imitation.
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : imitation.. Ce document contient 468 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
imitation. n.f., action d'imiter ou de reproduire quelque chose.
Arts plastiques.
L'imitation consiste pour une oeuvre d'art à reproduire une réalité extérieure. Ce terme
imitation résume toute l'esthétique occidentale. Depuis Platon et Aristote, il était convenu
que l'art imitait la nature. La Renaissance reprit cette conception à son compte ; Léonard
de Vinci conseillait au peintre de comparer son tableau au reflet que le miroir donnait du
modèle. Au XIXe siècle encore, la création était rapportée à la nature (Ingres). Mais
l'imitation n'était pas pour autant un décalque du réel ; Ingres lui-même ne s'était pas privé
de déformer les modèles dans un souci de beauté. Ces ambiguïtés provoquaient des
débats : fallait-il tout imiter, s'en tenir au seul visible ou explorer des réalités intérieures ?
Aujourd'hui, cette conception de l'art est battue en brèche et ne peut plus résumer la
création.
En littérature.
Le terme imitation peut caractériser soit le rapport d'une oeuvre à une autre oeuvre ou à un
groupe d'oeuvres (l'imitation des Anciens aux XVIe et XVIIe siècles), soit le rapport à une
nature humaine ou sociale (le réalisme au XIXe siècle). Mais concevoir la littérature comme
une copie conduit à lui donner une fonction seconde. Depuis la fin du XIXe siècle, la
littérature devient de plus en plus autonome par rapport au réel, et l'on tend à ne plus lui
reconnaître d'objet à imiter. Elle se replie alors sur le monde des perceptions (« nouveau
roman «) ou du langage lui-même.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
classicisme - Littérature - Les règles du classicisme
En musique.
L'imitation est un procédé d'écriture polyphonique qui consiste à faire reproduire par une
voix un motif mélodique ou rythmique précédemment exposé par une autre voix.
L'imitation est régulière si elle reproduit exactement les intervalles du modèle imité. Elle est
irrégulière si ces intervalles sont modifiés. Parmi les différentes formes d'imitation utilisées,
il faut citer le mouvement direct, ou mouvement droit, (motif et imitation sont semblables
et parallèles), le mouvement contraire (les intervalles ascendants du premier motif
deviennent descendants dans l'imitation, et vice versa), le mouvement rétrograde (le motif
imité est repris à l'envers, en commençant par la dernière note) et le mouvement où
l'imitation diminue ou augmente les valeurs rythmiques du motif initial. Le principe de
l'imitation est, depuis le XVe siècle, le fondement de l'écriture contrapuntique.
Complétez votre recherche en consultant :
Les médias
imitation
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Les corrélats
abstrait (art) - L'invention d'un langage
allemande
canon - 3.MUSIQUE
ciel
contrefaçon
contrepoint
critique
cubisme - Le collage
esthétique
fugue
gongorisme
hyperréalisme
image - 1.LITTÉRATURE
mime
mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts
naturalisme - 2.LITTÉRATURE
néoclassicisme - L'imitation d'une Antiquité improbable
pictorialisme
Pléiade (la)
poésie - Poésie et subjectivité
polyphonie
querelle des Anciens et des Modernes
réalisme
réalisme - Introduction
Renaissance - Les principes artistiques de la Renaissance
ricercar
rocaille
théâtre
trompe-l'oeil
Winckelmann Johann Joachim
imitation. n.f., action d'imiter ou de reproduire quelque chose.
Arts plastiques.
L'imitation consiste pour une oeuvre d'art à reproduire une réalité extérieure. Ce terme
imitation résume toute l'esthétique occidentale. Depuis Platon et Aristote, il était convenu
que l'art imitait la nature. La Renaissance reprit cette conception à son compte ; Léonard
de Vinci conseillait au peintre de comparer son tableau au reflet que le miroir donnait du
modèle. Au XIXe siècle encore, la création était rapportée à la nature (Ingres). Mais
l'imitation n'était pas pour autant un décalque du réel ; Ingres lui-même ne s'était pas privé
de déformer les modèles dans un souci de beauté. Ces ambiguïtés provoquaient des
débats : fallait-il tout imiter, s'en tenir au seul visible ou explorer des réalités intérieures ?
Aujourd'hui, cette conception de l'art est battue en brèche et ne peut plus résumer la
création.
En littérature.
Le terme imitation peut caractériser soit le rapport d'une oeuvre à une autre oeuvre ou à un
groupe d'oeuvres (l'imitation des Anciens aux XVIe et XVIIe siècles), soit le rapport à une
nature humaine ou sociale (le réalisme au XIXe siècle). Mais concevoir la littérature comme
une copie conduit à lui donner une fonction seconde. Depuis la fin du XIXe siècle, la
littérature devient de plus en plus autonome par rapport au réel, et l'on tend à ne plus lui
reconnaître d'objet à imiter. Elle se replie alors sur le monde des perceptions (« nouveau
roman «) ou du langage lui-même.
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En musique.
L'imitation est un procédé d'écriture polyphonique qui consiste à faire reproduire par une
voix un motif mélodique ou rythmique précédemment exposé par une autre voix.
L'imitation est régulière si elle reproduit exactement les intervalles du modèle imité. Elle est
irrégulière si ces intervalles sont modifiés. Parmi les différentes formes d'imitation utilisées,
il faut citer le mouvement direct, ou mouvement droit, (motif et imitation sont semblables
et parallèles), le mouvement contraire (les intervalles ascendants du premier motif
deviennent descendants dans l'imitation, et vice versa), le mouvement rétrograde (le motif
imité est repris à l'envers, en commençant par la dernière note) et le mouvement où
l'imitation diminue ou augmente les valeurs rythmiques du motif initial. Le principe de
l'imitation est, depuis le XVe siècle, le fondement de l'écriture contrapuntique.
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