Impérialisme vert (green imperialism)
Publié le 04/12/2020
Extrait du document
«
Émilie BARON (n°21800058)
Peut-on parler d’un impérialisme vert (green imperialism) européen en Afrique et
en Asie du Sud et du Sud-Est aux XIXe et XXe ?
Le terme de green imperialism est créé par Richard Grove à la fin du XXe,
dans son livre Green Imperialism.
Il a montré que les administrations coloniales
ont eu une volonté d’empêcher la destruction des espèces.
Le XIXe et le XXe est
marqué par l’expansion coloniale en Afrique, Asie du Sud-est et Asie du Sud.
Nous allons voir si un mouvement de green imperialism est apparu et s’il a réussi
à s’implanter pour le long terme.
Tout d’abord nous verrons que le mouvement de
green imperialism est présent pendant la domination européenne.
Ensuite, nous
étudierons que malgré ce mouvement l’exploitation des ressources ne s’est pas
arrêtés.
A partir du XIXe, les colonies européennes présentes en Afrique, Asie du
Sud-Est et Asie du Sud ont une domination importante sur les ressources
naturelles de ces territoires.
Quand les ressources ont commencé à diminuer, les
occidentaux se sont interrogés sur comment préserver ces ressources.
Au début,
les occidentaux ont réussi à mettre la faute de la destruction des terres
coloniales sur les colonisés.
Dès lors qu’il y a eu un risque de disparition des
espèces, les occidentaux ont cherché à agir.
Les politiques adoptés au XVIIIe en
Occident ont aidé pour les mesures prises dans les colonies.
En Afrique du Sud en 1822, les anglais ont mise en place des réglementations,
visant à protéger la faune avec des périodes de chasses et des permis spéciaux
pour certains animaux.
Les premiers à avoir pris conscience du risque de la
disparition des espèces animales sont les chasseurs.
Hermann Von Wissmann a
mis en place dès 1890 des réserves naturelles.
Ces premières mesures sont
prises par les anglais.
Dans les colonies françaises, c’est seulement à partir de
1900 que les premières mesures sont prises.
De plus, le permis de chasse est mis
en place en 1846 soit beaucoup plus tard que les anglais.
Ce qui a fait réagir les colonisateurs face à l’exploitation des forêts est la perte de
richesse, c’est dans ce cas que les états ont réagi pour la protection de la faune.
Mais, ces premières réglementations mise en place par les colonies vise à une
conservation et non à une préservation des terres coloniales.
A partir de 1900, avec la convention pour la préservation des animaux
sauvages, oiseaux et poissons en Afrique qui s’est déroulé à Londres, toutes les
puissances coloniales se sont réunies pour se mettre d’accord sur une politique
commune de préservation des animaux.
Pour mettre en place cette politique, les
espèces doivent être hiérarchisé selon leur degré de vulnérabilité et de la
protection dont les ont besoin.
De plus, la chasse est aussi réglementé, avec par
exemple l’interdiction de tué des femelles, et la mise en place de réserves sur
des espaces dédiés à la protection de la faune est créé.
Un lobby s’est créé par la
Grande Bretagne en 1903 sous le nom de Society for the Preservation of the Wild
Fauna of the Empire (SPFE).
Les membres de ce lobby sont des aristocrates
britanniques ou des chasseurs.
Après la première guerre mondiale, Allemagne
perd toutes ces colonies et la Grande Bretagne devient l’empire le plus puissant
dans ces colonies.
La SPFE publie des propositions pour protéger la nature.
En
1933, une deuxième convention a lieu à Londres, cette convention met en place
l’Agreement for the Protection of the Fauna and Flura of Africa.
Une police
spécialisée sur la protection de la faune et flore est mise en place sous le nom de
Game Department.
De nouvelles réglementations sont mises en place, comme
l’interdiction de certaines techniques de chasse et la création de parcs nationaux.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- les avantages de la méthanisation et du gaz vert
- commentaire au cabaret vert
- Green book, le miroir du passé des États-Unis
- Impérialisme et industrialisation
- Un reflet blanc-vert brilla près de sa main : même vu d'ici, le poignard semblait solide et tranchant. Joël Champetier, la Taupe et le Dragon, Québec Amérique