ÎLE-DE-FRANCEL'abbaye des Vaux-de-Cernay.

« 1 / 2 ÎLE-DE-FRANCE L'abbaye des Vaux-de-Cernay 78-Yvelines Le site des Vaux-de-Cern ay est !"un des plus r e no mmé s des environ s de Pari s et l'un des plus pittoresqu es de la vallée d e Chevr euse.

C'est un vallon creusé dans son cours sup é­ rieur par un ruisse au aflluent de l'Yvette.

Les Vaux-de-Ce rna y sont célèbr es par l e ur abb aye et par les peintr es qui s'y établirent au XIX ' s iècl e.

L'abbaye des Vaux-de-Cernay Elle fut fond ée en lll S p ar les moines d e Savigny et fut rattachée e n 1147 à Clairvau x qui la soumit à la règle cisterc ienn e.

En 1193, dur ant le guerre entre les rois de France et d 'Angleterre elle fut en partie ruin ée, puis relevée et agrandie dan s la premi ère moiti é du XIIe siècl e.

Thibaut de Marl y, abbé d e 1235 à 1247, contribua à cette reconstruction.

Il deviendra saint Thih aut par la s uite .

La guerr e de Cent Ans et les guerres de Religion endommagèrent à nouveau les bâtiments p e u entretenu s par les abbés commanda­ lair es au XVI ' siècle.

Après la réforme de l'abb é de Ran cé, ils retrouvèrent le faste d'antan m ais furent d éfinitivement détruits pend ant la Révo lution.

C'es t à la fam ille de Roth schild que l'on doit la reconstruction des b âtiments conventuel s.

Ayant achet é l'a bba ye en 1873, elle fit ensuit e l' acquisition de l a rout e et du hameau même des Vaux-de­ Cernay.

Des ruines évoquant le passé ...

Lorsqu 'il pén ètre dans la vaste propriété , le visit eur traverse l'ancien hameau des Vaux- de- Cernay et franchit succ essiv eme nt les deu x portes de l'abba ye, jadis f ortifi ée.

Au mili eu du parc, se dressent, imposantes, les ruin es de !"égli se abbati ale, rebâti e par les cisterciens d an s la seco nde moiti é du XII' siècle selon le plan d e l' anc ien c hœur béné­ dicti o n à chev et plat.

Il ne subsist e aujour­ d'hui de ['égli se que la façade ouest (datant de la fin du XII< siècle) ave c ses deux portail s et l a grande rose, les mur s de la nef e t le col­ latéral sud avec ses voûte s d'arêtes , l'amorce des mur s de la partie sud du c hœ ur, partie la plus a nc ienne de l'édifice (antérieur e à 1147 ).

Dan s le collatéral sud, des fragments de car­ rela ge, des pierres tumul aires (celle d e saint Thi bau t de Marly, ami de Saint Louis e t cell e de Simon de Rochefort, dix-septième abb é 0 320 -1327).

Deux pierres t ombal es de 1302 et 1333 s e dresse nt d e part et d'autr e du port aiL Le s ite des Vaux-de-Cernay offre de nombre uses promenades avec ses cas­ cades , ses étangs et ses bouillons . 2 / 2. »