succéder à celle sortante, l'Uttarkhand élisait, lui, sa première assemblée
depuis sa création en novembre 2000.
L'État avait, depuis lors, été gouverné par
le BJP, qui détenait une majorité de sièges dans les circonscriptions issues de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Croatie - 2001-2002: Un équilibre fragile
- Gabon (2002-2003): Équilibre socioéconomique précaire
- Îles Vierges britanniques (2001-2002): Corruption autour d'un aéroport
- Îles Vierges américaines (2001-2002): Persistants problèmes d'image
- Vénézuela (2001-2002): Tentative de coup d'État avortée